L'homme s'écroule en pleine course. Frappé d'une balle tirée de nulle part. Sa fille gît à ses côtés. Elle a été abattue la première. Descendu précipitamment d'une carriole, son fils est, lui aussi, fauché dans son élan. Après trois coups de feu mortels, le silence tombe sur la ferme des McBain. Un gamin sort en courant de la maison. Il a 7 ou 8 ans. Pas plus. C'est Timmy, le dernier de la famille. Il tient une peluche à la main, s'arrête devant la porte, terrorisé. Cinq hommes apparaissent d'on ne sait où. Ils portent des cache-poussière, ces longs manteaux qui les font ressembler à des fantômes. Tenus en main, les fusils sentent encore la poudre. Les tueurs s'avancent vers l'enfant. La caméra suit le chef de la bande de dos, à hauteur d'épaule. Impossible de voir son visage. Il donne l'impression de se déplacer au ralenti. L'homme s'arrête à quelques mètres de Timmy. La caméra le dépasse lentement, le frôle, le cadre de trois quarts. Le visage est sali par la poussière. La joue déformée par une chique. La bouche rayée par un sourire cynique. Le temps s'arrête. Son regard bleu, limpide, accentue le malaise. Un regard que tout le monde reconnaît. LIRE AUSSI >> Les Huit Salopards et The Revenant il était encore une fois dans l'Ouest Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Henry Fonda. La bonté personnifiée. Les valeurs de l'Amérique montées sur deux jambes. Le jeune Abraham Lincoln pour John Ford, le Faux coupable chez Hitchcock, le juré intègre de Douze Hommes en colère. Quelques secondes plus tard, cet homme, ce héros, dégaine son revolver et abat froidement le gamin. Le spectateur a déjà pris une bonne claque en voyant Fonda à la tête de sa bande de cache-poussière. Il en prend une seconde, plus violente, lorsque ce même Fonda se transforme en tueur d'enfant. Le rêve s'écroule. La conquête de l'Ouest se teinte de noir. Une page se tourne. Sergio Leone a réussi. Il était une fois dans l'Ouest vient de marquer l'histoire du cinéma. Et affirme, également, l'importance du film de genre comme vecteur des représentations politiques du monde. "Je voulais réaliser un ballet de mort en prenant comme matériaux tous les mythes ordinaires du western traditionnel le vengeur, le bandit romantique, le riche propriétaire, le criminel, la putain, dit-il à Noël Simsolo 1. A partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation." Sergio Leone est, à l'époque, le seul réalisateur à proposer un cinéma global, mondial, et à marier toutes ses influences européenne, américaine et asiatique. Une banalité aujourd'hui. Une révolution à l'époque. Aux portes du paradisLe réalisateur est un enfant de la balle, ce qui va plutôt bien à un amateur de westerns. Son père, Vincenzo Leone est d'abord comédien sous le pseudonyme de Roberto Roberti, puis réalisateur. Sa mère, Bice Walerian, de son vrai nom Edvige Valcarenghi, est actrice. Ensemble, mais chacun d'un côté de la caméra, ils tournent, en 1913, La vampire indienne, premier western italien de l'histoire. Autant dire que bébé Sergio, né le 3 janvier 1929, boit du cinéma dès le biberon. Dans la cour de l'école, il s'amuse à jouer aux cow-boys et à imiter Errol Flynn ou Gary Cooper. Il découvre aussi les burattini, nom donné aux marionnettes napolitaines. "Pendant nos séances de travail avec Bernardo [Bertolucci] et Sergio pour trouver l'histoire d'Il était une fois dans l'Ouest, nous jetions tous les trois nos idées sur la table, se souvient Dario Argento, coscénariste du film, aujourd'hui réalisateur. Puis, Sergio se levait et mimait tous les personnages. C'est ainsi que sont nées les plus belles scènes du film, comme le duel final, où Fonda fait un demi-tour complet sous l'impact de la balle pour venir mourir à deux centimètres de la caméra." Ce sens du spectacle - une seconde nature - lui ouvre les portes du paradis. Devenu, dans les années 50, le meilleur assistant-réalisateur d'Italie, Sergio Leone travaille avec ses compatriotes, bien sûr, mais également avec les réalisateurs américains venus tourner à Cinecittà . Il met le feu à Rome dans Quo Vadis, de Mervyn LeRoy et Anthony Mann, assiste Raoul Walsh pour les scènes de bataille d'Hélène de Troie, de Robert Wise, et emballe la course de chars du Ben-Hur de William Wyler. Du bruit, de la fureur, déjà . De film en aiguille, en 1960, Sergio Leone passe à la réalisation. D'abord un péplum, Le Colosse de Rhodes. Mais les échecs conjugués de Sodome et Gomorrhe, de Robert Aldrich, et du Guépard, de Luchino Visconti, plongent l'industrie cinématographique dans la crise. Les gros budgets sont à la diète. Maciste et Néron retournent aux oubliettes. Un nouveau genre arrive alors d'Allemagne via les adaptations des livres de Karl May, père de l'Indien Winnetou le western européen. Leone saute sur l'occasion, monte une coproduction avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, prend un nom américain, Bob Robertson - le "fils de Robert", en hommage au pseudonyme de son père - et choisit d'adapter, dans la poussière et les ponchos, Yojimbo, d'Akira Kurosawa, dans lequel un homme s'interpose entre deux bandes pour les réduire au silence. Le public acclame Pour une poignée de dollars. Et fait un triomphe au reste de la trilogie. Mais Leone veut déjà passer à autre chose. Il en a marre du western. Basta cosi. Tous les producteurs américains lui déroulent le tapis rouge. Il leur propose l'adaptation de The Hoods, un roman de Harry Grey, de son vrai nom Harry Goldberg, qui suit, à partir du début du XXe siècle, l'ascension de quatre petits malfrats. Son but plonger l'Amérique dans le film noir. Mais personne ne veut de cette histoire. On lui réclame un western. Le patron de Paramount, plus malin que les autres, lui laisse carte blanche, chose exceptionnelle à Hollywood. Et Leone cède. L'oeil bleu d'Henry Fonda"Pour Il était une fois dans l'Ouest, Sergio voulait se démarquer de ses westerns précédents, rappelle Dario Argento. Il souhaitait un film plus raffiné, plus mystérieux, avec une femme parmi les personnages principaux. Il a donc changé de scénaristes et nous a choisis, Bernardo et moi. J'étais critique de cinéma, j'avais 27 ans. Bernardo [27 ans également] avait réalisé un film, Prima della rivoluzione." Argento adore le cinéma d'aventure, Bertolucci connaît le western américain sur le bout du doigt. Ils discutent et déroulent les hommages - Le train sifflera trois fois pour la scène d'ouverture dans la gare, Johnny Guitare pour le personnage de Bronson, Le Cheval de fer, de John Ford... Le sujet se met en place. Il est temps de penser au casting. Pour le rôle de Frank, le tueur, Leone n'a qu'un nom en tête Henry Fonda. L'acteur ne le connaît pas, mais son ami Eli Wallach, le truand du Bon, la brute et le truand, lui dit beaucoup de bien du cinéaste. Fonda accepte après avoir vu la trilogie. Le premier jour du tournage, la star débarque avec des favoris noirs, une grosse moustache et des lentilles marron. Une vraie tête de méchant, selon lui. Le réalisateur lui demande gentiment de tout enlever. Fonda s'exécute, pas très content. Mais, après la scène du massacre de la famille McBain, lorsque Leone filme son regard bleu, l'acteur comprend ce que veut le metteur en scène. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Claudia DB-Paramount-Rafran-San MarcoPour le rôle de l'homme à l'harmonica, Rock Hudson et Warren Beatty lui font du pied, mais Leone veut Bronson. Il l'aura. Celui qu'il n'a pas, en revanche, c'est Eastwood. Leone souhaite donner à Clint, à Eli Wallach et à Lee Van Cleef les trois rôles de la première séquence de la gare, comme un clin d'oeil au Bon, la brute et le truand. Les deux derniers acceptent, mais Eastwood refuse. Déçu, le réalisateur engage trois autres comédiens. Un temps qui disparaîtEnnio Morricone et Sergio Leone se connaissent depuis l'enfance. Ils ont même usé les bancs de l'école ensemble. Le compositeur aux 400 bandes originales est de tous les westerns de son ami. "Leone laisse, chaque fois, la musique se frayer un chemin sur le devant de la scène, souligne Gans. Là encore, c'est inhabituel pour l'époque." Le thème de l'harmonica rend Morricone mondialement célèbre et ajoute une pierre définitive au culte de l'édifice. Chacun des quatre personnages principaux - Jill, l'Harmonica, Cheyenne, Frank - possède son propre thème et, pour la première fois, Leone fait jouer la musique sur le plateau pendant les scènes. Le tournage se déroule sans encombre, des studios de Cinecitta, en Italie, à Almeria, en Espagne, pour s'achever, au bout de quatre mois, par quelques plans à Monument Valley, aux Etats-Unis. Après six mois de montage, le film sort et se fait éreinter par la grande majorité de la critique française. Avant d'être plébiscité par le public. "L'avenir n'a pas d'importance pour nous", lance Frank à l'homme à l'harmonica avant leur duel. Effectivement. Alors que les deux hommes s'affrontent, le train arrive aux portes d'une ville en pleine construction. Le territoire des héros de l'Ouest est remplacé par une société naissante. Le pays tourne une page. Charles Bronson quitte un monde qu'il ne connaît plus et se retire de la scène. Jason Robards vient de mourir à ses pieds. Il faut maintenant partir. Un dernier regard sur un temps qui disparaît. L'homme à l'harmonica n'est plus à sa place mais il ne regrette rien. Il va juste s'en aller et laisser les hommes de bonne volonté construire un pays à venir. 1969, cette année-là 31 janvier sortie de La piscine, de Jacques Deray, qui signe les retrouvailles à l'écran de Romy Schneider et Alain Delon. 12 février Naissance du réalisateur américain Darren Aronofsky Black Swan 14 avril Oliver!, de Carol Reed, remporte cinq Oscars, dont celui du meilleur film. 23 mai If..., de Lindsay Anderson, reçoit la Palme d'or des mains du président du jury de Cannes, Luchino Visconti. 4 juin L'enfance nue, de Maurice Pialat, reçoit le prix Jean Vigo. 22 décembre mort du réalisateur autrichien naturalisé américain de L'ange bleu, Josef von Sternberg, pygmalion de Marlene Dietrich. *Conversations avec Sergio Leone, de Noël Simsolo éd. Petite bibiothèque des Cahiers du Cinéma. Article publié dans L'Express en septembre 2003. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Ressortie le 28 septembre 2016. Eric Libiot Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Ilétait une fois dans l'Ouest en Streaming. Disponible dans une option payante. Films - Westerns. Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres deError 403 Guru Meditation XID 274221301 Varnish cache server Jetravaillais sur le montage de Shutter Island quand j'ai participé à la restauration d'Il était une fois dans l'Ouest. À force de revoir les mêmes scènes, pour vérifier l'étalonnage des couleurs, je me suis surpris à pleurer tant j'étais ému par les visages des comédiens en gros plan, par les mouvements de la caméra, la simplicité des dialogues.
Il Ă©tait une fois dans l'Ouest C'era una volta il West Sergio Leone Italie / 1968 / 170 min D'après une histoire originale de Bernardo Bertolucci, Dario Argento et Sergio Leone. Avec Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards. En pleine rĂ©volution industrielle, le chemin de fer se dĂ©veloppe dans le Grand Ouest. Sur un quai de gare dĂ©sert, trois hommes armĂ©s attendent un voyageur, un Ă©nigmatique joueur d'harmonica. GĂ©nĂ©rique RĂ©alisateur Sergio Leone Assistant rĂ©alisateur Giancarlo Santi ScĂ©naristes Sergio Leone, Sergio Donati Auteur de l'oeuvre originale Bernardo Bertolucci d'après une histoire originale, Dario Argento d'après une histoire originale, Sergio Leone d'après une histoire originale SociĂ©tĂ©s de production Rafran Cinematografica, San Marco Cinematografica Producteur Fulvio Morsella Producteur exĂ©cutif Bino Cicogna Directeur de production Claudio Mancini Distributeur d'origine Les Artistes AssociĂ©s Directeur de la photographie Tonino Delli Colli Cadreurs Franco Di Giacomo, Giuseppe Lanci IngĂ©nieur du son Claudio Maielli Compositeur de la musique originale Ennio Morricone DĂ©corateur Carlo Simi Costumier Carlo Simi Maquilleur Alberto De Rossi Coiffeur Grazia De Rossi Monteur Nino Baragli Script Serena Canevari Coordinateurs des effets spĂ©ciaux Eros Bacciucchi, Antonio Molina Coordinateurs des effets sonores Luciano Anzellotti, Roberto Arcangeli, Italo Cameracanna Cascadeur John Landis Photographe de plateau Angelo Novi Interprètes Henry Fonda Frank, Claudia Cardinale Jill McBain, Charles Bronson Armonica, Jason Robards Manuel Gutierrez dit, "Cheyenne", Gabriele Ferzetti Morton, Frank Wolff Brett McBain, Keenan Wynn le shĂ©riff, Paolo Stoppa Sam, Marco Zuanelli un homme, Lionel Stander le barman, Jack Elam Snaky, Livio Andronico un homme, Al Mulock Knuckles, Woody Strode Stony, Salvatore Basile un homme, Aldo Berti un membre du gang de Frank, jouant au poker, John Frederick Jim, un membre du gang de Frank, Frank Braña un membre du gang de Frank, fumant la pipe, Dino Mele Harmonica, enfant, Enzo Santaniello Timmy McBain, MarilĂą Carteny Maureen McBain, Luigi Ciavarro un adjoint du shĂ©riff, Spartaco Conversi un membre du gang de Frank, Bruno Corazzari un homme, Paolo Figlia un homme, Michael Harvey le lieutenant de Frank, Stefano Imparato un homme, Frank Leslie un homme, Luigi Magnani un homme, Claudio Mancini le frère d'Harmonica, Antonio Molino Rojo un membre du gang de Frank, Enrico Morsella un homme, Umberto Morsella un homme, Tullio Palmieri le charpentier, Aldo Sambrell le lieutenant de Cheyenne, Renato Pinciroli un homme, Sandra Salvatori un homme, Conrado San MartĂn un homme, Simonetta Santaniello une femme, Claudio Scarchilli un homme, Giovanni Ivan Scratuglia un homme, Benito Stefanelli un lieutenant de Frank, Luana Strode la femme indienne, Dino Zamboni un homme, Fabio Testi un membre du gang de Frank
Unfilm de Sergio Leone : Trois hors-la-loi attaquent un mystérieux inconnu, surnommé «Hombre», dans une gare perdue de l'Ouest américain. Mais l'homme réussit à les éliminer. Il se met ensuite à jouer un air lancinant sur son harmonica. Pendant ce temps, le fermier McBain prépare une grande fête en l'honneur de Jill, la ravissante fille de saloon qu'il vient d'épouser. Dix anecdotes de tournage à propos du film de Sergio Leone, Il était une fois dans l'Ouest, diffusé ce lundi 13 août à 20h55 sur France Pour écrire Il était une fois dans l'Ouest, Sergio Leone a notamment fait appel aux jeunes scénaristes Dario Argento et Bernardo Bertolucci, qui allaient par la suite devenir eux aussi de grands Henry Fonda se laissa convaincre d'incarner pour la première fois un méchant à l'écran en visionnant à la suite les trois précédents films de Sergio Leone, qui avait déjà pensé à lui pour Et pour quelques dollars de plus le rôle fut finalement tenu par Lee Van Cleef.3. Le disque de la bande originale d'Il était une fois dans l'Ouest, signée Ennio Morricone, s'est vendu à l'époque en France à plus d'un million d'exemplaires. Pour mettre les acteurs dans l'ambiance, la musique était jouée sur le plateau durant le Désireux de faire la jonction avec son film précédent, Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone avait demandé à Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach de jouer les trois desperados qui attendent Harmonica Charles Bronson à la gare au début du film. Mais Eastwood a décliné l' Rock Hudson, Warren Beatty et Kirk Douglas avaient fait savoir leur désir de jouer dans Il était une fois dans l'Ouest. Les deux premiers lorgnaient sur le rôle principal, tenu par Charles Bronson. Kirk Douglas, lui, voulait celui de Cheyenne. Mais Leone lui a préféré Jason Robards, acteur shakespearien qu'il faillit virer illico quand celui-ci s'est présenté fin saoul à leur premier Quand il est arrivé aux Etats-Unis en 1968, Sergio Leone pensait en avoir fini avec le western et avait déjà en tête le scénario d'Il était une fois en Amérique, qu'il ne tournera que seize ans plus tard. Devant l'ampleur du projet, on lui a gentiment suggéré de réaliser un autre western et lui a décidé de faire un nouveau triptyque en ajoutant Il était une fois la Révolution en La construction de la ville de l'Ouest a coûté 250 000 dollars, soit à elle seule que le premier western de Leone, Pour une Poignée de Claudia Cardinale raconta que le "mystérieux" Charles Bronson faisait toujours bande à part sur le tournage, jouant avec une petite balle et ne parlant à Il était une fois dans l'Ouest a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab dans l'Utah ainsi qu'en Andalousie, comme ses trois précédents, dans la bourgade de La Calahorra et dans le désert de Tabernas. Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font ainsi la plus "longue" randonnée en cariole de l'histoire du cinéma puisqu'elle débute en Espagne, passe par Monument Valley et se termine à la ferme des McBain en Espagne Le public français a fait un triomphe à Il était une fois dans l'Ouest, qui a frôlé les 15 millions d'entrées, ce qui le classe toujours au septième rang des films les plus vus en salles. Inscrivez-vous à la Newsletter de pour recevoir gratuitement les dernières actualités .