Avantde devenir un accessoire mode incontournable des vacances à la plage, le paréo est en fait un vêtement polynésien. Ce morceau de tissu coloré est utilisé par les hommes comme un pagne, enroulé autour de leur taille, tandis que les femmes font preuve d'ingéniosité pour le nouer de façon élégante et pratique pour couvrir leur corps.
Un jeune homme insaisissable Le premier jour d'un long voyage Frédéric-Louis Sauser naît le 1er septembre 1887 dans une famille bourgeoise de La Chaux-de-Fonds en Suisse. Son père est homme d’affaires, sa mère est au foyer. Il a un frère et une sœur. Une enfance errante Le père de Frédéric-Louis veut s’imposer comme importateur de bière à Naples. C’est un échec cuisant, mais Frédéric-Louis est tombé amoureux de la région. La famille y reste deux ans 1894-1896, avant d’être rapatriée par l’ambassade de Suisse. Au retour 1897, Frédéric-Louis va à l’école à Bâle, puis est envoyé dans un pensionnat en Allemagne pour y apprendre la langue germanique. Sa détestation de l’école, déjà prononcée, devient sans limites, de même que son aversion pour les Teutons. Que faire de cet olibrius ? Son père lui fait entreprendre des études à l'École de commerce de Neuchâtel 1902. Il n’aime pas cela non plus. La Russie révèle un poète En 1904, ça y est ! Freddy prend le large, tout seul. L’adolescent part pour la Russie, laquelle s’apprête à connaître sa première révolution. Il se rend à Saint-Pétersbourg, chez Leuba, un horloger suisse 1905-1907. Il fréquente de jeunes révolutionnaires et, assidûment, la bibliothèque impériale où il se lie avec un bibliothécaire. Celui-ci l’incite à persévérer dans la voie de la poésie. C’est dans ce contexte qu’il rédige La Légende de Novgorod ou de l'or gris, un premier texte édité en 14 exemplaires que l’on a longtemps cru perdu. Ce n’est qu’en 1996 qu’un Bulgare en découvre un exemplaire. Quoique discutée, son authenticité est reconnue. Tout comme celle de ce voyage sur la ligne ferroviaire du Transsibérien que l’écrivain racontera plus tard, en changeant souvent de version. En compagnie d’un certain Rogovine, il serait parti trafiquer en Sibérie, en Asie centrale, en Perse… Il y a au moins une chose dont on est sûr il est tombé amoureux d’Hélène, qui disparaîtra brûlée vive dans son lit en 1907, alors que Frédéric-Louis est revenu en Suisse. La vie de bohème d’un bout à l’autre de l’Europe De retour en Suisse, Frédéric-Louis reprend des études à Berne. Médecine, philo… Insatisfait, il a cependant le bonheur de rencontrer Féla Poznanska avec laquelle il fuit de nouveau. Le voici à Bruxelles, à Anvers, à Londres sans doute – où il prétendra avoir eu comme ami un certain Charles Chaplin… –, puis à Paris où le poète poursuit sa vie de bohème. Dans la capitale française, il fréquente les milieux anarchistes et se lie notamment avec Victor Serge, futur bolchevik. En 1911, Féla part pour l’Amérique et Frédéric-Louis retourne à Saint-Pétersbourg, qu’il quittera rapidement pour rejoindre sa bien-aimée à New York. Naissance de Blaise Cendrars à New York Frédéric-Louis poursuit son chemin en roue libre. Quasi asocial, il est déterminé à devenir un écrivain digne de ce nom. Il vit dans la misère. Féla enseigne dans une école anarchiste. C’est sous l’emprise de la faim et de la fièvre qu’il rédige Les Pâques à New York, un long poème qu’il signe du nom de Blaise Cendrars. Je suis le premier de mon nom, puisque c'est moi qui l'ai inventé. » Seigneur, la foule des pauvres pour qui vous fîtes le Sacrifice Est ici, parquée, tassée, comme du bétail, dans les hospices D’immenses bateaux noirs viennent des horizons Et les débarquent, pêle-mêle, sur les pontons. Il y a des Italiens, des Grecs, des Espagnols, Des Russes, des Bulgares, des Persans, des Mongoles. Ce sont des bêtes de cirque qui sautent les méridiens. On leur jette un morceau de viande noire, comme à des chiens. C’est leur bonheur à eux que cette sale pitance. Seigneur, ayez pitié des peuples en souffrance. Extrait des Pâques à New York. Dans le bouillon de culture parisien Cendrars ne tient décidément pas en place. En 1912, le revoici à Paris. Il demeure dans le Quartier latin, dans les locaux de la revue Les Hommes nouveaux qu’il a cofondée. Il fréquente l’avant-garde des arts et lettres de l’époque Guillaume Apollinaire, Marc Chagall, Fernand Léger… Et puis la peintre Sonia Delaunay, avec laquelle il réalise en 1913 un livre simultané » sur une pièce de papier de deux mètres de haut, texte et peinture se partageant l’espace. Ils l’intitulent Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. En ce temps-là, j'étais en mon adolescence J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J’étais à seize mille lieues du lieu de ma naissance J’étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle … J’ai vu J’ai vu les trains silencieux les trains noirs qui revenaient de l’Extrême-Orient et qui passaient en fantôme Et mon œil, comme le fanal d’arrière, court encore derrière ces trains À Talga cent mille blessés agonisaient faute de soins J’ai visité les hôpitaux de Krasnoïarsk Et à Khilok nous avons croisé un long convoi de soldats fous J’ai vu dans les lazarets les plaies béantes les blessures qui saignaient à pleines orgues Et les membres amputés dansaient autour ou s’envolaient dans l’air rauque L’incendie était sur toutes les faces dans tous les cœurs Extrait de Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. La guerre en Champagne Blaise épouse Féla en 1914 et le couple s’installe à Forges-par-Barbizon Seine-et-Marne. Ils ont un fils, Odilon, suivi par Rémy en 1915 et Miriam, sa future biographe, en 1919. La guerre est déclarée et Cendrars se rallie à l’union contre l’envahisseur boche ». Il signe un Appel à tous les étrangers destiné à inciter ces derniers à s’engager pour la France. Pour sa part, il intègre la Légion étrangère. Sur le front, il est blessé au bras droit par une mitrailleuse le 28 septembre 1915. On l’ampute au-dessus du coude. Démobilisé et démoralisé, il passe une année d’errance alcoolisée dans les rues de Paris. En 1916, il est naturalisé français. Le poète devient romancier au Brésil Un début de reconnaissance Épouse et enfants s’installent au hameau de La Pierre à Méréville Essonne, tandis que Blaise, peu attiré par la vie de famille, rencontre l’actrice Raymone Duchâteau qui partagera sa vie. À Paris, il s’impose dans l’intelligentsia moderniste. Sensible au dadaïsme, puis au surréalisme, Cendrars n’a jamais aimé marcher au pas et se tient à l’écart des groupes qui constituent ces courants. Bien que ses poèmes J’ai tué, Dix-neuf Poèmes élastiques… lui apportent une reconnaissance de ses pairs, ils ne l’enrichissent pas. Cendrars s’en sort tant bien que mal. Durant plusieurs années, il fait des allers-retours entre la capitale et le sud de la France où on l’invite et où il écrit. À défaut de partir… Codirecteur aux Éditions de la Sirène avec Jean Cocteau, Cendrars publie Le Panama ou les aventures de mes sept oncles. Ce poème évoque le grand scandale financier du début du XXème siècle et la destinée des pseudo-oncles du narrateur. Les récits intègrent des cartes des lignes de chemins de fer. L’ouvrage original prend d’ailleurs la forme d’un guide de voyage. Celui-ci décline toutes les destinations vers lesquelles il ne peut aller. Je tourne dans la cage des méridiens comme un écureuil dans la sienne Tiens voilà un Russe qui a une tête sympathique Où aller Lui non plus ne sait pas où déposer son bagage À Léopoldville ou à la Sedjérah près de Nazareth chez M. Junod ou chez mon vieil ami Perl Au Congo en Bessarabie à Samoa Je connais tous les horaires Tous les trains et leurs correspondances L’heure d’arrivée l’heure du départ Tous les paquebots tous les tarifs et toutes les taxes Extrait de Panama ou les aventures de mes septs oncles. Tenté par le cinéma Cendrars conçoit le livret du ballet La Création du monde sur une musique de Darius Milhaud pour les Ballets suédois et travaille pour le cinéma avec Abel Gance J’accuse, La Roue. Il se rend à Rome pour réaliser son propre film, mais le projet échoue. En 1918, il trouve une petite maison des champs » où s’installer, au Tremblay-sur-Mauldre Yvelines. L’Afrique rêvée Les arts africains fascinent déjà les plasticiens depuis une quinzaine d’années lorsque Blaise Cendrars fait éditer son Anthologie nègre en 1921. Il s’agit de contes et légendes recueillis auprès de colons et de missionnaires. La prise en considération de cette littérature orale est un acte très audacieux pour l’époque. Mythologiques, merveilleux, humoristiques, ces récits fascinent l’écrivain par leur poésie. Ce travail est aussi sans doute un moyen de patienter avant de partir pour le grand Sud. Éternellement fauché, Cendrars va pourtant réussir à concrétiser ses rêves. Les voyages au Brésil En 1924, Blaise Cendrars effectue son premier séjour au Brésil. Il est invité par un milliardaire, Paul Prado, à se rendre au pays du bois de Brésil, celui dont on fait des braises et qui devient cendres. Le coup de foudre est immédiat il fait une halte à Rio, puis débarque à São Paulo, où, rapidement, il est adulé et traité comme un grand écrivain, au point de faire l’objet de nombreux articles dans la presse. Parmi ses amis modernistes locaux figurent le théoricien du cannibalisme » culturel Oswald de Andrade et Sergio Buarque de Holanda le père du chanteur Chico Buarque. Il fera de nombreuses virées dans l’intérieur des terres, où il sera fasciné par tout ce qu’il vivra et verra. Voici sa vision de São Paulo J’adore cette ville Saint-Paul est selon mon cœur Ici nulle tradition Aucun préjugé Ni ancien ni moderne Seuls comptent cet appétit furieux cette confiance absolue cet optimisme cette audace ce travail ce labeur cette spéculation qui font construire dix maisons par heure de tous styles ridicules grotesques beaux grands petits nord sud égyptien yankee cubiste … Tous les pays Tous les peuples J’aime ça Extrait de Saint-Paul, in Feuilles de route. Le passage au roman Ce premier voyage au Brésil, si riche en manifestations de reconnaissance, est décisif. Cendrars se lance dans le récit romanesque, auquel il pensait depuis longtemps. Ses malles et ses neurones sont pleins d’histoires à raconter. En 1924, il sort Kodak, un dernier recueil de poèmes, réalisé à partir de phrases du Mystérieux docteur Cornelius, un roman de Gustave Le Rouge. Cendrars applique ainsi le principe de l’échantillonnage si cher aux musiciens hip hop et électro d’aujourd’hui. Publié en 1925, son premier roman est un best-seller mondial. L’Or raconte l’épopée du Suisse Johann August Suter en Californie au milieu du XIXème siècle. San Francisco. La Californie. Suter ! Les trois noms faisaient leur tour du monde, on les connaissait partout, jusque dans les villages les plus reculés. Ils réveillaient les énergies, les appétits, la soif de l’or, les illusions, l’esprit d’aventure. Extrait de L'Or. Des histoires en rafales L’Or est suivi par Moravagine et Dan Yack, deux autres récits retraçant la destinée d’aventuriers. L’un est une sorte de serial killer, l’autre un idéaliste qui entraîne trois jeunes Russes sur l’îlot glacé de Struge. Paraissent ensuite d’autres romans et essais L’Eubage, Une Nuit dans la forêt, Aujourd'hui, Vol à voiles… Vous en avez assez de la vie que vous menez ? Moi aussi. Voici ce que je vous propose. … J’ai un schooner à vapeur de 192 tonneaux, The Old William, qui lève l’ancre à Liverpool …. Je serai à bord. Rejoignez-moi. The Old William ravitaille nos flottes de baleiniers dans les mers du Sud …. Eh bien, moi je vous y mène. Cela vous va-t-il ? Je vous offre un voyage autour du monde et un établissement, mettons d’un an, dans une île qui ne sera qu’à nous quatre. Extrait de Dan Yack. Nouveau cap en vue À présent romancier à succès, Blaise Cendrars s’apprête cependant à aborder une fois de plus un nouveau genre d’écriture. Un reporter peu académique Des sujets de reportages éclectiques Les méchantes langues prétendent que le journalisme mène à tout à condition d’en sortir. Mais il arrive que la poésie et le roman vous entraînent dans l’art du reportage. Un art que Cendrars pratique à sa manière Un reporter n’est pas un simple chasseur d’images, il doit savoir capter les vues de l’esprit. » De 1930 à 1939, l’écrivain aborde toutes sortes de sujets. Il commence, pour Vu, par une enquête sur l’affaire Jean Galmot. Cet homme d’affaires périgourdin établi en Guyane a, nous explique Cendrars, fait l’objet d’un complot d’oligarques en raison de son intrépidité et de son implication dans la politique locale. Sa mort est des plus suspectes Rhum. Cendrars livre aussi des histoires de truands à Excelsior Panorama de la pègre. De notre envoyé spécial… À la demande du jeune Pierre Lazareff, qui vient de prendre les rênes du quotidien Paris-Soir, Cendrars effectue en 1933 un retentissant reportage à bord du Normandie. Durant la traversée inaugurale de ce prestigieux paquebot transatlantique, il fait partager à ses lecteurs la vie des machinistes. Ce sont les soutes qui l’intéressent, pas les salons luxueux ! L’année suivante, L’Or ayant été adapté au cinéma, Cendrars se rend à Los Angeles pour le lancement du film. Il en profite pour réaliser un reportage sur Hollywood, la Mecque du cinéma. Histoires vraies Ses derniers reportages, mêlés à des nouvelles fortement autobiographiques, seront réunis dans Histoires vraies 1938, La Vie dangereuse 1939, D'Oultremer à Indigo 1940. Histoires vraies ? Il faut toujours garder à l’esprit, lorsqu’on lit Cendrars, que l’on a affaire à un écrivain chez qui l’imagination est au pouvoir. Dans ses récits, rêves et réalités s’amalgament. Et de cette fusion naissent des récits auxquels on croit, envoûté que l’on est par le produit de son sens aigu de l’observation, de son érudition – il fut un insatiable lecteur d’ouvrages de voyage et de géographie, notamment –, et de sa grande intelligence des passions humaines. Ainsi, Fébronio nous bouleverse. C’est l’histoire d’un tueur en série de Rio que Cendrars dit avoir rencontré à l’occasion de la visite d’une prison en compagnie d’Albert Londres, lorsque celui-ci vint chercher Dieudonné, le bagnard évadé voir notre dossier consacré à Albert Londres. Cendrars entend nous faire pénétrer dans l’esprit tourmenté du terrifiant Fébronio, un Afro-brésilien illuminé qui a tué de jeunes garçons. Quand … couché sur une plage il entendait s’ébattre autour de lui et rire à gorge déployée les prestigieuses femmes blanches, les insouciantes mulâtresses cariocas, les ribambelles des heureux petits enfants, dont des cohortes de négrillons ressemblant à des angelots que leurs mères trempaient dans la vague et élevaient dans la lumière comme une offrande, Fébronio fermait les yeux, pris d’un vertige qui n’était pas seulement dû à son estomac creux. … Enfin son regard se fixait sur le Pain de Sucre, ce cône de granit, qui des profondeurs de l’océan, d’un seul jet, jaillissait dans les profondeurs de l’azur, comme un rêve de pierre émergeant d’une frange d’écume et d’un ourlet de palmiers, comme un trône, une table de pierre, un autel de sacrifice, dressé face à la capitale du Brésil, comme un lieu désigné, délectable, préétabli. Extrait de Fébronio. De nouveau la guerre Quand la guerre est déclarée en 1939, Cendrars renonce à un tour du monde qu’il devait effectuer à bord d’un voilier. Il devient le correspondant de guerre de Paris-Soir à Arras auprès de l’armée britannique. Ses reportages sont publiés dans Chez l’Armée anglaise, un livre qui lui vaut d’être recherché par l’occupant allemand. Réfugié à Aix-en-Provence, il s’abstient d’écrire jusqu’à ce que la guerre prenne un nouveau tournant. En revanche, il étudie la vie des saints à la bibliothèque du couvent de Saint-Maximin Var. À partir de 1943, Cendrars se consacre à la rédaction de ses mémoires L'Homme foudroyé 1945, La Main coupée 1946, Bourlinguer 1948, Le Lotissement du ciel 1949. Le Bourlingueur Dans Bourlinguer, Cendrars revient sur ses aventures passées en évoquant des choses vues, vécues et imaginées dans des ports. On doit d’ailleurs à cette œuvre la popularisation de ce verbe issu du vocabulaire des marins. À son énoncé, surgit l’image quasi mythologique du bourlingueur sans attaches ni préjugés, avide de rencontres, curieux de tout et ouvert à toutes les propositions… Dans le premier récit de cet ouvrage, il nous offre un souvenir d’enfance. Nous sommes avec lui sur le bateau qui le mena d’Alexandrie à Naples. J’avais quatre ou cinq ans », écrit-il. Il a convaincu un marin de le cacher afin de pouvoir poursuivre le voyage jusqu’en Amérique. Je me souviens que lorsque Domenico vint me tirer de mon sommeil je nous croyais arrivés à New York et que ma désillusion fut immense lorsque Domenico, qui me serrait fortement dans ses bras, traversa le pont avant et se mit à gravir l’échelle qui menait à la passerelle éclairé de l’Italia où [m’attendait] maman …. Un autre enfant se fût débattu, eût pleuré, crié, égratigné avec les ongles le visage de cette canaille de matelot qui avait trahi. Certes, l’envie ne me manquait pas … ; mais je ne disais rien, je retenais mon souffle. … Ma mère me serrait sur son cœur. J’étais malheureux. Puis je tombai malade. - Vous savez, ce n’est rien, dit le docteur. … Une infusion le soir ou un peu d’eau de fleur d’oranger, quelques gouttes, ça suffit, ça fait dormir… Extrait de Naples. Le bout du monde Et le bourlingueur se remarie. Le 27 octobre 1949, il épouse Raymone Duchâteau. Cette même année, il écrit La Banlieue de Paris en vis-à-vis des photographies de Robert Doisneau. Installé à Saint-Ségond, près de Villefranche-sur-Mer Alpes maritimes en 1948, il quitte cette villégiature pour retourner à Paris deux ans plus tard. En 1956, paraît son dernier roman, Emmène-moi au bout du monde !, l’histoire d’une comédienne en partie inspirée par la vie intrépide de Marguerite Moreno. Très malade, il est atteint de crises d’hémiplégie qui le paralysent du côté gauche, celui de sa main. Il parvient avec difficulté à écrire de nouveau. Mais peu de temps après avoir été décoré par cet autre aventurier qu’était André Malraux, lequel était alors ministre, il meurt le 21 janvier 1961. Blaise Cendrars est enterré au cimetière des Batignolles à Paris. En 1994, il reprend la route, mais cette fois pour un nouveau caveau à Tremblay-sur-Mauldre où il demeure actuellement. Qui sait ? Peut-être va-t-il encore repartir, ce sacré bourlingueur ! Pour aller encore plus loin Livres Les écrits de Blaise Cendrars - Tout autour d’aujourd'hui, œuvres complètes en quinze tomes, édition critique établie par Claude Leroy. Éditions Denoël, 2001-2006. - Les éditions Fata Morgana et Honoré Champion éditent de leur côté certains ouvrages. Les classiques en poche - Chez Gallimard, collections Folio », Poésie » et Jeunesse ». - Chez Grasset, collection Les Cahiers rouges ». - Au Livre de Poche, collection Biblio Romans » À propos de Blaise Cendrars - Blaise Cendrars. La vie, le verbe, l'écriture, de Miriam Cendras. Éditions Denoël, nouvelle édition, revue et augmentée en 2006. La biographie la plus copieuse sur l’écrivain, par sa fille. - Doisneau rencontre Cendrars, éditions Buchet-Chastel, 2006. Photographies de Robert Doisneau, textes de Blaise Cendrars. Évocation de l’amitié qui lia le jeune photographe d’alors et l’écrivain qui ont réalisé ensemble un travail sur la banlieue de Paris. Évocation de l’amitié qui lia le jeune photographe d’alors et l’écrivain qui ont réalisé ensemble un travail sur la banlieue de Paris. - L'Homme que fut Blaise Cendrars, de Albert T’Serstevens, éditions Arléa, 2004. Un portrait enlevé et amical de l’écrivain-voyageur par l’un de ses pairs qui l’a connu dès ses jeunes années. Publié la première fois en 1972. - Aujourd'hui, Cendrars part au Brésil, de Jérôme Michaud-Larivière, Éditions Fayard, 2003. L’auteur suit les chemins pris par Cendrars au Brésil et évalue l’importance des séjours de l’écrivain dans ce pays sur son œuvre. - Brésil. L’Utopialand de Blaise Cendrars, dirigé par Maria Teresa de Freitas et Claude Leroy, avec des textes inédits de Blaise Cendrars, éditions de L’Harmattan, 1998. Ce qui a passionné Cendrars au Brésil et ce qui a nourri ses poèmes, reportages, nouvelles et mémoires. - Blaise Cendrars l’or d’un poète, de Miriam Cendrars, Gallimard, coll. Découvertes Littératures », 1996. Une courte biographie richement illustrée. Films - Éclats de Cendrars, film documentaire de Thomas Gilou 2003, petit-fils de l’écrivain. Avec Miriam Cendrars. Commentaire dit par Bernard Lavilliers. Une belle évocation de l’écrivain. Le rapport entre les œuvres et les lieux où il vécut et passa y est très bien établi. Sur le Net Ressources - Centre d’études Blaise Cendrars à Berne Suisse - Centre de Recherche sur l’Imaginaire de l’université catholique de Louvain Belgique Pour préparer un itinéraire cendrarsien » - Terre des écrivains - Ferme Navarin avec le CNDP Texte Michel Doussot
Cest toujours à l'heure actuelle Mike Engelhardt AKA "Panama Mike", le physicien de LT qui a créé le programme il y a plus de vingt ans qui est en charge de LTspice. Je créerai et maintiendrai dans ce premier message, un index qui s'adaptera à l'évolution des contributions. Voici déjà un peu de "matériel" d'introduction:
Panama - Poche Chet Pomeroy, rock-star sur le déclin, est de retour à Key West, naviguant entre hallucinations, désillusions et lignes de coke. Il se prend pour la... Lire la suite 8,50 € Neuf Poche En stock 8,50 € Ebook Panama ePub Paru le 12/05/2022 Téléchargement immédiat 7,99 € Panama PDF Paru le 12/05/2022 Téléchargement immédiat 7,99 € En stock en ligne Livré chez vous à partir du 25 août Chet Pomeroy, rock-star sur le déclin, est de retour à Key West, naviguant entre hallucinations, désillusions et lignes de coke. Il se prend pour la réincarnation de Jesse James, délire, bataille avec sa famille, cogne à droite à gauche mais veut à tout prix reconstruire sa vie et reconquérir Catherine épousée au Panama, ce dont il n'a aucun souvenir. Le Panama devient alors un paradis perdu... Mais peuvent-ils seulement y revenir ? Date de parution 12/05/2022 Editeur Collection ISBN 978-2-267-04616-8 EAN 9782267046168 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 209 pages Poids Kg Dimensions 10,8 cm × 17,8 cm × 1,2 cm Foisonnant, chaotique, Panama est sans nul doute le roman le plus autobiographique de Thomas McGuane. Un mode de vie à contre-emploi hilarant et déchirant, pour tenter de colmater les failles d'une existence qui vole en éclats. Biographie de Thomas McGuane Thomas McGuane est né en 1939 dans le Michigan. Après des études à Yale et à Stanford et de nombreuses expériences d'écriture pour Hollywood, il quitte le cinéma et retrouve ses terres natales pour se consacrer entièrement à la littérature. Son oeuvre comprend dix romans, des nouvelles, des scénarios et trois volumes d'essais consacrés à sa vie en plein air. Il vit actuellement dans le Montana.
MorrisGleitzman est né en 1953 en Angleterre, avant d’émigrer, seize ans plus tard, en Australie. Auteur de scénarios pour le cinéma et la télévision, il est aujourd’hui l’un des écrivains pour la jeunesse les plus célèbres dans ce pays. www.morrisgleitzman.com
Animaux Les poissons ressentent-ils la douleur de la même manière que nous ? Une étude affirme que oui Par Cyril Renault , le lundi, 11 juillet 2022, 11h14 , mis à jour le lundi, 11 juillet 2022, 11h27 Souvent, les personnes qui pêchent pour le plaisir expliquent aux défenseurs du bien-être des animaux que les poissons ne ressentent pas la douleur ou qu’ils n’ont pas de nerfs dans la bouche. Néanmoins, un article a brisé ce mythe dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society B Biological Sciences. Lynne Sneddon de l’Université de Liverpool, souligne que les poissons qui peuplent nos océans ressentent en réalité la douleur de la même manière que nous. Par exemple, la perche à tête noire, qui se nourrit par succion, se nourrit moins après avoir été attrapée avec un hameçon que lorsqu’elle est attrapée de façon inoffensive. Les poissons rouges qui ont reçu une décharge électrique dans une partie de leur aquarium où ils ont l’habitude de se nourrir éviteront la zone pendant trois jours, soulignant les effets durables de la douleur. La chaleur extrême a également un effet négatif sur le comportement des…
Extraitde Tu es plus belle que le ciel et la mer, in Feuille de route. Né voilà 120 ans, Frédéric-Louis Sauser, alias Blaise Cendrars, est de ces écrivains dont le nom est pour toujours
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Un art japonais unique en son genre DE L’UN DE NOS RÉDACTEURS AU JAPON UNE épaisse forêt recouvre les pentes du Hakone qui s’élève dans les environs du mont Fuji, au Japon. En empruntant une route de montagne peu fréquentée et sinueuse, nous arrivons au hameau pittoresque de Hatajuku. Ce hameau paisible est le berceau des yosegi. Yosegi signifie littéralement “ bois assemblés ”. La particularité de cette technique consiste à appliquer des formes géométriques sur la surface d’objets artisanaux en bois, qui vont des simples signets aux coffrets munis de tiroirs coulissants. Il existe des dessins de formes et de couleurs diverses. En nous apercevant que ce ne sont pas des motifs peints, mais des bois de différentes couleurs collés ensemble, nous regardons les objets yosegi avec encore plus d’admiration. Comment cet art, unique en son genre, s’est-il développé ? Dans les années 1800, un artisan du nom de Nihei Ishikawa a eu l’idée de coller des bois de plusieurs couleurs. Ensuite, dans les blocs réalisés, il a découpé transversalement de fines feuilles et a orné des coffrets ainsi que d’autres objets avec des mosaïques. Par la suite, on a mis au point une méthode plus efficace pour produire des yosegi. Elle consistait à raboter les blocs d’origine en feuilles de bois fines comme du papier et à coller celles-ci sur des pièces de bois plus épaisses en guise de placage. De cette manière, il était possible de créer des souvenirs à prix abordable pour ceux qui venaient visiter les sources chaudes près du Hakone. Pour fabriquer des yosegi, on utilise une grande variété de bois. La couleur blanche, par exemple, s’obtient à partir du fusain et du cornouiller ; le jaune provient du sumac et du vernis du Japon, le brun clair du merisier et du zelkova serrata, et le noir du kadsura. Au cours de votre excursion au Hakone, vous achèterez peut-être pour votre plaisir des petits dessous de verres ou des signets yosegi ; ils sont relativement bon marché. Même des souvenirs aussi banals vous rappelleront que vous avez visité ce lieu, proche du célèbre mont Fuji, et que vous avez découvert un art fascinant, né il y a plus de 150 ans. [Encadré/Illustrations, page 19] Comment fabrique-t-on un yosegi ? L’artisan qui confectionne des yosegi rabote des bois de différentes couleurs pour leur donner l’épaisseur qu’il souhaite. Puis il superpose les feuilles de bois et les colle. Un motif coloré apparaît sur la tranche de la pièce. L’artisan découpe alors transversalement des bandes de bois qui puissent tenir dans un moule spécial. Après avoir égalisé ces bandes avec un rabot, il les sort du moule, les colle de façon à former un dessin et les attache avec des ficelles en coton 1. Voilà l’élément de base d’un yosegi. L’étape suivante consiste à coller ensemble plusieurs éléments pour créer une pièce plus grande que l’artisan scie en tranches 2. Il les dispose de manière à obtenir un motif encore plus grand et les colle ensemble 3. Il renouvelle le processus jusqu’à ce qu’il ait produit soit un large panneau qu’on appelle tanegi, soit une pièce en bois. L’artisan a maintenant entre ses mains le modèle de base du produit fini. À l’aide d’un rabot spécial, il découpe le tanegi en feuilles fines comme du papier appelées zuku 4. Pour terminer, il donne à ces feuilles un coup de fer. Le travail achevé, il peut décorer ses objets de bois avec les placages zuku 5. [Illustrations, page 18] Les dessins “ yosegi ” ne sont pas peints. Ils résultent d’un assemblage de bois de différentes couleurs collés ensemble. .