SommaireL’empathie se définit par la capacité à éprouver les sentiments des autres. Une personne empathique peut ressentir les émotions des personnes qui l’entourent et arrive à se mettre à leur place. Ce trait de personnalité représente l’un des points essentiels sur lesquels se basent les relations sociales et nous permet de les améliorer sans cesse. Si vous vous voulez savoir si vous faites partie des personnes empathiques, voici 12 signes qui ne trompent ressentent les émotions des autresPlus les personnes empathiques sont proches des gens, plus elles ressentent ce qu’ils éprouvent. La distance n’a souvent aucun effet sur l’empathie quand les personnes sont fortement liées l’une à l’ sont intuitivesUne personne empathique peut être consciente de ce que les autres ressentent envers elle, même si le sentiment n’est pas plaisant et que la personne en question fait tout pour le cacher. Les empathiques ont la capacité de discerner les sentiments d’autrui, bien que la façon dont agissent ou communiquent ces derniers ne corresponde pas vraiment à ce qu’ils ressentent. Ils peuvent savoir si la personne est sincère ou pas et ne se trompent pratiquement jamais !Elles ressentent la souffrance des autres et aiment aider les opprimésParce que les personnes empathiques sont très sensibles et peuvent ressentir la peine et la souffrance des autres de manière intense, elles ne supportent pas de voir des actes de violence envers les humains ou les animaux. À la télé comme dans la réalité, elles essaient d’éviter au maximum ce genre de situation pour s’épargner la douleur qu’elles peuvent éprouver. Toutefois, elles n’hésitent pas à venir en aide aux personnes opprimées. Les personnes empathiques sont très altruistes et sont le plus souvent celles qui font de bonnes actions aider les animaux errants, les enfants défavorisés, les personnes âgées…Elles trouvent les lieux publics trop stimulantsLes personnes empathiques peuvent éprouver une sensation d’épuisement après avoir été dans un lieu public. Cela peut être expliqué par le fait qu’elles peuvent ressentir toute l’énergie ainsi que les émotions qui emplissent l’ peuvent éprouver la douleur des autresIl est très courant que les personnes empathiques et sensibles éprouvent la douleur ressentie par les personnes qui leur sont très proches. Ce cas est très fréquent chez les partenaires des femmes enceintes qui peuvent manifester les mêmes symptômes de grossesse que celles-ci. Il s’agit du syndrome de la couvade, où la personne en question connaît des nausées matinales, des douleurs au niveau du dos et peut même ressentir les douleurs de l’ sont impactées par l’ambianceL’ambiance de la journée peut influencer une personne empathique, bien que celle-ci ne la touche pas directement. Par exemple, une personne retraitée sera très enthousiaste à l’idée de l’approche du week-end, alors qu’elle ne travaille plus durant la semaine comme avant, et peut se sentir déprimée au début de la sont toujours à l’écouteÉcouter les autres et en apprendre davantage sur eux est l’une des principales qualités des personnes empathiques. Elles ne partagent que très rarement leurs émotions et sentiments, sauf si elles sont avec une personne en qui elles ont confiance. Mais bien que les personnes empathiques adorent écouter les autres, les narcissiques ne font pas partie de leur liste !Elles sont rêveusesLes empathiques sont de vrais rêveurs et ressentent souvent le besoin de rester seuls. Ils ont besoin de se retirer un peu de leur entourage et environnement, où leurs sentiments sont submergés, pour profiter d’un moment de répit dans leur propre monde. Ce moment de solitude leur apporte paix et confort et leur permet de réfléchir ou rêver à leur n’aiment pas participer aux activités qu’elles n’apprécient pasParticiper à des activités peu attrayantes ou qui relèvent de la routine sont un véritable emprisonnement pour les personnes empathiques. Et quand elles ne se donnent pas à 100%, les autres leur font la remarque ou pensent qu’elles sont tout simplement paresseuses. Les empathiques étant des personnes très sensibles, elles peuvent facilement être blessées par ce genre de sont très créativesLa sensibilité n’est pas le seul trait de personnalité des empathiques, ils sont également très créatifs. Que ce soit à travers la peinture, le chant, l’écriture, le dessin ou toute autre forme d’art, ces personnes trouvent des façons ingénieuses de s’ sont très sensibles à la musiqueLes personnes empathiques n’ont généralement pas un genre musical spécifique mais écoutent plutôt tout ce qui les touche. Quand une chanson répond exactement à leurs sentiments du moment, elles sont très émues et l’apprécient énormément. Quand il s’agit de chansons ou de musiques tristes, cela peut les affecter, notamment si elles se retrouvent dans les paroles ou que celles-ci relatent une expérience qu’elles viennent de vivre, comme une rupture ou un attirent les gensLes gens sont très souvent attirés par les personnes empathiques pour leur caractère chaleureux et sincère. Leur capacité à écouter l’autre et leur amabilité font d’eux des personnes très appréciées. Lire aussi Vous ne pouvez pas mentir à une personne empathique car elle sait déjà la véritéIlfait référence à la capacité d' interagir avec d'autres personnes, que ce soit pour établir des contacts sociaux ou professionnels, entre autres. Cette intelligence permet aux gens de reconnaître et de distinguer les sentiments, les émotions et les intentions d’autres personnes. Imprimer Identifier ses émotions et les besoins associésEn résuméLes émotions ont un rôle particulier. Elles fonctionnent comme un système d'alarme et livrent des indicateurs sur nos états internes. Elles affectent nos perceptions, jugements et induisent des comportements. Elles ont pour origine un déclencheur interne ou externe. Un excès d'émotions correspond à un besoin ou un désir insatisfait. Pour mieux gérer les émotions perturbatrices, il est nécessaire de pouvoir identifier l'émotion ressentie, le déclencheur à l'origine de l'émotion, le besoin à satisfaire et le comportement adapté à la situation. Une émotion bien gérée procure bien-être et l'utiliser ?ObjectifMieux gérer ses émotions en satisfaisant ses la tension, le le comportement à utiliser pour prendre du recul sur son ressenti, analyser son besoin et se préparer à l'utiliser ?ÉtapesPréciser l'émotion le déclencheur à l'origine de l'émotion est-ce un déclencheur interne appréhension, a priori défavorable en référence à une situation passée, etc. Ou un déclencheur externe insatisfaction exprimée par son le besoin à satisfaire le comportement en relation avec votre et conseilsLes émotions engendrent des comportements réflexes qui ne sont pas toujours adaptés. En fonction du besoin lié à l'émotion, déterminer l'action à mettre en place pour satisfaire ce besoin. La tristesse la personne se sent affectée, elle a besoin d'extérioriser sa peine, d'être écoutée, réconfortée. Si la tristesse est associée à une perte, le repli sur soi nécessaire au travail de deuil s'avère peur déclenchée par une menace réelle ou potentielle peut engendrer un comportement d'évitement. Après analyse, renoncer à un défi perçu comme étant hors de portée et voué probablement à l'échec constitue une sage décision. Elle permet également d'anticiper des situations difficiles, de mieux se préparer à y faire face. Si j'appréhende de faire un exposé face à un groupe important de personnes, je vais évaluer mes besoins et mes ressources et me faire aider le cas colère liée à un obstacle, une frustration, a besoin d'être extériorisée. Exprimer sa colère sans excès ni jugement permet à la personne, de se " libérer ", d'éviter le non-dit et de maintenir la relation. Elle permet aussi le maintien de son intégrité " J'ai pu faire part à ma collègue des raisons de mon désaccord, je me sens mieux. ". Ne pas s'autoriser à faire part de sa colère parasite la relation à soi-même et aux dégoût provoque des sensations psychologiques et physiologiques désagréables. Mieux vaut éviter les situations engendrant le dégoût et s'en protéger par le surprise liée à l'imprévu, l'inattendu, la nouveauté, nécessite de prendre un temps de recul avant d' joie déclenchée par la réussite, la motivation nous stimule, nous rend heureux, créatifs. Elle libère de l'énergie, nous incite au partage et au renouvellement de la situation source de les besoins liés aux émotions et choisir le comportement adapté atténuent ou renforcent l'impact de l'émotion et notre capacité à bien la à prendreÊtre en contact avec ses émotions et à l'écoute de ses besoins en se posant les questions " De quoi ai-je besoin ? ", " Qu'est ce qui est important pour moi ? ", " Que suis-je en mesure de faire ? " afin d'éviter les comportements réflexes. Lecannabis affecte la capacité à traiter les émotions. Une étude, publiée dans Plos One, suggère que le cannabis peut avoir des effets sur la reconnaissance des émotions et la capacité à interagir avec elles. Ces effets concerneraient surtout les émotions exprimées de Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de Word Lanes Capacité à ressentir les émotions de l’autre. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. 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Cesrésultats indiquent que les émotions exprimées par d'autres sur Facebook influencent nos propres émotions, constituant une preuve expérimentale de contagion sociale de masse à travers
Cette aptitude empathique est l’une des facultés des êtres hypersensibles. J’ai trouvé un témoignage intéressant, celui d’une femme qui parvient à mettre des mots sur une situation qu’elle vit difficilement, lui permettant de comprendre, puis d’inverser les choses après avoir fait une bonne rencontre. Auparavant vécu comme une tare, elle dit profiter pleinement aujourd’hui de ce qu’elle considère être un atout formidable l’empathie. Avez-vous cette capacité innée de ressentir ce que les autres ressentent ? Avez-vous déjà ressenti des difficultés pour respirer, quand tout le monde vous regarde ? Quand on vous inspecte en détail ? Ou bien, vous êtes-vous déjà senti épuisé, au-delà de ce que vous auriez pu imaginer, après une journée de travail avec plein de monde ou à un événement particulièrement animé ? Peut-être y a-t-il aussi une personne en particulier dans votre entourage qui vous épuise tellement quand vous le rencontrez, que vous avez l’impression qu’il aspire toute votre énergie, vous laissant totalement amorphe après coup ? Comment vous expliquez-vous tout cela ? Ces expériences, je les ai vécues au quotidien, durant toute ma vie. Dès mon enfance, je me souviens que j’avais du mal à marcher à l’école, si préoccupé par le regard des autres, leurs jugements, leurs impressions et critiques. C’était comme si je pouvais ressentir toutes ces choses sans que personne ne dise rien. J’ai la capacité de ressentir ce que les autres ressentent. Des années plus tard, les choses ont continué dans la lourdeur, la tristesse, le stress et l’anxiété… avec toujours en arrière-plan, un sentiment général d’inconfort. C’est comme si je portais littéralement un poids sur mes épaules, une lourdeur physique difficile à définir, qui m’accablait tout temps le temps. Et rien de tout cela ne semblait avoir de sens. Accablée malgré tout J’avais 25 ans et ma vie était fantastique. Je venais juste d’obtenir un emploi de rêve dans une agence de création de boutiques. Je pouvais compter sur le soutien fantastique de mes amis et ma famille. Je vivais dans un bel appartement bien situé. Vu de l’extérieur, on ne pouvait pas rêver mieux. Mais le malaise ne s’est pas dissipé, ce n’est pas faute d’avoir tenté de le repousser loin de moi. C’était véritablement comme si je ressentais tous les sentiments des autres. J’en étais à me demander si la folie ne me guettait pas… Je me sentais constamment accablée. Que je sois à la maison, au bureau, dans le train, même à la plage par une belle journée ensoleillée. Qu’est-ce qui clochait? J’ai appris un terme dont je n’avais jamais entendu parler auparavant l’empathie. À ce moment, j’ai compris que ma vie allait changer pour toujours. J’avais besoin d’aide, mais je ne savais pas par où commencer. Donc j’ai fait ce que je savais faire partager mes ressentis avec autant d’amis que possible. J’attendais de voir si quelqu’un pouvait me diriger dans la bonne direction. Finalement, deux amis m’ont suggéré d’essayer le Reiki, des soins énergétiques. Pour eux, je semblais être en prise à un ou plusieurs blocages énergétiques. On m’a conseillé une thérapeute qui allait pouvoir m’aider sur plusieurs points, à commencer par mon initiation au Reiki. Lors de ma première rencontre avec Rebecca, son attitude posée m’a prise au dépourvu. Elle incarnait le calme et la sérénité -ce à quoi j’aspire depuis toujours. Je sentais que j’étais au bon endroit. Nous avons parlé de ce que je vivais et, plus important encore, de la lourdeur que je ressentais depuis un certain temps. Elle a tout compris. Puis elle a mentionné un terme dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, un terme qui allait catalyser ma guérison, transformer ma vie en m’aidant à trouver ma voie l’empathie. Une personne empathique, comme je l’ai appris, est quelqu’un qui a la capacité de ressentir ce que les autres ressentent. Parfois à un tel point qu’il peut effectivement devenir difficile pour lui, de discerner les émotions des autres personnes de ses propres émotions. Les empathiques peuvent également absorber les émotions et l’énergie des autres, quoique inconsciemment. Ils peuvent ainsi avoir l’impression d’avoir un cœur constamment ouvert, comme une éponge absorbant toutes les émotions et énergies présentent et ainsi, apporter du bien-être aux autres sans même avoir l’intention de le faire. J’ai ressenti cela toute ma vie. J’étais une éponge à émotion. J’ai été régulièrement épuisé par des situations sociales dans lesquelles je sentais que les gens prenaient toute mon énergie. Plus tard, j’ai compris que ce n’était pas de leur faute. Jusqu’à maintenant, inconsciemment, j’étais cette éponge, le cœur grand ouvert, désireuse de me connecter avec tout le monde et, absorbant les émotions de chacun -les bonnes comme les mauvaises, ainsi que des choses plus confuses. Enfin, je trouvais un certain soulagement. Après ma première séance thérapeutique de Reiki, je me sentais si légère et sereine, comme jamais auparavant. Le poids qui pesait sur mes épaules avait disparu. Tous les blocages, si nombreux et tellement ancrés en moi, se sont effacés. Mon énergie était globalement bien plus équilibrée. Je me sentais moi-même à nouveau. Quel cadeau ! À ce moment, je savais que ma vie allait changer pour toujours. Je savais également qu’il fallait que j’étudie sérieusement pour apprendre à me protéger et devenir autonome avec ma faculté d’empathie nouvellement identifiée. C’était comme si une capacité superpuissance cachée en moi m’avait finalement été révélée, alors que je l’avais toujours mal interprétée. Je la considérais comme un fardeau parce que je ne savais pas comment m’y prendre, en confiance et intentionnellement. Avec cette petite graine de connaissance, tant de portes ont commencé à s’ouvrir. Quelqu’un m’a conseillé la lecture de The Aquarian Empath de Irma Kaye Sawyer, considérée comme une chef de file de la pensée, thérapeute, enseignante et créatrice de Cosmic Météo. Le livre suivant sur ma liste de lecture était Your 30-Day Empath Empowerment Program par Rose Rosetree . Dès que j’ai lu ces livres, j’ai compris que je n’étais pas seule. En fait, j’ai appris qu’il y avait effectivement beaucoup d’autres personnes dans le monde qui partagent cette expérience. Cette idée charnière m’a apporté de l’espoir, laissé percevoir d’autres possibles. J’étais en bonne voie pour un nouveau départ, ouverte à de nouvelles expériences. Une fois que l’on apprend à prendre soin de soi-même, on a tant de merveilleux cadeaux à offrir au monde. Surtout en ce qui concerne le soutien que l’on peut apporter aux autres. J’ai commencé par apprendre à prendre soin de moi, comment protéger mon énergie et comment discerner mes propres sentiments de ceux des autres. Mon monde s’est ouvert. Avec un soutien approprié, j’ai libéré de l’espace dans ma vie pour de nouvelles possibilités, de nouvelles relations, de nouvelles activités créatives et bien plus encore. La plupart du temps, je suis en phase avec mon système de valeur qui inspire maintenant tout ce que je fais et ce que je défends. Aujourd’hui, je suis heureuse de parvenir à apporter de l’aide aux autres de façon significative. Tous me disent qu’ils sont touchés par mon empathie. J’aide les gens à être en paix avec eux-mêmes. Je les guide pour qu’ils apprennent à s’aimer et à prendre grand soin d’eux. Je les aide à exprimer le meilleur d’eux-mêmes. Jour après jour, la vie nous révèle combien l’empathie est un véritable cadeau. Étant donné que nous ressentons ce que les autres ressentent, nous communiquons d’une manière qui les touche sincèrement. Une connexion à ce niveau relationnel plus profond ouvre un espace puissant de guérison qui permet la transformation, souvent à un rythme accéléré. Une fois que nous apprenons à prendre soin de nous-mêmes, nous avons tant de merveilleux cadeaux à offrir au monde, tant de soutien à apporter aux personnes qui en ont besoin. Le plus important, le plus beau de tous les cadeaux, est d’apprendre à se faire confiance et se fier véritablement à son intuition. Au plus profond de nous-mêmes, on sait que notre cœur trouve toujours le chemin. D’après un texte en anglais de Sydney Campos paru sur La sensibilité ou l’empathie ne sont pas des tares, bien au contraire, ces aptitudes deviennent des atouts, pour peu que l’on parvienne à les comprendre et les accepter. Dites-le autour de vous
WordLanes est un jeu dans lequel vous devez deviner, dans chaque niveau, plusieurs mots à partir d'une définition. Chaque niveau possède plusieurs mots à trouver. Découvrez dans cet article la solution de la définition "Capacité à ressentir les émotions de l'autre". Mot à deviner pour cette définition
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Lagestion des émotions, posons les bases pour avancer. Nos émotions définissent notre état d’âme et fluctuent en permanence. L’émotion est fondamentalement liée à la personnalité et aux évènements. Elles font donc partie intégrante du vécu de l’humain que nous sommes. Sans elles, nous n’existons pas.
Quels sont les symptômes de la schizophrénie ? Les psychiatres distinguent des symptômes dits positifs, qui ne sont pas observés chez les personnes en bonne santé, et des symptômes dits négatifs, qui sont un affaiblissement de capacités psychologiques normalement présentes. Souvent, les deux types de symptômes coexistent. La prédominance des uns ou des autres va influencer l’évolution de la maladie et le choix du traitement. Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n’est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions. Les symptômes dits positifs Les hallucinations Le malade perçoit des sensations qui n’existent pas. Les hallucinations peuvent concerner tous les sens, auditives, visuelles, olfactives ou encore cénesthésiques sensation de courant électrique. Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Le patient atteint de schizophrénie entend des voix qui peuvent commenter son comportement, le juger, l’insulter, l’avertir de dangers imaginaires ou lui ordonner d’accomplir certains actes. Les délires Ils peuvent survenir ponctuellement ou être présents en permanence. Le délire peut s’élaborer autour de différents thèmes persécution, mégalomanie, mysticisme, etc. sans qu’il y ait forcément de lien entre les diverses idées délirantes. Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l’impression que les autres devinent leurs pensées. Les troubles de la pensée et du langage Le schizophrène ne parvient pas à organiser ses idées, il n’a plus de raisonnement logique, son discours devient incohérent. Son esprit peut rester longtemps fixé sur une idée, et des pensées parasites entravent le déroulement de son raisonnement. Il peut s’arrêter net au milieu d’une phrase et en commencer une nouvelle sans aucun rapport avec la précédente. Il peut également utiliser un langage qui ne suit pas les règles habituelles de grammaire et de syntaxe et inventer des mots. Il arrive aussi que le malade ne parvienne plus à interpréter correctement des mots pourtant courants. Communiquer avec lui devient extrêmement difficile. L’agitation et les troubles psychomoteurs Une multitude d’attitudes peuvent se retrouver chez les schizophrènes, par exemple des gestes impulsifs, des mouvements répétés se balancer, se gratter compulsivement, des grimaces mâchoires serrées, paupières fermées, des sourires ou des rires paradoxaux sans rapport avec la situation. Les schizophrènes peuvent être en constant déplacement, toujours actifs, ou au contraire rester assis, rigides, silencieux et immobiles pendant des heures. Les symptômes dits négatifs Le schizophrène peut paraître insensible, froid, distant, dépourvu d’émotions. Sa capacité à exprimer ses sentiments est fortement diminuée. Il rechigne à s’engager dans une conversation. En réalité, il est souvent en proie à des émotions intenses et à des pulsions contradictoires. Il a généralement une sensibilité exacerbée et un fort besoin d’affection, mais il existe une discordance totale entre ses émotions et la façon dont il les exprime. La démotivation Les schizophrènes manquent souvent d’énergie, d’initiative, et ont du mal à s’engager dans toute forme d’activité. Ils peuvent passer des journées à ne rien faire, négligeant même leur hygiène personnelle. Il ne faut pas confondre ces symptômes avec de la simple paresse. L’apathie et le retrait social Le schizophrène tend à se replier sur lui-même et à se protéger des conflits liés à une mauvaise communication en se réfugiant dans la solitude. Aggravé par la démotivation, ce symptôme peut provoquer indifférence et absence totale d’intérêt pour le monde extérieur. La dépersonnalisation C’est la perte du sentiment d’être soi-même qui s’accompagne souvent d’anxiété. Le schizophrène a l’impression que son corps est dissocié de sa personne, ou que ses membres pourraient se détacher. Cette peur peut se traduire par des attitudes d’autocontemplation le malade observe attentivement ses mains, passe des heures devant un miroir à regarder son visage, palpe certaines parties de son corps. Quelles sont les différentes formes de schizophrénie ? La schizophrénie peut se présenter sous des formes diverses et de gravité variable. La schizophrénie simple Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable d’exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles. La schizophrénie paranoïde Les idées délirantes sont très présentes, parfois permanentes. Cette forme de schizophrénie est la plus fréquente ; elle répond bien au traitement qui permet au patient de reprendre une vie sociale et professionnelle satisfaisante. L’héboïdophrénie Cette forme de schizophrénie est caractérisée par le comportement antisocial des malades délinquance, vols, agressions, vagabondage, toxicomanie, par exemple. Elle se rencontre fréquemment chez des personnes en rupture sociale. Le délire se manifeste par épisodes. L’hébéphrénie Elle représente 20 % des schizophrénies. Les malades hébéphréniques présentent peu de délires. Ils vivent dans un repli profond, passent beaucoup de temps au lit ou devant la télévision. Leur langage est incohérent, ils paraissent indifférents au monde extérieur malgré une forte anxiété. Ces malades refusent souvent les traitements. La schizophrénie catatonique Le malade ne répond à aucune sollicitation. Il peut rester prostré, en position fœtale, sans faire le moindre mouvement. Il peut aussi répéter, comme un écho, les derniers mots des phrases qu’il entend, ou imiter les gestes qu’il observe chez les autres. Les troubles schizo-affectifs La personne atteinte de trouble schizo-affectif ou schizophrénie dysthymique présente des signes de schizophrénie accompagnés de signes de dépression ou de manie. Ces troubles ressemblent aux troubles bipolaires mais ils s’en distinguent par la présence d’idées délirantes ou d’hallucinations pendant au moins deux semaines.
Le jugement professionnel est nécessaire quant à la capacité de l’homme à ressentir l’empathie + son niveau de responsabilisation =Ces éléments déterminent le droit de passage en responsabilisation. Volet responsabilisation : — La deuxième étape est la responsabilisation face aux émotions, aux besoins et aux comportements. Aucun
Selon Richard Davidson, professeur de psychologie, le style émotionnel comporte six dimensions qui ont été établies grâce à la recherche actuelle en neurosciences. Ces styles émotionnels sont liés au cortex préfrontal et non uniquement au système limbique, information fondamentale et révolutionnaire qui implique aussi que nous n’avons pas tous le même cerveau et qu’il ne peut exister de recettes efficaces pour tous comme semblent le prétendre les gourous du développement personnel. Chacun a son propre style émotionnel. C’est-à -dire une constellation de réactions et de manières de faire face, qui diffèrent par leur nature, leur intensité et leur durée. » Ces styles émotionnels sont des manières récurrentes de réagir aux expériences vécues. Ainsi, un style prédestinera à ressentir plus souvent certains états émotionnels, traits émotionnels et humeurs. Une humeur étant une émotion qui persiste pendant des heures ou des jours alors qu’une émotion dure quelques secondes. Les styles émotionnels ont une signature cérébrale » spécifique issue de l’héritage génétique et des expériences vécues. Ils ont d’ailleurs été établis grâce à la recherche actuelle en neurosciences qui a aussi démontré qu’il sont modifiables neuroplasticité en cultivant consciemment certaines qualités et des habitudes mentales. Il est important de savoir que le style émotionnel est constitué de 6 dimensions qui sont présentes en nous et plus précisément dans les zones de notre cerveau et plus ou moins actives et développées selon notre bagage générique, les situations et notre histoire » personnelle. Notre tempérament et notre personnalité sont une combinaison de ces 6 dimensions du style émotionnel. Les voici avec la zone du cerveau concernée – la Résilience la vitesse à laquelle vous surmontez les difficultés Forte Cortex préfrontal gauche/ Faible Cortex préfrontal droit + connexion entre Cortex préfrontal et Amygdale respectivement forte et faible – la Perspective la persistance de vos émotions positives activité forte dans cortex préfrontal et noyau accubens – l’Intuition sociale la capacité à repérer les signaux sociaux envoyés par votre entourage activité forte du Gyrus fusiforme et faible de l’amygdale pour un cerveau socialement intuitif – la Conscience de soi la faculté de percevoir les sensations corporelles qui reflètent les émotions l’insula; – la Sensibilité au contexte l’art d’adapter vos réactions émotionnelles au contexte l’hippocampe; – l’Attention la capacité de se concentrer avec clarté et précision cortex préfrontal Et si nous corrélons les cinq grands traits de personnalité BIG FIVE communément établis comme modèles par la psychologie, nous retrouvons ces dimensions Une personne très ouverte aux expériences nouvelles possède une forte Intuition sociale. Elle est aussi très consciente de soi et tend à avoir une Attention très concentrée ; Une personne dotée d’une forte capacité de contrôle possède une Intuition sociale développée, une Attention concentrée et une vive Sensibilité au contexte ; Une personne extravertie est réactive face à l’adversité, et donc rapide à récupérer » en termes de Résilience. Elle garde une Perspective positive ; Une personne aimable a une très fine Sensibilité au contexte et une forte Résilience ; elle tend aussi à conserver une Perspective positive ; Une personne négative, émotionnellement instable est lente à récupérer face à l’adversité. Elle a une Perspective sombre, négative, est relativement insensible au contexte, et dotée d’une Attention peu concentrée. Voici d’autres exemples Impulsif combinaison d’une Attention non concentrée et d’une faible Conscience de soi ; Patient combinaison d’une forte Conscience de soi et d’une vive Sensibilité au contexte. Savoir que, quand le contexte change, d’autres choses changent aussi, aide à se montrer patient ; Timide combinaison d’une lenteur à récupérer Résilience limitée et d’une faible Sensibilité au contexte. À cause de cette insensibilité au contexte, timidité et méfiance persistent en dehors des situations où elles pourraient sembler normales ; Anxieux combinaison de la lenteur à récupérer, de la Perspective négative, d’un haut degré de Conscience de soi et d’un manque de focalisation, en termes d’Attention ; Optimiste combinaison de la rapidité à récupérer et de la Perspective positive ; Malheureux chronique combinaison de la lenteur à récupérer et d’une Perspective négative. L’individu peut éprouver des émotions positives mais, après un revers, rester prisonnier d’émotions négatives. Comment faire évoluer notre style émotionnel Comme nous l’avons évoqué plus haut, nous pouvons modifier nos styles émotionnels et transformer ainsi nos circuits cérébraux. Voici quelques idées puisées dans le livre PERPECTIVE Chaque jour pendant une semaine, faites ces trois exercices • Notez l’une de vos qualités et une qualité d’une personne avec qui vous avez interagissez régulièrement. Faites cela trois fois par jour. Dans l’idéal, changez de caractéristique chaque fois, mais si ne trouvez rien d’autre que le côté serviable » de votre collègue de bureau, ce n’est pas grave. • Exprimez régulièrement votre gratitude. Faites attention lorsque vous dites merci ». Regardez droit dans les yeux la personne que vous remerciez et efforcez-vous de ressentir le maximum de gratitude authentique. Tenez votre journal ; tous les soirs, notez le nombre de fois où vous avez éprouvé une connexion réelle, même brève, avec une autre personne alors que vous exprimiez de la gratitude. • Complimentez régulièrement les autres. Cherchez les occasions de le faire, comme quand une mission a été bien accomplie sur votre lieu de travail, quand votre voisin a embelli son jardin, ou même quand une inconnue porte un manteau magnifique. Regardez droit dans les yeux la personne que vous complimentez. Dans votre journal, notez le nombre de fois où vous avez éprouvé une connexion réelle avec la personne que vous complimentiez. CONSCIENCE DE SOI Voici une méditation simple pour développer la conscience de soi • Choisissez un moment de la journée où vous êtes particulièrement vif et éveillé. Asseyez-vous, par terre ou sur une chaise, en maintenant le dos droit et en gardant une posture détendue mais ferme, afin de ne pas vous endormir. • Maintenant, concentrez-vous sur votre respiration, sur les sensations qu’elle distille dans votre corps. Remarquez les mouvements de votre diaphragme chaque fois que vous inspirez et que vous expirez. • Focalisez-vous sur le bout de votre nez, en notant les différentes sensations qu’entraîne chaque respiration. • Quand vous remarquez que vous avez été distrait par des pensées ou des sentiments sans rapport avec l’exercice, ramenez simplement votre attention sur votre respiration. ATTENTION • Trouvez un petit objet. • Focalisez toute votre attention sur cet objet. Maintenez votre regard fixé dessus. • Si votre attention s’égare, tentez de la ramener en douceur vers cet objet. Faites cela tous les jours, au départ pendant une dizaine de minutes. RÉSILIENCE • Visualisez aussi nettement que possible une personne qui souffre. Cela peut être un parent ou un ami qui est malade, un collègue qui a des soucis au travail, un voisin dont le couple bat de l’aile. Plus proche est cette personne, plus claire et plus forte sera la visualisation. Si vous avez la chance de ne connaître personne qui souffre, essayez de visualiser un type d’individu, un enfant qui meurt de faim au Soudan, un pauvre qui fouille les ordures à Delhi ou un patient atteint du cancer à l’hôpital. • Chaque fois que vous inspirez, imaginez que vous absorbez la souffrance de cette personne. Ressentez-la dans votre chair tout en inspirant, imaginez que sa douleur et son angoisse entrent par vos narines, remontent votre nez et descendent dans vos poumons. S’il est trop difficile d’imaginer que vous vous emparez physiquement de cette souffrance, imaginez qu’elle sort de la personne chaque fois que vous inspirez. Quand vous inspirez, représentez-vous la douleur et l’angoisse qui quittent le corps de cette personne comme le brouillard est chassé par un beau soleil. • Chaque fois que vous expirez, imaginez que cette souffrance se transforme en compassion. Dirigez cette compassion vers la personne imaginez votre souffle qui s’avance vers elle, comme un don d’empathie et d’amour qui l’enveloppera et pénétrera en elle pour calmer sa douleur. INTUITION SOCIALE • Pour renforcer votre sensibilité aux indices vocaux de l’émotion, quand vous êtes dans un lieu public comme le métro, un café, un magasin où des gens bavardent entre eux, ou encore un terminal d’aéroport, fermez les yeux et prêtez attention aux voix qui vous entourent. Écoutez certaines voix, concentrez-vous non sur leur contenu mais sur leur ton. • Décrivez ce qu’exprime ce ton sérénité, joie, attente enthousiaste, anxiété, stress, etc. Faites le test en fermant les yeux, puis rouvrez-les pour vérifier comment évolue la situation réelle. Un tête-à -tête interrompu par le départ brusque de l’un des deux interlocuteurs a sans doute été caractérisé par des émotions négatives plutôt que positives. • Maintenant, faites la même chose en observant les postures et le langage du corps. Quand vous écoutez une conversation, notez comment les interlocuteurs s’orientent l’un vers l’autre, s’ils sont assis ou debout, quels gestes ils font. • Choisissez un vecteur de communication non verbale – intonation, langage du corps – sur lequel vous vous concentrez pendant une journée entière. Dans le métro, au travail, quand vous observez votre famille, vos amis ou vos collègues, recherchez les occasions de vous détacher de la situation, ne serait-ce qu’une minute, pour être observateur et non participant. Et entraînez-vous aux trois premières étapes décrites ci-dessus, en vous concentrant sur le vecteur choisi. • Le lendemain, changez de vecteur et répétez l’exercice. SENSIBILITÉ AU CONTEXTE Voici un exemple d’exercice basé sur un source d’anxiété un patron énervant » • Dressez la liste des éléments et des comportements qui vous perturbent chez votre patron. Peut-être se plante-t-il devant vous à intervalles réguliers. Peut-être vient-il traîner près de votre bureau vers 16 h 55, pour être sûr que vous ne partez pas avec une minute d’avance. Peut-être juge-t-il de façon impitoyable tous les travaux que vous lui soumettez. Soyez aussi exact et détaillé que possible. • Ensuite, dans un contexte sécurisant chez vous, le week-end, convoquez peu à peu, délicatement, des images mentales associées à votre patron. Représentez-vous exactement à quoi il ressemble lorsqu’il vous observe à la fin de la journée. Imaginez son visage lorsqu’il lit vos rapports. • En même temps, faites un exercice de respiration profonde. Continuez jusqu’à ce que vous vous sentiez à l’aise et détendu alors même que vous imaginez le visage furieux de votre patron et sa façon de se planter devant vous. Consacrez un quart d’heure à cet exercice. Source Les profils émotionnels » de Richard Davidson disponible sur
La gestion des émotions passe avant tout par la mise en mots de ses ressentis, par l’expression de nos perceptions. Le support de la parole permet de mettre à distance certaines émotions trop envahissantes et de conscientiser des émotions restées à l’état brut parfois depuis l’enfance… L’intérêt de la verbalisation de l’émotion Nous ressentons des émotions tout au long de la journée peur, plaisir, désir, tristesse… celles si s’enchainent parfois rapidement. La plupart de ces ressentis échappent à notre conscience, nous traversent puis sont remplacés par d’autres pensées, d’autres perceptions. Pour vivre plus en lien avec ses émotions, la parole est un moyen de leur donner corps », de s’imprégner plus intensément de ce qui se joue au travers de l’émotion. La mise en mot peut se faire auprès d’une personne proche, d’un professionnel de la parole ou parfois simplement avec soi même… Le cadre nécessaire à la verbalisation On peut difficilement à la fois vivre une émotion plus ou moins intense et en même temps en comprendre la portée, mesurer la résonnance intérieure qu'elle peut génèrer en soi. Un cadre spécifique est donc nécessaire à la verbalisation de l’émotion. En effet, se concentrer sur une émotion nécessite calme, apaisement et temps disponible. Il est donc important de se trouver dans un contexte éloigné de l’agitation, des sollicitations ou autres entraves à la libre pensée bruits, sonneries…. Ensuite, l’interlocuteur doit lui aussi ou elle aussi se montrer suffisamment disponible à l’écoute et à l’accompagnement de la parole. Le processus de mise en mot de l’émotion Mettre en mot ses émotions répond au principe de libre association ». L’idée est de laisser aller les images qui viennent à l’esprit en lien avec l’émotion. Il peut s’agir de souvenirs partagés avec une personne que l’on a aimé, d’images spécifiques d’un moment de notre enfance ou encore de ressentis collectifs d’une émotion collective. Ce processus d’écoute de soi et de verbalisation permet alors de remonter le fil de l’émotion, d’en écouter ses origines potentielles qui peuvent être multiples… En cela, d’entrer plus en profondeur avec celle ci tout en discernant plus précisément les échos qui s'y associent.Noussommes donc des êtres émotionnels. Notre cerveau, qui priorise l’expérience directe, apprend grâce à l’émotion. Pourtant dans le contexte de travail en particulier, nous privilégions notre capacité de raisonnement et d’analyse y compris dans des situations qui nous demanderaient plutôt de nous fier à nos émotions, à notre