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Latoilette mortuaire est une tradition qui remonte Ă Adam. Pour les musulmans, câest une obligation Ă la charge de toute la communautĂ©. Il sâagit dâun devoir que chaque musulman et
1Un corps qui a cessĂ© de vivre, cessĂ© de fonctionner, puisque ce qui caractĂ©rise la mort est lâarrĂȘt des fonctions vitales, va naturellement se transformer. 2Les rĂ©actions chimiques qui ne sont plus contrĂŽlĂ©es par lâorganisme, vont continuer dâĂ©voluer en suivant les lois gĂ©nĂ©rales de la chimie avec des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre impressionnantes pour les proches ; le refroidissement du corps, la rigiditĂ© cadavĂ©rique, la dĂ©shydratation. 3Il existe aussi une flore bactĂ©rienne qui est naturellement prĂ©sente sur le corps vivant avec une relation de type symbiotique. Cette flore bactĂ©rienne va se dĂ©velopper sur ce corps sans vie et entraĂźner des accumulations de gaz dans les viscĂšres qui sont Ă lâorigine dâodeurs, dâĂ©coulements, de gonflements, qui engendrent des transformations importantes du corps. 4En avançant dans le temps, on pourra observer lâarrivĂ©e dâanimaux nĂ©crophages qui sont attirĂ©s par ce corps sans vie. 5Et puis la dĂ©composition qui va, petit Ă petit, dĂ©structurer lâorganisme et rĂ©partir les constituants de cet organisme dans lâenvironnement. Câest lâapplication de la loi de Lavoisier Rien ne se perd, rien ne se crĂ©, tout se transforme ». 6Mais il est vrai que ces Ă©volutions naturelles et leurs consĂ©quences sont trĂšs difficiles Ă supporter pour ceux que jâappellerai les survivants » ; les proches, lâentourage, voire, sur un plan symbolique, la sociĂ©tĂ©. 7MĂȘme sâil ne vit plus, le mort existe. Il existe pour ses proches, câest une personne qui fait partie de leur histoire et par son corps inerte, il est encore lĂ . 8Les transformations du corps qui vont altĂ©rer le dĂ©funt vont modifier pour les survivants la perception quâils ont de la personne dĂ©funte. On peut mĂȘme imaginer que le mort devienne potentiellement dangereux ou menaçant pour ses proches. 9Ce qui est une rĂ©alitĂ© biologique, avec le dĂ©veloppement important des germes, peut ĂȘtre aussi une menace symbolique. Le mort peut faire peur, surtout dans notre sociĂ©tĂ© oĂč la mort est devenue taboue, lâidĂ©e de cohabiter avec ce quâil faut bien appeler un cadavre, est quelque chose qui effraie la plupart dâentre nous. 10Pour faire face Ă cette menace ou ce danger, il est possible dâapporter des rĂ©ponses qui vont permettre de cohabiter un temps avec le dĂ©funt ; câest pour cela que lâon est amenĂ© Ă prendre soin du mort. 11Le fait de prendre soin dâun dĂ©funt peut rĂ©pondre Ă diffĂ©rents objectifs. 12Celui de permettre de neutraliser le risque, Ă la fois biologique et symbolique, que le dĂ©funt reprĂ©sente pour les survivants. 13Câest Ă©galement, en prenant soin du mort, lui conserver ou lui rendre son statut de personne. 14Câest vrai que la mort a mis du dĂ©sordre et le fait de toiletter un dĂ©funt, de lâhabiller, va permettre aux autres de le revoir dans des conditions dĂ©centes. 15Le mort dont on a pris soin, le dĂ©funt pourra avoir une relation sociale. Ou plutĂŽt, ses proches pourront Ă©tablir ou rĂ©tablir une relation sociale avec lui ; on peut revenir le voir, le toucher, lui parler et conserver ainsi le souvenir de la personne que lâon avait connue. 16Prendre soin du mort, peut aussi le prĂ©parer Ă partir. Je nâen parlerai pas plus avant puisque câest ce qui sera abordĂ© lors de la confĂ©rence consacrĂ©e au temps des funĂ©railles mais câest vrai que dans certaines civilisations ou dans certaines reprĂ©sentations de lâaprĂšs-mort, le dĂ©funt doit voyager dans lâau-delĂ . Il est alors important de lâhabiller, de le chausser, de lui permettre de bien cheminer » et câest ce qui sera fait lors de la toilette ou du soin. 17Il y a aussi des rĂ©ponses rituelles mais je laisse les personnes qui vous parleront des cultes, aborder le sujet. Je vais mâattacher aux rĂ©ponses matĂ©rielles que lâon peut apporter pour prendre soin du corps, ce qui va permettre au vivant de cohabiter avec le dĂ©funt. 18Les premiĂšres rĂ©ponses mise en Ćuvre, les plus simples et les plus anciennes, consistent Ă laver le corps, Ă lâhabiller et Ă le parfumer. Ces gestes sont toujours mis en Ćuvre actuellement dans le cadre des toilettes rituelles, mais aussi pour redonner au dĂ©funt lâapparence quâil avait de son vivant. 19Laver, habiller un dĂ©funt, câest remettre de lâordre lĂ ou la mort a mis du dĂ©sordre, câest nettoyer un corps qui sâest trouvĂ© souillĂ© suite Ă lâarrĂȘt des fonctions vitales, suite Ă des Ă©coulements de matiĂšres organiques. 20Câest aussi de remĂ©dier Ă la rigiditĂ© cadavĂ©rique qui est apparue et qui donne au corps une position incongrue ou effrayante. Lors de la toilette ou du soin, on y remĂ©diera en massant les membres. On retrouve ainsi la libertĂ© des articulations et on repositionne le corps dans une attitude qui permet de lui rendre son humanitĂ©. Les bras seront allongĂ©s le long du corps ou les mains jointes avec les doigts croisĂ©s ou toute autre position correspondant aux attentes de la famille. 21Câest aussi lâhabiller avec des vĂȘtements qui ont du sens ; avec des vĂȘtements propres ou neufs ou des vĂȘtements qui correspondent Ă lâhistoire de la personne et celle de la famille et des survivants. 22Ces gestes sont assurĂ©s le plus souvent par le personnel soignant quand le dĂ©cĂšs survient Ă lâhĂŽpital. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre rĂ©alisĂ©s par le personnel des entreprises de services funĂ©raires. Il faut se rappeler quâauparavant, ces gestes relevaient de lâentraide de voisinage, câĂ©tait lâentourage du dĂ©cĂ©dĂ© qui les pratiquaient, pas toujours lâentourage le plus proche, sous le coup du choc affectif mais des voisins et des voisines qui venaient toiletter le corps, souvent Ă charge de revanche. Cela faisait partie de lâorganisation, de la vie sociale. 23Câest quelque chose qui est devenu aujourdâhui trĂšs rare et de plus en plus les soins, mĂȘme les plus simples, vont ĂȘtre effectuĂ©s par des personnes extĂ©rieures au cercle des proches, les personnels soignants dans les hĂŽpitaux ou les professionnels du funĂ©raire qui rĂ©pondent ainsi aux demandes des familles. 24Ces gestes simples, qui sont importants, nâapportent cependant que des rĂ©ponses qui sont limitĂ©es dans le temps puisque nous avons vu que le corps allait naturellement se transformer. 25En rĂšgle gĂ©nĂ©rale la premiĂšre toilette va permettre de garder lâintĂ©gritĂ© du corps sur les 24 heures, au mieux les 48 heures, qui suivent le dĂ©cĂšs. 26Si lâon veut pouvoir garantir une cohabitation un peu plus confortable sur une pĂ©riode un peu plus longue, il faut mettre en Ćuvre dâautres procĂ©dĂ©s. 27Les plus courants sont ceux qui consistent Ă refroidir le corps. Pourquoi ? Parce que le froid va ralentir le dĂ©veloppement bactĂ©rien, donc retarder les phĂ©nomĂšnes consĂ©cutifs Ă ce dĂ©veloppement. 28Il existe diffĂ©rents moyens. 29Le plus ancien est lâutilisation de tables en pierre sur lesquelles on laisse couler un filet dâeau pour les refroidir et sur lesquelles on dĂ©posait les corps morts. Câest ce quâon trouvait dans les morgues, au xixe siĂšcle. 30Les Ă©quipements plus modernes que lâon trouve maintenant dans les chambres mortuaires ou les chambres funĂ©raires, sont des cases rĂ©frigĂ©rĂ©es dans lesquelles on dĂ©pose les corps qui se trouvent dans une atmosphĂšre suffisamment froide autour de + 6° centigrade pour ralentir le dĂ©veloppement bactĂ©rien. 31Il peut y avoir aussi des applications de glace carbonique, qui permettent aux corps de rester dans un espace banal, un domicile par exemple, mais plus souvent, maintenant, des lits ou des tables rĂ©frigĂ©rĂ©s qui permettent Ă©galement de refroidir le corps. 32Ces techniques sont efficaces mais elles ont aussi des limites en ce qui concerne lâaspect esthĂ©tique du dĂ©funt certains signes consĂ©cutifs au dĂ©cĂšs ne connaissent pas de rĂ©ponses avec ces procĂ©dĂ©s de refroidissements. Les lividitĂ©s cadavĂ©riques, la dĂ©shydratation vont sâaccentuer. 33Une autre technique est ce quâon appelle le soin de thanatopraxie. Câest une technique qui dĂ©coule en fait de la prĂ©servation des piĂšces anatomiques telle quâelle sâest dĂ©veloppĂ©e Ă partir de la seconde moitiĂ© du xviie siĂšcle. Câest tout Ă fait diffĂ©rent des techniques de lâembaumement Ă©gyptien. 34La pratique de la thanatopraxie sâest dĂ©veloppĂ©e en France Ă partir des annĂ©es 1960. 35Pour en parler rapidement, elle consiste en lâinjection dâun fluide conservateur dans le circuit vasculaire, suivi dâun drainage sanguin, puis dâune ponction des viscĂšres, prĂ©alablement Ă la diffusion dâun liquide aseptisant dans les cavitĂ©s thoraciques et abdominales, qui va neutraliser toute la flore bactĂ©rienne qui sây trouve. 36Lâobjectif de ces soins est de dĂ©truire cette flore bactĂ©rienne dont le dĂ©veloppement a des consĂ©quences importantes dans la dĂ©composition, de stabiliser les tissus corporels et surtout de rendre et de conserver au dĂ©funt un aspect qui est familier Ă ses proches. 37Câest ce qui leur permettra de pouvoir rester avec le dĂ©funt dans une atmosphĂšre tout Ă fait normale, habituelle. Ăa peut ĂȘtre autant au domicile que dans un salon dâune chambre funĂ©raire oĂč les familles pourront rendre des visites au dĂ©funt, le temps que les funĂ©railles sâorganisent. 38Câest un processus temporaire, qui ne vise pas une momification du corps, mais qui lui conserve son aspect pour une quinzaine de jours, ce qui rĂ©pond tout Ă fait aux impĂ©ratifs rĂ©glementaires puisque, en France, un dĂ©funt doit ĂȘtre inhumĂ© ou crĂ©matisĂ© dans les six jours non compris dimanche et jours fĂ©riĂ©s qui suivent le dĂ©cĂšs. 39La famille a ainsi tout Ă fait le temps dâentretenir une derniĂšre relation, mĂȘme Ă sens unique, avec le dĂ©funt. 40Lâutilisation de ces diffĂ©rentes techniques se traduit aujourdâhui dans la rĂ©alisation des obsĂšques. On sâaperçoit que, de plus en plus, la durĂ©e pour organiser les obsĂšques tourne autour de quatre Ă cinq jours aprĂšs le dĂ©cĂšs dans les annĂ©es 1950, câĂ©tait de lâordre de deux jours. 41On a aujourdâhui la possibilitĂ© dâavoir le temps â et on le prend â dâamĂ©nager la pĂ©riode pour dire adieu au dĂ©funt. 42VoilĂ , pour un rapide tour dâhorizon, les soins que lâon peut apporter au dĂ©funt dans ce temps qui est intimement contigu au temps du mourir et qui va permettre aux survivant de passer Ă lâĂ©tape qui va suivre, celle du temps des funĂ©railles.
Si dâordinaire, les procĂ©dures lors dâun dĂ©cĂšs peuvent faire lâobjet dâune rĂ©flexion en institution, et en particulier en EHPAD, ces enjeux sont exacerbĂ©s avec la crise sanitaire qui modifie les conditions autour du dĂ©cĂšs, le traitement des corps potentiellement contaminĂ©s et contaminants, et affecte de fait les rituels qui entourent la mort.
Le Lavage Mortuaire En Islam â destinĂ© Toilette Mortuaire Wallpaper Le Lavage Mortuaire En Islam â destinĂ© Toilette Mortuaire Salle De Bain September 4, 2020 GĂ©nial Toilette Mortuaire vous motiver Ă ĂȘtre utilisĂ© dans votre manoir conception et style plan avenir prĂ©visible DĂ©licieux Ă vous notre blog sur ceci pĂ©riode Nous allons scomment vous sur Toilette Mortuaire. Et aprĂšs cela, ceci peut ĂȘtre le initial impression Qu'en pensez-vous graphique mentionnĂ© plus haut? est habituellement que impressionnant. si vous vous sentez par consĂ©quent, je suis dĂ©montrer nombre photographie tout recommencer dessous ci-dessous Spectaculaire Toilette Mortuaire Nombre post ID 95018 Stay merveilleux et merci de visiter mon blog, l'article ci-dessus depuis le dĂ©but nouvelle photographie premier Toilette Mortuaire publiĂ© par Anas Hermes Ă October, 1 2020.
Ilsse sont mis d'accord sur le fait que si le mort fait sortir quelques souillures aprÚs le lavage et avant l'ensevelissement, il faut laver l'impureté. Ils se sont mis en désaccord sur le fait de
Dansle cas d'un décÚs dans une collectivité éloignée et isolée, il se peut que les dépouilles soient conservées dans le foyer familial immédiatement aprÚs le décÚs. Si personne n'y touche, ces dépouilles ne présentent pas de risque de transmission aux autres. Dans certains cas, la dépouille sera ensuite déplacée par des membres de la communauté lorsqu'il n'y a pas d
Cequi est obligatoire de faire pour le mort : Il est obligatoire pour ceux qui sont en présence du mort, que ce soit sa famille ou toute autre personne, de faire quatre choses vis-à -vis du mort :
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peut on toucher un mort apres le lavage mortuaire