Eten quoi un écrit fait par des hommes dicterait à un dieu omnipotent une incapacité? Non pars que on peut lire l'ensemble des trois livres, mais par définition, ses livres sont en théorie inspiré par dieu. Et si Dieu avait mentis sur le fait qu'il ne pouvait pas mentir? Niveau certitude, ça se pose là, non? Si on peut trouver de l'argent pour tuer des gens, on

Qui est le Saint Esprit selon la Sainte Bible? Le Saint Esprit est-il Dieu ? Le Saint-Esprit possĂšde-t-il les attributs divins ? Voici quelques-uns des plus beaux versets ou ensembles de versets des Saintes Écritures sur le Saint Esprit dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament Le Saint Esprit

est Dieu1. Pierre lui dit Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cƓur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? S'il n'eĂ»t pas Ă©tĂ© vendu, ne te restait-il pas ? Et, aprĂšs qu'il a Ă©tĂ© vendu, le prix n'Ă©tait-il pas Ă  ta disposition ? Comment as-tu pu mettre en ton cƓur un pareil dessein ? Ce n'est pas Ă  des hommes que tu as menti, mais Ă  Dieu » Actes 53-4. Mentir au Saint-Esprit est mentir Ă  Dieu, car le Saint Esprit est divin.
est l’Éternel des armĂ©esPour le vĂ©rifier, comparez les deux passages suivant qui montrent que le Saint-Esprit qui parla au prophĂšte ÉsaĂŻe n’est autre que l’Éternel des armĂ©es 2. Comme ils se retiraient en dĂ©saccord, Paul n'ajouta que ces mots C'est avec raison que le Saint Esprit, parlant Ă  vos pĂšres par le prophĂšte ÉsaĂŻe, a dit Va vers ce peuple, et dis Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cƓur de ce peuple est devenu insensible ; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermĂ© leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur cƓur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guĂ©risse » Actes 2825-27.3. Or, dans le livre d'ÉsaĂŻe , il est Ă©crit Ils criaient l'un Ă  l'autre, et disaient Saint, saint, saint est l'Éternel des armĂ©es ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! [
] J'entendis la voix du Seigneur, disant Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je rĂ©pondis Me voici, envoie-moi. Il dit alors Va, et dis Ă  ce peuple Vous entendrez, et vous ne comprendrez point ; Vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le cƓur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son cƓur, Ne se convertisse point et ne soit point guĂ©ri » ÉsaĂŻe 63, 8-10.
est JĂ©hovahDe mĂȘme, le Saint-Esprit est JĂ©hovah selon une comparaison des textes suivants 4. C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cƓurs, comme lors de la rĂ©volte, le jour de la tentation dans le dĂ©sert, oĂč vos pĂšres me tentĂšrent, pour m'Ă©prouver, et ils virent mes Ɠuvres pendant quarante ans » HĂ©breux 37-9.5. Il donna Ă  ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'IsraĂ«l avaient contestĂ©, et parce qu'ils avaient tentĂ© l'Éternel, en disant L'Éternel en HĂ©breu Yĕhovah est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas ? » Exode 177.
est la 3Ăšme personne de la TrinitĂ©6. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du PĂšre, du Fils et du Saint Esprit » Matthieu 2819.7. Que la grĂące du Seigneur JĂ©sus Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous » 2 Corinthiens 1314.[La TrinitĂ© une invention Catholique?, ici]
est le CrĂ©ateur8. Au commencement, Dieu crĂ©a les cieux et la terre. La terre Ă©tait informe et vide il y avait des tĂ©nĂšbres Ă  la surface de l'abĂźme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux » GenĂšse 11-2, Ă  comparer avec ÉsaĂŻe 4518.9. L'esprit de Dieu m'a créé, et le souffle du Tout Puissant m'anime » Job 334.10. Tu envoies ton esprit ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre » Psaumes 10430, version Darby.11. Le Saint Esprit crĂ©a aussi le corps humain de JĂ©sus Christ, le Fils de Dieu Ă©ternel Voici de quelle maniĂšre arriva la naissance de JĂ©sus Christ. Marie, sa mĂšre, ayant Ă©tĂ© fiancĂ©e Ă  Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habitĂ© ensemble » Matthieu 118.Le Saint Esprit possĂšde les attributs divins tels que

l’éternitĂ©12. combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit Ă©ternel, s’est offert lui-mĂȘme Ă  Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des Ɠuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! » HĂ©breux 914, version Darby.
la sagesse13. L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. » ÉsaĂŻe 12, cf 1 Corinthiens 128.[Versets bibliques sur les attributs de Dieu, ici]
l’omnipotence14. L'ange lui rĂ©pondit Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du TrĂšs Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naĂźtra de toi sera appelĂ© Fils de Dieu » Luc 135.15. par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en sorte que, depuis JĂ©rusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment rĂ©pandu l'Évangile de Christ » Romains 1519.
l’omniprĂ©sence16. OĂč irais-je loin de ton Esprit, Et oĂč fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au sĂ©jour des morts, t'y voilĂ  » Psaume 1397-8.
l’omniscience17. Dieu nous les a rĂ©vĂ©lĂ©es par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, mĂȘme les profondeurs de Dieu » 1 Corinthiens 210.
la gloire18. Si vous ĂȘtes outragĂ©s pour le nom de Christ, vous ĂȘtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous » 1 Pierre 414.
la souverainetĂ©19. [Il y a] diversitĂ© d'opĂ©rations, mais le mĂȘme Dieu qui opĂšre tout en tous [
] Un seul et mĂȘme Esprit opĂšre toutes ces choses, les distribuant Ă  chacun en particulier comme il veut » 1 Corinthiens 126,11.
la vĂ©ritĂ©20. Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©ritĂ© ; car il ne parlera pas de lui-mĂȘme, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses Ă  venir » Jean 1613. versetsbibliquessaintesprit versetsbibliquesSaintEsprit versetsbiblesaintesprit EspritdeDieu SaintEsprit LeSaintEspritestDieu SaintEspritdeDieu BibleetSaintEsprit

RĂ©ponse(1 sur 4) : q : Les hommes prient partout pour des Dieux qui n'existent pas, parce que le seul vrai dieu est peut-ĂȘtre une DĂ©esse que personne ne connaĂźt - en est-elle triste ? Parce que, selon vous Dieu serait un humain sexuĂ© ? Quand j'Ă©tais petit, on
Cantique 149 “Il est impossible Ă  Dieu de mentir” HĂ©breux 618 1. Dieu a bĂ©ni Abraham, son serviteur. Lui qui dans l’épreuve sortit en vainqueur. Pas un instant il n’a songĂ© Ă  faillir, Sachant qu’en aucun cas Dieu ne peut mentir. 2. Dieu tient ses promesses avec fidĂ©litĂ©. Et par un serment sa parole a liĂ©e. Aussi avec foi servons-​le sans faiblir, Sachant qu’en aucun cas Dieu ne peut mentir. 3. Pour nous soutenir, notre foi affermir, De Dieu le serment resta en souvenir. Nous supporterons le mal sans dĂ©faillir, Sachant qu’en aucun cas Dieu ne peut mentir. 4. Ô JĂ©hovah, toi qui es fidĂ©litĂ©, Tu ne trahis pas des tiens la loyautĂ©. Parole et serment pour toi sont Ă  tenir, Car en aucun cas, Dieu, tu ne peux mentir.
Dieune ment pas ! Jean-Louis Gaillard "Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a dĂ©clarĂ©, ne l’exĂ©cutera-t-il "David dit Ă  Nathan J’ai pĂ©chĂ© contre l’Éternel ! Nathan lui rĂ©pondit Eh bien, l’Éternel a passĂ© sur ton pĂ©chĂ©. Tu ne mourras pas. Toutefois, comme par cette affaire tu as fourni aux ennemis de l’Éternel une occasion de le mĂ©priser, le fils qui t’est nĂ© mourra." 2 Samuel Dieu ne vous laisse pas tomber, mĂȘme si vous ĂȘtes Ă  l’origine du problĂšme. Le pĂ©chĂ© a des consĂ©quences. Le prophĂšte Nathan vint auprĂšs de David avec cette parole de l’Éternel David avait pĂ©chĂ© et sa famille en subirait les consĂ©quences. Le pĂ©chĂ© n’affecte pas seulement le pĂ©cheur ! Mais aussitĂŽt aprĂšs nous lisons cette affirmation "L’Éternel a passĂ© sur ton pĂ©chĂ©." Dieu avait dĂ©jĂ  pardonnĂ© Ă  David ! La plupart d’entre nous – si ce cas se produisait dans notre famille – ne pourrions jamais pardonner pareil pĂ©chĂ© par nos propres forces. Dans certaines situations, il faut l’amour surnaturel de Dieu pour pardonner. Une action pour aujourd’hui Si vous rencontrez des problĂšmes dans votre vie dus Ă  vos pĂ©chĂ©s, vos erreurs ou vos mauvais choix, demandez Ă  Dieu de vous pardonner et de remettre les choses en ordre. Il n’en a pas fini avec vous ! Si un ĂȘtre cher vous a fait du tort, laissez l’amour surnaturel de Dieu agir dans votre cƓur ; pardonnez, et Dieu guĂ©rira votre famille. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
\n dieu n est pas un homme pour mentir
nimporte quel authentique croyant juif ou non juif attachĂ© Ă  la Torah et chĂ©rissant Ă  juste titre la parole de son Dieu. En effet, Ă  l’instar de Pierre, l’Écriture nous montre quantitĂ© d’exemples d’hommes agrĂ©ables Ă  l’Éternel (Ezechiel, Daniel, etc.) qui prenaient soin de ne pas se souiller par des aliments impurs et par tout ce qui est contraire Ă  la Torah de Dieu.
RÉSURRECTION gr. anastasis, “action de s’élever” ou de “se lever” [de ana, “en haut, de bas en haut”, et de histĂȘmi, “placer debout”]. Dans les Écritures grecques chrĂ©tiennes, ce terme s’applique souvent Ă  la rĂ©surrection des morts. En OsĂ©e 1314, passage des Écritures hĂ©braĂŻques repris par l’apĂŽtre Paul I Cor. 1554, 55, il est question de l’abolition de la mort et de la dĂ©faite du SchĂ©ol hĂ©b. sheÊŒĂŽl; gr. haĂŻdĂȘs. Le mot sheÊŒĂŽl est traduit dans plusieurs versions par “tombe” ou “fosse”, et il dĂ©signe le lieu oĂč vont les morts Gen. 3735; I Rois 26; Eccl. 910. Comme en tĂ©moignent son usage dans les Écritures hĂ©braĂŻques et celui de son Ă©quivalent haĂŻdĂȘs dans les Écritures grecques chrĂ©tiennes, il ne dĂ©signe pas une tombe en particulier, mais plutĂŽt la tombe, la sĂ©pulture commune Ă  tous les humains ÉzĂ©ch. 3221-32; RĂ©v. 2013; voir HADÈS; SCHÉOL. Rendre le SchĂ©ol impuissant, c’est l’empĂȘcher de retenir ceux qui s’y trouvent, en un mot le vider. Bien entendu, il faut pour cela une rĂ©surrection, c’est-Ă -dire que les morts sortent de leur condition d’inexistence, de leur tombe. PAR JÉSUS CHRIST Ce qui prĂ©cĂšde atteste que la notion de rĂ©surrection n’est pas Ă©trangĂšre aux Écritures hĂ©braĂŻques. NĂ©anmoins, c’est JĂ©sus Christ qui “a Ă©clairĂ© la vie et l’incorruptibilitĂ© grĂące Ă  la bonne nouvelle”. II Tim. 110. Lui-​mĂȘme a dit “Je suis le chemin, et la vĂ©ritĂ©, et la vie. Nul ne vient au PĂšre que par moi.” Jean 146. Effectivement, c’est la bonne nouvelle concernant JĂ©sus Christ qui a rĂ©vĂ©lĂ© comment la vie Ă©ternelle et, mieux, l’incorruptibilitĂ© pour certains deviendraient rĂ©alitĂ©. Lorsqu’il Ă©tait sur la terre, JĂ©sus Christ a ressuscitĂ© des morts Luc 711-15; 849-56; Jean 1138-44. En fait, c’est seulement par lui que la rĂ©surrection en vue de la vie Ă©ternelle est possible. — Jean 526. UNE PARTIE DU DESSEIN DE DIEU QUI NE PEUT MANQUER DE SE RÉALISER S’adressant aux SadducĂ©ens, qui ne croyaient pas Ă  la rĂ©surrection, JĂ©sus Christ a montrĂ© que les Ă©crits hĂ©breux de MoĂŻse dont ils Ă©taient dĂ©tenteurs et auxquels ils prĂ©tendaient ajouter foi, rendaient tĂ©moignage Ă  la rĂ©surrection. Il a expliquĂ© qu’en se disant “le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob” des hommes qui Ă©taient morts Ă  cette Ă©poque JĂ©hovah, qui est “le Dieu, non pas des morts, mais des vivants”, considĂ©rait bel et bien ces hommes comme vivants parce qu’il avait prĂ©vu de les ressusciter. Par sa puissance, Dieu “fait vivre les morts et ... appelle les choses qui ne sont pas comme si elles Ă©taient”. Paul souligne ce point quand il dĂ©crit la foi d’Abraham. — Mat. 2223, 31-33; Rom. 417. Dieu est capable de ressusciter les morts Pour celui qui a le pouvoir et la force nĂ©cessaires pour crĂ©er l’homme Ă  son image, avec un corps parfait et la capacitĂ© d’exprimer pleinement les qualitĂ©s remarquables implantĂ©es dans la personnalitĂ© humaine, la rĂ©surrection d’un homme ne pose aucun problĂšme insurmontable. Si les scientifiques peuvent utiliser les principes physiques Ă©tablis par Dieu pour conserver des images et des sons sur un magnĂ©toscope, il va de soi que le grand CrĂ©ateur et Souverain de l’univers n’a aucun mal Ă  ressusciter une personne en crĂ©ant un corps nouveau et en le dotant de la mĂȘme personnalitĂ©. Quand il a annoncĂ© que Dieu donnerait Ă  Sara, malgrĂ© son Ăąge, la vitalitĂ© nĂ©cessaire pour donner le jour Ă  un enfant, un ange a soulevĂ© cette question “Y a-​t-​il rien de trop extraordinaire pour JĂ©hovah?” — Gen. 1814; JĂ©r. 3217, 27. LA RAISON D’ÊTRE DE LA RÉSURRECTION La rĂ©surrection n’illustre pas seulement la puissance et la sagesse illimitĂ©es de JĂ©hovah. Elle rĂ©vĂšle aussi son amour et sa misĂ©ricorde, et elle le justifie en montrant qu’il sauvegarde ceux qui le servent I Sam. 26. Comme il dispose du pouvoir de ressusciter, il est en mesure de dĂ©montrer que ses serviteurs lui resteront fidĂšles jusqu’à la mort. Il est ainsi Ă  mĂȘme de rĂ©pondre Ă  cette accusation de Satan “Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son Ăąme.” Job 24. JĂ©hovah peut permettre Ă  Satan d’aller jusqu’au bout, au point mĂȘme de tuer certains fidĂšles dans l’espoir de confirmer ses fausses accusations Mat. 249; RĂ©v. 210; 611. Le fait que les serviteurs de JĂ©hovah sont disposĂ©s Ă  donner leur vie pour son service atteste qu’ils ne sont pas animĂ©s par des considĂ©rations Ă©goĂŻstes, mais par l’amour, comme en tĂ©moigne le cas de Job Job 275. Cela prouve Ă©galement qu’ils reconnaissent en lui le Tout-Puissant, le Souverain de l’univers et le Dieu d’amour qui est capable de les ressusciter. Cela dĂ©montre encore qu’ils tĂ©moignent un attachement exclusif Ă  JĂ©hovah pour ses qualitĂ©s merveilleuses, et non pour quelque motif Ă©goĂŻste tĂ©moin les exclamations de ses serviteurs consignĂ©es en Romains 1133-36; RĂ©vĂ©lation 411; 712. La rĂ©surrection est aussi un moyen par lequel JĂ©hovah veillera Ă  ce que son dessein vis-Ă -vis de la terre, tel qu’il avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă  Adam, se rĂ©alise. — Gen. 128. Un miracle nĂ©cessaire au bonheur de l’homme Si la rĂ©surrection des morts est une faveur immĂ©ritĂ©e de la part de Dieu, elle n’en est pas moins nĂ©cessaire au bonheur des hommes et Ă  la rĂ©paration de tous les dommages, de toutes les souffrances et de toute l’oppression dont le genre humain a souffert. Toutes ces choses sont autant de consĂ©quences de l’imperfection, de la maladie, mais aussi des guerres, des meurtres et d’autres atrocitĂ©s que les mĂ©chants ont commis, Ă  l’instigation de Satan le Diable, pendant la quasi-totalitĂ© des 6000 ans qu’a durĂ© l’histoire humaine. Nous ne pourrions ĂȘtre totalement heureux si nous ne croyions pas Ă  la rĂ©surrection. L’apĂŽtre Paul le reconnaĂźt en ces termes “Si c’est dans cette vie seulement que nous avons espĂ©rĂ© en Christ, nous sommes les plus Ă  plaindre de tous les hommes.” — I Cor. 1519. DEPUIS QUAND L’HOMME ESPÈRE-​T-​IL EN LA RÉSURRECTION? AprĂšs que le pĂ©chĂ© eut fait encourir la mort Ă  Adam et, par voie de consĂ©quence, Ă  tous ses futurs descendants, Dieu a dit au serpent “Je mettrai une inimitiĂ© entre toi et la femme, et entre ta postĂ©ritĂ© et sa postĂ©ritĂ©. Il te meurtrira Ă  la tĂȘte et tu le meurtriras au talon.” — Gen. 315. La fin de celui qui a causĂ© la mort JĂ©sus a dĂ©clarĂ© un jour aux pratiquants du judaĂŻsme qui s’opposaient Ă  lui “Vous venez, vous, de votre pĂšre, le Diable, et vous voulez accomplir les dĂ©sirs de votre pĂšre. Ce fut un homicide quand il commença, et il n’a pas persistĂ© dans la vĂ©ritĂ©, parce qu’il n’y a pas de vĂ©ritĂ© en lui.” Jean 844. Comme cela ressort de ces paroles, c’est le Diable qui a parlĂ© par l’entremise du serpent. Ce personnage s’est comportĂ© en homicide dĂšs qu’il a commencĂ© Ă  mentir, Ă  calomnier. Dans la vision qu’il a donnĂ©e plus tard Ă  Jean, JĂ©sus Christ a rĂ©vĂ©lĂ© que Satan le Diable Ă©tait aussi “le serpent originel”. RĂ©v. 129. Satan a commencĂ© Ă  exercer son emprise sur les hommes quand il a incitĂ© leur ancĂȘtre commun, Adam, Ă  se rebeller contre Dieu. Ainsi, dĂšs la premiĂšre prophĂ©tie de GenĂšse 315, JĂ©hovah donnait l’espoir que ce serpent serait Ă©crasĂ© voir Romains 1620. Non seulement celui-ci serait meurtri Ă  la tĂȘte, mais encore toutes ses Ɠuvres seraient dĂ©molies, dĂ©truites ou dĂ©faites I Jean 38, MN; JĂ©; Maredsous. Pour que cette prophĂ©tie se rĂ©alise, il faut que soit dĂ©faite’ la mort inaugurĂ©e par Adam. Pour cela, il est nĂ©cessaire que les descendants d’Adam qui sont allĂ©s au SchĂ©ol HadĂšs, Ă  cause du pĂ©chĂ© originel dont ils ont hĂ©ritĂ© les consĂ©quences, en sortent par une rĂ©surrection. — I Cor. 1526. La libĂ©ration passe par la rĂ©surrection L’apĂŽtre Paul a dĂ©crit la situation que Dieu a laissĂ© se dĂ©velopper aprĂšs la chute de l’homme et la raison pour laquelle il l’a permise “Car la crĂ©ation, dit-​il, a Ă©tĂ© soumise Ă  la futilitĂ© [tous Ă©tant nĂ©s dans le pĂ©chĂ© et dans la perspective de la mort], — non de son plein grĂ© [les enfants d’Adam sont venus au monde dans cette situation, bien qu’ils ne l’aient pas voulu et qu’ils n’aient eu aucune part Ă  l’acte d’Adam], mais Ă  cause de celui [Dieu] qui [dans sa sagesse] l’a soumise, — en raison de l’espĂ©rance que la crĂ©ation elle aussi sera libĂ©rĂ©e de l’esclavage de la corruption pour jouir de la libertĂ© glorieuse des enfants de Dieu.” Rom. 820, 21; Ps. 515. Pour voir se rĂ©aliser cet espoir de libertĂ© glorieuse, il faut que les morts ressuscitent, qu’ils soient affranchis de la mort et de la tombe. Ainsi, en promettant la venue d’une “postĂ©ritĂ©â€ qui Ă©craserait la tĂȘte du serpent, Dieu a placĂ© une espĂ©rance prodigieuse devant l’homme. — Voir POSTÉRITÉ. Le fondement de la foi d’Abraham Le rĂ©cit biblique atteste que lorsqu’il a tentĂ© d’offrir son fils Isaac en sacrifice, Abraham croyait que Dieu Ă©tait capable de ressusciter les morts et qu’il entrait dans son dessein de le faire. Du reste, selon HĂ©breux 1117-19, il a bel et bien reçu Isaac d’entre les morts, “et ce fut une illustration”. Gen. 221-3, 10-13. Si Abraham croyait Ă  la rĂ©surrection, c’est parce que Dieu lui avait promis une “postĂ©ritĂ©â€. Gen. 315. De plus, Sara et lui-​mĂȘme avaient dĂ©jĂ  vĂ©cu un miracle comparable Ă  une rĂ©surrection quand Dieu avait ranimĂ© leurs facultĂ©s procrĂ©atrices Gen. 189-11; 211, 2, 12; Rom. 419-21. Le patriarche Job a fait preuve d’une foi semblable quand il a dit, du fond de sa douleur “Ah! si tu me cachais dans le SchĂ©ol ..., si tu me fixais un dĂ©lai et te souvenais de moi! Si un homme valide meurt, peut-​il revivre? ... Tu appelleras, et, moi, je te rĂ©pondrai. Tu languiras aprĂšs l’Ɠuvre de tes mains.” — Job 1413-15. “Une meilleure rĂ©surrection” À propos des fidĂšles du passĂ© Paul Ă©crit “Des femmes ont reçu leurs morts par rĂ©surrection; mais d’autres hommes ont Ă©tĂ© torturĂ©s parce qu’ils n’acceptaient pas de libĂ©ration moyennant quelque rançon, afin d’aboutir Ă  une meilleure rĂ©surrection.” HĂ©b. 1135. Ces hommes ont montrĂ© leur foi dans la rĂ©surrection, car ils savaient que leur vie dont ils jouissaient en ce temps-​lĂ  n’était pas la chose la plus importante. La rĂ©surrection qu’eux et d’autres attendaient viendrait par l’entremise de Christ, mais aprĂšs que celui-ci aurait Ă©tĂ© ressuscitĂ© et qu’il se serait prĂ©sentĂ© devant son PĂšre, au ciel, muni de la valeur de son sacrifice rĂ©dempteur. En effet, par cet acte JĂ©sus a rachetĂ© le droit Ă  la vie du genre humain, de sorte qu’il est devenu, en puissance, “PĂšre Ă©ternel”. HĂ©b. 911, 12, 24; És. 96. Il est “un esprit donnant la vie”. I Cor. 1544, 45. Il a “les clĂ©s de la mort et de l’HadĂšs [SchĂ©ol]”. RĂ©v. 118. Ayant dĂ©sormais le pouvoir de donner la vie Ă©ternelle, il peut en temps voulu opĂ©rer une “meilleure rĂ©surrection”, une rĂ©surrection qui peut dĂ©boucher sur la vie Ă©ternelle. Ceux qui en profiteront ne seront pas condamnĂ©s Ă  mourir Ă  nouveau. S’ils obĂ©issent, ils pourront continuer Ă  vivre. LA RÉSURRECTION CÉLESTE JĂ©sus Christ est appelĂ© “le premier-nĂ© d’entre les morts”. Col. 118. C’est le premier qui ait Ă©tĂ© ressuscitĂ© en vue de la vie Ă©ternelle. Il a Ă©tĂ© ressuscitĂ© “dans l’esprit”, pour la vie cĂ©leste I Pierre 318. En fait, il a reçu une forme de vie et une position plus Ă©levĂ©es que celles qu’il avait eues dans les cieux avant de venir sur la terre. Dieu lui a en effet accordĂ© l’immortalitĂ© et l’incorruptibilitĂ©, ce dont aucune crĂ©ature de chair ne peut jouir, de sorte qu’il est “devenu plus haut que les cieux” et que seul Dieu lui est supĂ©rieur HĂ©b. 726; I Tim. 614-16; Phil. 29-11; Actes 234; I Cor. 1527. C’est JĂ©hovah lui-​mĂȘme qui l’a ressuscitĂ©. — Actes 315; 530; Rom. 424; 109. Toutefois, pendant quarante jours Ă  compter de sa rĂ©surrection JĂ©sus est apparu Ă  ses disciples en diverses occasions dans divers corps de chair, tout comme des anges Ă©taient apparus Ă  des hommes des temps anciens. À l’instar de ces messagers cĂ©lestes, il pouvait former et dĂ©sintĂ©grer de tels organismes physiques Ă  volontĂ© afin de fournir des preuves visibles de sa rĂ©surrection Mat. 288-10, 16-20; Luc 2413-32, 36-43; Jean 2014-29; Gen. 181, 2; 191; JosuĂ© 513-15; Juges 611, 12; 133, 13. Ses nombreuses apparitions, notamment celle qui a eu lieu devant plus de cinq cents personnes, ont dĂ©montrĂ© Ă  l’évidence la rĂ©alitĂ© de sa rĂ©surrection. — I Cor. 153-8; 1221. La rĂ©surrection des “frĂšres” du Christ Dieu a promis aux “frĂšres” de JĂ©sus, Ă  ceux qui le suivent pas Ă  pas, qui sont “appelĂ©s, et Ă©lus, et fidĂšles”, et qui ont Ă©tĂ© engendrĂ©s de l’esprit pour ĂȘtre “enfants de Dieu”, une rĂ©surrection semblable Ă  celle de leur Seigneur RĂ©v. 1714; Rom. 65; 815, 16; HĂ©b. 211. L’apĂŽtre Pierre Ă©crivait Ă  ses frĂšres chrĂ©tiens “BĂ©ni soit le Dieu et PĂšre de notre Seigneur JĂ©sus Christ, car, selon sa grande misĂ©ricorde, il nous a donnĂ© une nouvelle naissance, pour une espĂ©rance vivante, grĂące Ă  la rĂ©surrection de JĂ©sus Christ d’entre les morts, pour un hĂ©ritage incorruptible, immaculĂ© et inflĂ©trissable. Il vous est rĂ©servĂ© dans les cieux.” — I Pierre 13, 4. Pierre dĂ©crit aussi l’espoir de ces Ă©lus en ces termes “Il nous a donnĂ© volontiers les prĂ©cieuses et trĂšs grandes promesses, pour que par celles-ci vous ayez part Ă  la nature divine.” II Pierre 14. Ces chrĂ©tiens doivent donc changer de nature, renoncer Ă  leur nature humaine pour obtenir la nature “divine”, en recevant un corps spirituel comme celui des personnes qui peuplent les cieux. Il leur faut pour cela mourir d’une mort semblable Ă  celle du Christ, dans l’intĂ©gritĂ©, en renonçant Ă  jamais Ă  la vie humaine, au sang et Ă  la chair. C’est alors qu’ils reçoivent un corps immortel et incorruptible semblable Ă  celui du Christ, par la rĂ©surrection Rom. 63-5; I Cor. 1550-57; II Cor. 51-3. L’apĂŽtre Paul explique que ce n’est pas le corps qui ressuscite. Il compare ce phĂ©nomĂšne Ă  une graine que l’on plante et qui germe, en ce que “Dieu lui donne un corps comme il a voulu”. I Cor. 1535-40. C’est l’ñme, la personne elle-​mĂȘme, qui ressuscite, avec un corps adaptĂ© au milieu dans lequel Dieu la fait vivre. JĂ©sus Christ, pour sa part, a donnĂ© sa vie humaine en sacrifice rĂ©dempteur pour les humains. Citant le Psaume 40, le rĂ©dacteur chrĂ©tien de la lettre aux HĂ©breux lui fait dire, quand il vient “dans le monde” en sa qualitĂ© de Messie de Dieu “De sacrifice et d’offrande tu n’as pas voulu, mais tu m’as prĂ©parĂ© un corps.” HĂ©b. 105. JĂ©sus lui-​mĂȘme a dĂ©clarĂ© “Vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.” Jean 651. Il s’ensuit que le Christ ne pouvait pas reprendre son corps Ă  la rĂ©surrection, car il aurait ainsi annulĂ© le sacrifice qu’il avait offert Ă  Dieu en faveur des hommes. Par ailleurs, le Christ ne devait plus rĂ©sider sur la terre. Sa “demeure” serait dĂ©sormais au ciel, auprĂšs de son PĂšre qui n’est pas chair, mais esprit Jean 143; 424. En consĂ©quence, JĂ©sus Christ a reçu un corps glorieux, immortel et incorruptible, car “il est le reflet de sa gloire [celle de JĂ©hovah] et la reprĂ©sentation exacte de son ĂȘtre mĂȘme [celui de JĂ©hovah], et il soutient toutes choses par la parole de sa puissance; et aprĂšs avoir effectuĂ© une purification pour nos pĂ©chĂ©s, il s’est assis Ă  la droite de la MajestĂ© dans les hauteurs. Ainsi il est devenu meilleur que les anges [qui sont eux-​mĂȘmes des esprits puissants], dans la mesure oĂč il a hĂ©ritĂ© d’un nom plus excellent que le leur”. — HĂ©b. 13, 4; 1012, 13. Les frĂšres fidĂšles du Christ, qui le rejoignent dans les cieux, renoncent Ă  leur vie humaine. L’apĂŽtre Paul montre qu’ils doivent recevoir de nouveaux corps, transformĂ©s et adaptĂ©s Ă  leur nouveau milieu. Il Ă©crit “Quant Ă  nous, notre citoyennetĂ© existe dans les cieux, d’oĂč nous attendons aussi avec impatience un sauveur, le Seigneur JĂ©sus Christ, qui transformera notre corps humiliĂ© pour qu’il soit rendu conforme Ă  son corps glorieux, selon l’opĂ©ration de ce pouvoir qu’il a.” — Phil. 320, 21. L’époque de la rĂ©surrection cĂ©leste La rĂ©surrection cĂ©leste des cohĂ©ritiers du Christ commence aprĂšs le retour de JĂ©sus Christ dans sa gloire cĂ©leste. À ce moment-​lĂ , le Christ s’intĂ©resse en premier lieu Ă  ses frĂšres spirituels. Il est lui-​mĂȘme qualifiĂ© de “prĂ©mices de ceux qui se sont endormis dans la mort”. Paul prĂ©cise ensuite que chacun est ressuscitĂ© en son rang propre “Christ, les prĂ©mices, puis ceux qui appartiennent au Christ durant sa prĂ©sence.” I Cor. 1520, 23. Ces derniers, qui constituent “la maison de Dieu”, sont jugĂ©s au cours de leur vie chrĂ©tienne, depuis la PentecĂŽte I Pierre 417. Ils constituent “une espĂšce de prĂ©mices”. Jacq. 118; RĂ©v. 144. En leur qualitĂ© de “prĂ©mices”, JĂ©sus Christ et ses frĂšres spirituels sont comparables, celui-lĂ  “Christ, les prĂ©mices” aux prĂ©mices de l’orge qui Ă©taient offertes par les IsraĂ©lites le 16 Nisan, ceux-ci ses disciples, “une espĂšce de prĂ©mices” aux prĂ©mices du blĂ©, qu’on prĂ©sentait Ă  la PentecĂŽte, cinquante jours plus tard. — LĂ©v. 234-12, 15-20. Comme ces fidĂšles chrĂ©tiens oints sont dĂ©jĂ  passĂ©s par le jugement, le retour du Christ marque le temps fixĂ© pour leur donner la rĂ©compense, tout comme celui-ci l’a promis en ces termes Ă  ses onze apĂŽtres fidĂšles la veille de sa mort “Je m’en vais vous prĂ©parer une place. ... Je reviens et je vous accueillerai auprĂšs de moi, afin que lĂ  oĂč je suis, vous soyez, vous aussi.” — Jean 142, 3; Luc 1912-23; voir RĂ©vĂ©lation 1117, 18. “Le mariage de l’Agneau” Ces chrĂ©tiens sont collectivement prĂ©sentĂ©s comme sa “[future] Ă©pouse”. RĂ©v. 219. Ils lui sont promis en mariage, et leur union Ă  lui dans les cieux constitue le “mariage de l’Agneau”. II Cor. 112; RĂ©v. 197, 8. L’apĂŽtre Paul espĂ©rait recevoir la rĂ©surrection Ă  cette Ă©poque-​lĂ  II Tim. 48; voir Jean 639, 54, oĂč il est question de la rĂ©surrection “au dernier jour”. Quand commence la “prĂ©sence” du Christ, il y a encore sur terre un certain nombre de ses frĂšres spirituels qui sont “invitĂ©s au repas du mariage de l’Agneau, Ă  son repas du soir”. Toutefois, ceux d’entre eux qui sont dĂ©jĂ  morts en bĂ©nĂ©ficient avant eux, grĂące Ă  la rĂ©surrection RĂ©v. 199. C’est ce qui est expliquĂ© en I Thessaloniciens 415, 16 “Car voici ce que nous vous disons, par la parole de JĂ©hovah que nous, les vivants, qui survivons jusqu’à la prĂ©sence du Seigneur, nous ne devancerons d’aucune maniĂšre ceux qui se sont endormis dans la mort; parce que le Seigneur lui-​mĂȘme, avec un appel de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel, et ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d’abord.” — Voir I Corinthiens 1551, 52; RĂ©vĂ©lation 1413. En RĂ©vĂ©lation 205, 6, la rĂ©surrection de ceux qui rĂ©gneront avec le Christ est qualifiĂ©e de “premiĂšre rĂ©surrection”. L’apĂŽtre Paul appelle cette premiĂšre rĂ©surrection “la rĂ©surrection d’entre les morts, ... celle qui doit avoir lieu plus tĂŽt [littĂ©ralement “l’hors-rĂ©surrection, celle d’entre les morts”]”. Phil. 311, MN; Kingdom Interlinear Translation. À propos de cette expression de Paul, un ouvrage Word Pictures in the New Testament, de Robertson, vol. IV, p. 454 dĂ©clare “Il semble que Paul ne pense ici qu’à la rĂ©surrection des croyants, d’entre les morts, d’oĂč le redoublement du ek ou ex [“hors de” ou “d’entre”] tĂȘn exanastasin tĂȘn ek nekrĂŽn. Par ces mots, Paul ne rejette pas l’idĂ©e d’une rĂ©surrection gĂ©nĂ©rale, mais il met l’accent sur celle des croyants.” Dans ses Commentaires sur Philippiens 311, Ellicott Ă©crit “La rĂ©surrection d’entre les morts’; c’est-Ă -dire, comme le contexte le suggĂšre, la premiĂšre rĂ©surrection RĂ©v. xx. 5, Ă  la venue du Seigneur, lorsque ceux qui sont morts en lui se lĂšveront d’abord I Thess. iv. 16 et que les vivants seront emportĂ©s pour le rencontrer dans les nuĂ©es I Thess. iv. 17; voir Luc xx. 35. Seuls les vrais croyants bĂ©nĂ©ficieront de la premiĂšre rĂ©surrection qui, selon toute apparence, prĂ©cĂ©dera la seconde, celle des non-croyants et des incrĂ©dules .... Il ne saurait ĂȘtre question ici d’une rĂ©surrection purement morale selon l’idĂ©e de Cocceius.” L’un des premiers sens du mot exanastasis est l’“action de se lever de son lit le matin”. Ce terme peut donc dĂ©signer une rĂ©surrection qui a lieu tĂŽt, ce qui correspond Ă  la “premiĂšre rĂ©surrection”. En anglais, Rotherham traduit Philippiens 311 comme suit “Si je puis, par n’importe quel moyen, atteindre la rĂ©surrection qui a lieu plus tĂŽt, celle qui est d’entre les morts.” UNE RÉSURRECTION TERRESTRE Pendant que JĂ©sus Ă©tait sur le poteau, l’un des malfaiteurs qui Ă©taient pendus Ă  ses cĂŽtĂ©s a reconnu qu’il ne mĂ©ritait pas ce chĂątiment. AprĂšs quoi il lui a demandĂ© “JĂ©sus, souviens-​toi de moi quand tu entreras dans ton royaume.” JĂ©sus lui a rĂ©pondu “En vĂ©ritĂ© je te le dis aujourd’hui Tu seras avec moi dans le Paradis.” Luc 2342, 43. Ce qui revenait Ă  lui dire En ce jour sombre oĂč rien ne semble porter Ă  croire que j’aurai jamais un royaume, tu fais montre de foi. Eh bien, quand j’entrerai dans mon royaume, je me souviendrai de toi.’ Il faudrait pour cela que ce malfaiteur ressuscite. Cet homme n’était pas un fidĂšle disciple de JĂ©sus Christ. Il avait commis le mal au point de se rendre coupable de crimes passibles de la peine de mort Luc 2340, 41. Par consĂ©quent, il ne pouvait espĂ©rer avoir part Ă  la premiĂšre rĂ©surrection. Qui plus est, il est mort quarante jours avant que JĂ©sus monte au ciel, donc avant la PentecĂŽte, qui a eu lieu dix jours aprĂšs cette ascension, quand Dieu a oint par JĂ©sus les premiers disciples appelĂ©s Ă  passer par la rĂ©surrection cĂ©leste. — Actes 13; 21-4, 33. Selon JĂ©sus, ce malfaiteur allait ĂȘtre dans le Paradis. Ce mot signifie “parc ou jardin de dĂ©lices”. En GenĂšse 28, la Septante rend l’hĂ©breu gan, “jardin”, par le grec paradĂ©isos. Le paradis oĂč se trouvera le malfaiteur n’est pas le “paradis de Dieu” promis “au vainqueur”, selon RĂ©vĂ©lation 27, car cet homme n’avait pas vaincu le monde avec JĂ©sus Christ Jean 1633. Le malfaiteur ne serait donc pas membre du Royaume cĂ©leste Luc 2228-30, mais il serait un sujet de ce Royaume au temps oĂč ceux qui seraient passĂ©s par la “premiĂšre rĂ©surrection” s’assiĂ©raient sur des trĂŽnes pour rĂ©gner mille ans avec Christ en tant que rois Ă©tablis par Dieu et par le Christ. RÉSURRECTION DE VIE OU DE JUGEMENT JĂ©sus a fait cette promesse rĂ©confortante pour les humains “L’heure vient, et c’est maintenant, oĂč les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention vivront .... Ne soyez pas surpris de ceci, car l’heure vient oĂč tous ceux qui sont dans les tombeaux commĂ©moratifs entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une rĂ©surrection de vie, ceux qui ont pratiquĂ© des choses mauvaises, pour une rĂ©surrection de jugement.” — Jean 525-29. Un jugement de condamnation Dans les paroles prĂ©citĂ©es, le terme “jugement” traduit le grec krisis. Le Dictionnaire grec-​français d’Anatole Bailly Ă©d. 1950, p. 1137 en donne les dĂ©finitions suivantes “I Action ou facultĂ© de distinguer ... II p. suite, action de choisir, choix, Ă©lection ... III action de sĂ©parer, d’oĂč dissentiment, contestation ... IV action de dĂ©cider, d’oĂč 1 dĂ©cision, jugement [“Jour du Jugement”, Mat. 1015] ...; dĂ©cision judiciaire, jugement, condamnation ... 2 ce qui dĂ©cide de quelque chose, issue, dĂ©nouement, rĂ©sultat ... 3 phase dĂ©cisive d’une maladie, crise ... 4 explication, interprĂ©tation d’un songe [Dan. 236, LXX].” Un autre ouvrage de rĂ©fĂ©rence A Greek and English Lexicon to the New Testament, de Parkhurst, p. 342a, Ă©d. 1845 donne comme sens de krisis dans les Écritures grecques chrĂ©tiennes “I Jugement; II Jugement, justice, Matthieu 2323; cf. 1220; III Jugement de condamnation, condamnation, damnation. Marc 329; Jean 524, 29; IV La cause, le motif de la condamnation ou du chĂątiment. Jean 319; V Tribunal des Juifs. Matthieu 521, 22.” Si, en parlant d’une rĂ©surrection de jugement, JĂ©sus pensait Ă  un jugement qui pouvait aboutir Ă  la vie, alors cette rĂ©surrection ne s’opposerait pas Ă  la “rĂ©surrection de vie”. Par consĂ©quent, le contexte indique que le “jugement” annoncĂ© par JĂ©sus est un jugement de condamnation. Les “morts” qui ont entendu JĂ©sus parler JĂ©sus a laissĂ© entendre que lorsqu’il parlait, certains “morts” entendraient sa voix. Pierre a employĂ© une expression analogue quand il a dit “C’est pour cela, en effet, qu’aux morts aussi la bonne nouvelle a Ă©tĂ© annoncĂ©e, afin qu’ils soient jugĂ©s quant Ă  la chair du point de vue des hommes, mais qu’ils vivent quant Ă  l’esprit du point de vue de Dieu.” I Pierre 46. S’il en Ă©tait ainsi, c’est parce que ceux qui entendaient Christ Ă©taient morts dans leurs fautes et leurs pĂ©chĂ©s’ avant d’avoir entendu, mais qu’ils commenceraient Ă  vivre’, spirituellement parlant, grĂące Ă  leur foi en la bonne nouvelle. — Éph. 21; voir Matthieu 822; I TimothĂ©e 56. Jean 529 la fin de la pĂ©riode de jugement Pour bien comprendre Ă  quel moment se situent la “rĂ©surrection de vie” et la “rĂ©surrection de jugement”, il importe de se souvenir de ce que JĂ©sus venait de dire au sujet des vivants qui Ă©taient spirituellement morts voir la section Passer de la mort Ă  la vie’. Nous lisons “L’heure vient, et c’est maintenant, oĂč les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention [littĂ©ralement “ceux ayant entendu”] vivront.” V. 525, Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures. Manifestement, JĂ©sus parlait, non pas de ceux qui avaient simplement entendu sa voix, mais de ceux qui, aprĂšs l’avoir entendue, l’avaient reçue pour ce qu’elle Ă©tait vraiment. La Bible emploie trĂšs souvent les termes “entendre” et â€œĂ©couter” au sens de “prĂȘter attention” ou d’“obĂ©ir”. Voir OBÉISSANCE. Ce sont donc ceux qui se sont montrĂ©s obĂ©issants qui vivront voir l’emploi qui est fait du mĂȘme terme grec [akouĂŽ] “entendre” ou â€œĂ©couter” en Jean 660; 843, 47; 103, 27. Ils sont jugĂ©s, non sur les actions qu’ils ont accomplies avant d’entendre sa voix, mais sur ce qu’ils font aprĂšs qu’ils l’ont entendue. Selon toute vraisemblance, JĂ©sus Ă©nonçait une idĂ©e analogue quant au temps au sujet de “ceux qui ont fait des choses bonnes” et de “ceux qui ont pratiquĂ© des choses mauvaises”. Il parlait sans doute de leur position Ă  la fin de la pĂ©riode de jugement, considĂ©rant a posteriori les actes que ces ressuscitĂ©s auraient accomplis une fois qu’ils auraient eu la possibilitĂ© d’obĂ©ir ou de dĂ©sobĂ©ir aux “choses qui Ă©taient Ă©crites dans les rouleaux”. C’est seulement Ă  la fin de la pĂ©riode du jugement que l’on saurait qui a fait le bien et qui a fait le mal. “Ceux qui ont fait des choses bonnes” “d’aprĂšs les choses qui Ă©taient Ă©crites dans les rouleaux” recevraient finalement la vie en rĂ©compense. En revanche, “ceux qui ont pratiquĂ© des choses mauvaises” subiraient un jugement de condamnation. C’est ainsi que leur rĂ©surrection s’avĂ©rerait soit une rĂ©surrection de vie, soit une rĂ©surrection de condamnation. Il s’ensuit que les paroles consignĂ©es en Jean 529 ne sont pas Ă  considĂ©rer sous le mĂȘme angle que celles d’Actes 2415, oĂč Paul parle d’une rĂ©surrection “tant des justes que des injustes”. Manifestement, Paul pensait Ă  ceux qui se sont montrĂ©s justes ou injustes au regard de Dieu pendant leur vie. En somme, il s’agit de “ceux qui sont dans les tombeaux commĂ©moratifs”. Jean 528. En Jean 529, JĂ©sus considĂšre ces personnes aprĂšs qu’elles sont sorties des tombeaux commĂ©moratifs au cours du rĂšgne de JĂ©sus Christ et de ses rois et prĂȘtres adjoints, et qu’elles se sont montrĂ©es soit obĂ©issantes, avec pour rĂ©compense la “vie” Ă©ternelle, soit dĂ©sobĂ©issantes, avec pour rĂ©tribution le “jugement” ou la condamnation de Dieu. C’EST L’ÂME ET NON LE CORPS QUI SORT DU SCHÉOL Au vu de l’ensemble des Écritures, il est Ă©vident qu’il n’existe pas d’“ñme immatĂ©rielle” distincte du corps. Quand le corps meurt, l’ñme meurt. JĂ©sus Christ lui-​mĂȘme “a rĂ©pandu son Ăąme jusqu’à la mort”. Pendant que son Ăąme Ă©tait au SchĂ©ol, il n’existait nulle part en tant qu’ñme ou personne És. 5312; Actes 227; voir ÉzĂ©chiel 184; voir ÂME. Par consĂ©quent, la rĂ©surrection ne consiste pas en une rĂ©union de l’ñme et du corps. Cependant, qu’elle soit spirituelle ou terrestre, celui qui en bĂ©nĂ©ficie doit avoir un corps, un organisme, car toutes les personnes, cĂ©lestes ou terrestres, en possĂšdent un. Pour ĂȘtre Ă  nouveau une personne, celui qui est mort doit recevoir soit un corps physique, soit un corps spirituel. La Bible dit “S’il y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel.” — I Cor. 1544. Cela signifie-​t-​il qu’à la rĂ©surrection Dieu reconstitue l’ancien corps tel qu’il Ă©tait au moment de sa mort, ou qu’il en crĂ©e une rĂ©plique absolument identique? Les Écritures rĂ©pondent par la nĂ©gative quand elles disent, au sujet de la rĂ©surrection des frĂšres oints du Christ “Mais, dira quelqu’un Comment les morts doivent-​ils ĂȘtre relevĂ©s? Oui, avec quel genre de corps viennent-​ils?’ Homme dĂ©raisonnable! Ce que tu sĂšmes, toi, n’est pas rendu Ă  la vie si d’abord il ne meurt; et quant Ă  ce que tu sĂšmes, tu sĂšmes non pas le corps qui se dĂ©veloppera, mais un grain tout nu, de blĂ© peut-ĂȘtre ou de l’une quelconque des autres semences; mais Dieu lui donne un corps comme il a voulu, et Ă  chacune des semences son propre corps.” — I Cor. 1535-38. Ceux qui sont ressuscitĂ©s au ciel reçoivent un corps spirituel, car il plaĂźt Ă  Dieu de leur donner un corps adaptĂ© Ă  leur nouveau cadre de vie. Mais quel corps donne-​t-​il Ă  ceux qu’il juge bon de ressusciter sur la terre? Il ne peut s’agir du mĂȘme corps, constituĂ© exactement des mĂȘmes atomes. Quand un homme meurt et qu’il est enterrĂ©, son cadavre se dĂ©compose en Ă©lĂ©ments organiques qui sont absorbĂ©s par la vĂ©gĂ©tation, laquelle peut ensuite servir de nourriture Ă  d’autres personnes. Tant et si bien que les atomes qui composaient le mort se retrouvent dispersĂ©s dans de nombreux organismes. Il est Ă©vident qu’à la rĂ©surrection les mĂȘmes atomes ne peuvent ĂȘtre Ă  la fois dans le mort et dans d’autres personnes. Le corps ressuscitĂ© n’est pas non plus nĂ©cessairement la rĂ©plique exacte du corps de l’individu au moment de sa mort. Si une personne a Ă©tĂ© mutilĂ©e avant sa mort, reviendra-​t-​elle dans le mĂȘme Ă©tat? Il ne serait pas raisonnable de le croire, car elle ne serait peut-ĂȘtre pas en mesure d’entendre et de pratiquer “les choses ... Ă©crites dans les rouleaux”. RĂ©v. 2012. Supposons que quelqu’un soit mort exsangue. Reviendra-​t-​il Ă  la vie sans son sang? Non, car un corps terrestre ne pourrait pas subsister ainsi LĂ©v. 1711, 14. Dieu lui donnera plutĂŽt un corps comme il l’a voulu. Puisqu’il dĂ©sire que les ressuscitĂ©s obĂ©issent aux “choses ... Ă©crites dans les rouleaux”, il devra s’agir d’un corps sain, en pleine possession de ses facultĂ©s. JĂ©sus a bien ressuscitĂ© Lazare dans un corps sain et entier, bien que son cadavre ait commencĂ© Ă  se dĂ©composer [Jean 1139]. C’est ainsi que chacun pourra en toute justice ĂȘtre considĂ©rĂ© comme responsable de ses actes durant la pĂ©riode du jugement. Cependant, les hommes ne seront pas pour autant parfaits quand ils seront ramenĂ©s Ă  la vie. Il leur faudra encore exercer la foi dans la rançon payĂ©e par le Christ et profiter des services sacerdotaux du Christ et de sa “prĂȘtrise royale”. — I Pierre 29; RĂ©v. 510; 206. PASSER DE LA MORT À LA VIE’ JĂ©sus dit de certains qu’ils ont la vie Ă©ternelle’ parce qu’ils entendent ses paroles avec foi et obĂ©issance et qu’ils croient le PĂšre qui l’a envoyĂ©. Au sujet de chacun de ceux-lĂ , il dĂ©clare “Il ne vient pas en jugement, mais il est passĂ© de la mort Ă  la vie. En toute vĂ©ritĂ© je vous le dis l’heure vient, et c’est maintenant, oĂč les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention vivront.” — Jean 524, 25. Ceux qui sont dĂ©jĂ  passĂ©s de la mort Ă  la vie’ ne sont pas des gens qui sont rĂ©ellement morts et enterrĂ©s. Au temps de JĂ©sus, tous les humains se trouvaient condamnĂ©s Ă  mort devant Dieu, le Juge de tous. Ceux dont JĂ©sus parlait Ă©taient donc, selon toute vraisemblance, des hommes qui avaient naguĂšre Ă©tĂ© morts dans un sens spirituel Éph. 21, 2, 4-6. C’est Ă  ce genre de “morts” que JĂ©sus devait penser quand il a dit Ă  un Juif qui voulait rentrer chez lui “Continue Ă  me suivre, et laisse les morts enterrer leurs morts.” — Mat. 821, 22. UNE FAVEUR IMMÉRITÉE DE DIEU La rĂ©surrection des humains est vraiment une faveur immĂ©ritĂ©e de la part de JĂ©hovah, car celui-ci n’était pas obligĂ© d’y pourvoir. Son amour pour le monde des hommes l’a incitĂ© Ă  donner son Fils unique pour que des milliards de gens qui sont morts sans vraiment le connaĂźtre aient la possibilitĂ© de le dĂ©couvrir et de l’aimer, et pour que ceux qui l’aiment et le servent dĂ©jĂ  nourrissent cette espĂ©rance et trouvent en elle un encouragement Ă  lui rester fidĂšles, mĂȘme jusqu’à la mort Jean 316. L’apĂŽtre Paul s’est servi de l’espĂ©rance de la rĂ©surrection pour consoler ses frĂšres chrĂ©tiens. — I Thess. 413, 14. La rançon sera appliquĂ©e Ă  tous ceux pour qui elle a Ă©tĂ© payĂ©e Dieu, qui a dĂ©montrĂ© l’ampleur de son amour et de sa faveur immĂ©ritĂ©e en donnant son Fils pour que quiconque croit en lui ait la vie’, n’allait pas limiter les bienfaits de la rĂ©demption Ă  ceux qu’il choisissait et appelait en vue de la vie cĂ©leste Jean 316. En fait, le sacrifice rĂ©dempteur de JĂ©sus Christ n’aurait pas pleinement rempli son rĂŽle s’il s’était appliquĂ© uniquement Ă  ceux qui deviennent membres du Royaume cĂ©leste. Il n’aurait pas atteint son but, car Dieu dĂ©sirait que le Royaume ait des sujets terrestres. JĂ©sus Christ n’est pas seulement Grand PrĂȘtre pour ceux qui sont sous-prĂȘtres avec lui, mais aussi pour le monde des humains qui vivront lorsque les rois et prĂȘtres qu’il s’est adjoints rĂ©gneront Ă  ses cĂŽtĂ©s RĂ©v. 204, 6. JĂ©sus “a Ă©tĂ© Ă©prouvĂ© en tous points comme nous [ses frĂšres spirituels], mais sans pĂ©chĂ©â€. C’est pourquoi il peut compatir aux faiblesses de ceux qui s’efforcent en toute conscience de servir Dieu. Les autres rois et prĂȘtres ont Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©s de la mĂȘme maniĂšre HĂ©b. 415, 16; I Pierre 412, 13. Mais pour qui pourraient-​ils ĂȘtre prĂȘtres si ce n’est pour les hommes, y compris les ressuscitĂ©s, pendant le rĂšgne de mille ans et la pĂ©riode du jugement? Les serviteurs de Dieu attendent avec impatience le jour oĂč la rĂ©surrection sera achevĂ©e. Dans la rĂ©alisation de son dessein, Dieu a fixĂ© pour cela un temps prĂ©cis qui justifiera pleinement sa sagesse et sa longanimitĂ© Eccl. 31-8. Son Fils et lui-​mĂȘme, qui sont Ă  la fois capables et dĂ©sireux de ressusciter les morts, y veilleront en temps voulu. CEUX QUI NE SERONT PAS RESSUSCITÉS Il est vrai que par son sacrifice le Christ a rachetĂ© l’ensemble du genre humain. Toutefois, il a lui-​mĂȘme montrĂ© que l’application de ce sacrifice serait limitĂ©e quand il a dit “Le Fils de l’homme est venu, non pas pour ĂȘtre servi, mais pour servir et donner son Ăąme comme rançon en Ă©change de beaucoup.” Mat. 2028. JĂ©hovah Dieu est en droit de refuser une rançon qui lui serait offerte pour quelqu’un qu’il juge indigne. La rĂ©demption du Christ couvre les pĂ©chĂ©s qu’on a pu commettre parce qu’on descend du pĂ©cheur Adam. Toutefois, on peut en plus pĂ©cher volontairement et dĂ©libĂ©rĂ©ment, et mourir pour ce genre de pĂ©chĂ© qui ne saurait ĂȘtre couvert par la rĂ©demption. Le pĂ©chĂ© contre l’esprit saint JĂ©sus Christ a dit que quiconque pĂ©chait contre l’esprit saint ne serait pardonnĂ© ni dans le prĂ©sent systĂšme de choses ni dans celui qui est Ă  venir Mat. 1231, 32. L’individu qui, selon le jugement de Dieu, a pĂ©chĂ© contre l’esprit saint dans le prĂ©sent systĂšme de choses ne retirerait aucun profit d’une rĂ©surrection, puisque ses pĂ©chĂ©s ne lui seront jamais pardonnĂ©s. JĂ©sus a prononcĂ© son jugement contre Judas Iscariote quand il l’a appelĂ© le “fils de la destruction”. La rĂ©demption ne s’applique donc pas Ă  lui, et comme sa destruction est d’ores et dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ©e, il ne sera pas ressuscitĂ©. — Jean 1712. S’adressant aux chefs du judaĂŻsme qui s’opposaient Ă  lui, JĂ©sus a dit “Comment pourrez-​vous fuir le jugement de la GĂ©henne [un symbole de destruction Ă©ternelle]?” Mat. 2333; voir GÉHENNE. Ses paroles indiquent que si ces personnes ne se tournaient pas vers Dieu avant leur mort, elles seraient dĂ©finitivement condamnĂ©es. Dans ce cas, la rĂ©surrection ne leur serait d’aucun profit. Il semble qu’il en sera de mĂȘme de l’“homme qui mĂ©prise la loi”. II Thess. 23, 8; voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI. Au sujet de ceux qui ont connu la vĂ©ritĂ©, qui ont eu part Ă  l’esprit saint et qui cependant sont tombĂ©s, Paul dit qu’il est impossible “de les faire revivre encore une fois en les amenant Ă  la repentance, parce que, pour leur compte, ils attachent Ă  nouveau sur le poteau le Fils de Dieu et l’exposent publiquement Ă  l’ignominie”. La rĂ©demption ne peut plus leur ĂȘtre d’aucun secours. Ils ne seront donc pas ressuscitĂ©s. L’apĂŽtre compare ensuite ces individus Ă  un champ qui ne produit que des Ă©pines et des chardons, qui est rejetĂ© et qui finit par ĂȘtre brĂ»lĂ©. Cela illustre l’avenir qui les attend une destruction complĂšte. — HĂ©b. 64-8. À propos de ceux qui pratiquent le pĂ©chĂ© volontairement aprĂšs avoir reçu la connaissance exacte de la vĂ©rité’, Paul explique encore qu’“il ne reste plus pour les pĂ©chĂ©s aucun sacrifice, mais seulement une sorte d’attente terrible du jugement et une jalousie de feu qui va consumer ceux qui font de l’opposition”. Il prĂ©sente ensuite cette illustration “Quiconque a fait peu de cas de la loi de MoĂŻse meurt sans compassion, sur le tĂ©moignage de deux ou trois. De quel chĂątiment combien plus sĂ©vĂšre ne pensez-​vous pas que sera jugĂ© digne celui qui a piĂ©tinĂ© le Fils de Dieu, qui a estimĂ© comme une chose de valeur ordinaire le sang de l’alliance par lequel il a Ă©tĂ© sanctifiĂ©, et qui a insultĂ© avec mĂ©pris l’esprit de la faveur immĂ©ritĂ©e? ... C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.” Le jugement est plus sĂ©vĂšre en ce que les individus qu’il frappe ne sont pas seulement tuĂ©s et enterrĂ©s dans le SchĂ©ol, comme ceux qui violaient la loi de MoĂŻse. Ils vont plutĂŽt dans la GĂ©henne, d’oĂč il n’y a pas de rĂ©surrection. — HĂ©b. 1026-31. L’apĂŽtre parle aussi de ceux qui “subiront le chĂątiment judiciaire de la destruction Ă©ternelle de devant le Seigneur et de devant la gloire de sa force, au temps oĂč il viendra pour ĂȘtre glorifiĂ© Ă  propos de ses saints”. II Thess. 19, 10. Ceux-lĂ  ne survivront donc pas pour connaĂźtre le rĂšgne millĂ©naire du Christ. Puisque leur destruction est â€œĂ©ternelle”, ils n’auront pas de rĂ©surrection. Pierre a Ă©crit Ă  ses frĂšres pour souligner qu’en tant que “maison de Dieu” ils sont en train d’ĂȘtre jugĂ©s. Sur quoi il cite Proverbes 1131 LXX pour les mettre en garde contre les dangers de la dĂ©sobĂ©issance. Il laisse ainsi entendre que leur jugement actuel pourrait se solder par une destruction Ă©ternelle, tout comme Paul l’a Ă©crit. — I Pierre 417, 18. DevantDieu, le chemin de Balaam est « pervers » et « mĂšne Ă  la perdition » (22 : 32). Cet homme feint d’avoir le dĂ©sir d’obĂ©ir Ă  Dieu. En rĂ©alitĂ©, il est « amorcĂ© par sa propre convoitise » et cherche Ă  la satisfaire (Jac. 1 : 14). Comme chez tant d’autres hommes, il y a de la duplicitĂ© dans son cƓur. Dans "l'Évangile tel qu'il m'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©" Haut de page Le DĂ©mon est le pĂšre du mensonge et il entraĂźne avec lui sur le sentier du mensonge AuprĂšs de la plante, Ève trouve le SĂ©ducteur. À son inexpĂ©rience, Ă  sa candide inexpĂ©rience de vierge, Ă  la faiblesse de son inexpĂ©rience, il chante la chanson du mensonge. Les "demi-mensonges" de Judas Que veux-tu dire ? Pourquoi mentir ? Je suis la VĂ©ritĂ©, et je ne veux le mensonge ni en Moi, ni autour de Moi. "Ne dis pas de faux tĂ©moignages". Commandement commentĂ© par JĂ©sus Le menteur s'est donnĂ© au Mensonge et il se fie stupidement Ă  sa protection. [...] Le voisinage de l'homme sincĂšre procure la sĂ©curitĂ© et le rĂ©confort. L'amitiĂ© d'un homme qui n'est pas sincĂšre procure des ennuis et mĂȘme son seul voisinage donne une impression de malaise. Le serment n'est pas nĂ©cessaire entre gens honnĂȘtes, et Dieu, en ce qui le concerne, ne vous l'a pas enseignĂ©, au contraire Il vous a fait dire "Ne dites pas de faux tĂ©moignages" Celui qui partout voit le mensonge ou voit la trahison est une Ăąme qui est capable de ces choses, parce qu'il juge sur son propre modĂšle. L'homme se sert facilement du mensonge. Et il ne sait pas qu'en agissant ainsi, il se met sur la voie du mal. Il suffit d'un premier pas, d'un pas, pour ne plus pouvoir s'en dĂ©gager... C'est de la glu... c'est un labyrinthe... c'est une trappe. Une trappe d'oĂč on ne remonte pas... Satan sait tant de choses. C'est lui qui parle par les lĂšvres des pythons en disant des mensonges mĂȘlĂ©s Ă  des vĂ©ritĂ©s. Et ces vĂ©ritĂ©s que lui hait parce qu'il est Mensonge, il les dit seulement - retenez-le bien - pour vous sĂ©duire par la chimĂšre que ce n'est pas la TĂ©nĂšbre qui parle, mais la LumiĂšre. Ne sais-tu pas que le mensonge est le premier pas vers le volet l'homicide ? Dire une chose pour une autre, dans une bonne intention, c'est toujours rĂ©prĂ©hensible. [...] Ne mens plus, mĂȘme pour une bonne fin. L'Ăąme s'habitue Ă  imaginer le mensonge et les lĂšvres Ă  le profĂ©rer Le Fils de l'homme ne doit pas mentir, mĂȘme si de dire la vĂ©ritĂ© doit ĂȘtre la cause de sa mort. Car si le Fils de l'homme mentait, il ne serait plus le fils de la VĂ©ritĂ©, et la VĂ©ritĂ© le repousserait loin d'Elle. Je connais Dieu, et comme Dieu et comme Homme. Et comme Dieu et comme Homme, je garde ses paroles et je les observe. Mais de mĂȘme que je ne fais jamais de choses inutiles, ainsi je ne dis jamais de paroles fausses Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta Haut de page Indication des sources Ă  venir. Dans les textes fondamentaux chrĂ©tiens Dans la Bible Haut de page Tu ne tĂ©moigneras pas faussement contre ton prochain Exode 20,16 DeutĂ©ronome 5,20 Votre pĂšre, c’est le diable, et vous avez la volontĂ© de rĂ©aliser les dĂ©sirs de votre pĂšre. DĂšs le commencement il s’est attachĂ© Ă  faire mourir l’homme; il ne s’est pas tenu dans la vĂ©ritĂ© parce qu’il n’y a pas en lui de vĂ©ritĂ©. Lorsqu’il profĂšre le mensonge, il puise dans son propre bien parce qu’il est menteur et pĂšre du mensonge Jean 8,44 Vous voilĂ  donc dĂ©barrassĂ©s du mensonge que chacun dise la vĂ©ritĂ© Ă  son prochain, car nous sommes membres les uns des autres EphĂ©siens 4,25 Dans le catĂ©chisme de l'Église catholique Haut de page Le commencement du pĂ©chĂ© et de la chute de l’homme fut un mensonge du tentateur qui induit Ă  douter de la parole de Dieu, de sa bienveillance et de sa fidĂ©litĂ© 215 Le diable est "pĂšre du mensonge" 392 Dans leur comportement religieux, les hommes montrent aussi des limites et des erreurs qui dĂ©figurent en eux l’image de Dieu Bien souvent, trompĂ©s par le malin, ils se sont Ă©garĂ©s dans leurs raisonnements, ils ont Ă©changĂ© la vĂ©ritĂ© de Dieu contre le mensonge 844 Une intention bonne ne rend ni bon ni juste un comportement en lui-mĂȘme dĂ©sordonnĂ© comme le mensonge et la mĂ©disance. La fin ne justifie pas les moyens 1753 La loi naturelle exprime le sens moral originel qui permet Ă  l’homme de discerner par la raison ce que sont le bien et le mal, la vĂ©ritĂ© et le mensonge 1954 La rĂ©probation du faux serment est un devoir envers Dieu 2151 "DĂ©barrassĂ©s du mensonge", les Disciples du Christ ont Ă  " rejeter toute mĂ©chancetĂ© et toute ruse, toute forme d’hypocrisie, d’envie et de mĂ©disance" 2475 Le mensonge parce qu’il est une violation de la vertu de vĂ©racitĂ©, est une vĂ©ritable violence faite Ă  autrui 2482 et suivants Dans d'autres sources Haut de page Aucune autre source. Retour Ă  l'index des thĂ©matiques Fiche mise Ă  jour le 12/09/2009 Onvoit en Exode 3.14 le parallĂšle avec Jean 18.6. Les apĂŽtres, quant Ă  eux, n’ont jamais hĂ©sitĂ© Ă  affirmer la divinitĂ© de JĂ©sus. Jean parle de la Parole incarnĂ©e, qu’elle est Dieu ( Jean 1.1, Jean 1.14 ), Paul dĂ©clare explicitement que Christ est le Dieu bĂ©ni Ă©ternellement ( Romains 9.5 ), Il est le CrĂ©ateur ( Colossiens 1.16 ).
1 Nombres 2319 “Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a dĂ©clarĂ©, ne l’exĂ©cutera-t il pas ?” 2 DeutĂ©ronome 79 “Sache donc que c’est l’Éternel ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidĂšle garde son alliance et sa misĂ©ricorde jusqu’à la milliĂšme gĂ©nĂ©ration envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements.” 3 Psaumes 910 “Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ĂŽ Éternel !” 4 Psaumes 2510 “Tous les sentiers de l’Éternel sont misĂ©ricorde et fidĂ©litĂ©, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements.” 5 EsaĂŻe 264 “Confiez-vous en l’Éternel Ă  perpĂ©tuitĂ©, car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siĂšcles.” 6 2 TimothĂ©e 213 “Si nous sommes infidĂšles, Il demeure fidĂšle, car Il ne peut se renier lui-mĂȘme.” 7 1 Pierre 419 “Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volontĂ© de Dieu remettent leurs Ăąmes au fidĂšle CrĂ©ateur, en faisant ce qui est bien.” 8 2 Pierre 39 “Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun pĂ©risse, mais voulant que tous arrivent Ă  la repentance. “ 9 HĂ©breux 1111 “C’est par la foi que Sara elle-mĂȘme, malgrĂ© son Ăąge avancĂ©, fut rendue capable d’avoir une postĂ©ritĂ©, parce qu’elle crut Ă  la fidĂ©litĂ© de celui qui avait fait la promesse.” 10 ÉzĂ©chiel 1225 “Car moi, l’Éternel, je parlerai; Ce que je dirai s’accomplira, Et ne sera plus diffĂ©rĂ©; Oui, de vos jours, famille de rebelles, Je prononcerai une parole et je l’accomplirai, Dit le Seigneur, l’Éternel.” La rĂ©dac’ vous recommande Le livre “Bonjour Saint-Esprit” Ă©crit par Benny Hinn, un livre pour toutes les personnes qui s’interrogent sur la personne du Saint-Esprit, sont prĂȘtes Ă  Le rencontrer intimement et personnellement et disposĂ©es Ă  Ă©couter Sa voix.
Oui Dieu jure, mais ce n’est pas pour profĂ©rer des jurons sous le coup d’une explosion de colĂšre ou par manque de maĂźtrise de soi. Son serment vient toujours renforcer ce qu’il dĂ©clare ĂȘtre son dessein. Il donne une garantie supplĂ©mentaire Ă  ceux qu’il concernera. Par consĂ©quent, les hommes font bien de prĂȘter attention aux paroles suivantes qu’il a fait consigner en
Comment lire le livre Dieu, la science, les preuvesparu cet hiver ? Son premier mĂ©rite, c’est de nous proposer tout un parcours historique pour mettre en lumiĂšre le fait que, aprĂšs la croissance, au cours du XIXe puis au dĂ©but du XXe siĂšcle, des courants scientistes – selon lesquels la science est la seule source fiable de savoir sur le monde, cette attitude s’est trouvĂ©e largement remise en cause et questionnĂ©e par l’évolution mĂȘme des dĂ©couvertes scientifiques. L’ouvrage passe ainsi en revue toutes ces avancĂ©es scientifiques qui ont introduit de la complexitĂ©, de l’incomplĂ©tude dans la dĂ©marche scientifique, que ce soit en thermodynamique, en mĂ©canique quantique, ou encore en science de la nature, ou avec le principe entropique en par son propre mouvement, chacune des sciences montre que le fond des choses », le principe premier, lui Ă©chappe. Que l’on ne peut donc faire de la science l’origine de tout et l’explication de tout. Le scientisme pur et dur triomphant du dĂ©but du XXe siĂšcle se trouve mis Ă  mal par toute l’évolution de la recherche scientifique depuis un nouvelle dĂ©finition de l’objet scientifiqueEn soi, cela n’a rien de neuf. Ces dĂ©couvertes Ă©taient dĂ©jĂ  connues, depuis dĂ©jĂ  les annĂ©es 1980-2000. On se trouve effectivement dĂ©sormais devant une nouvelle dĂ©finition de l’objet scientifique un objet que l’on n’étudie pas en soi », mais dans ses relations, ses interactions avec les autres Ă©pistĂ©mique, et aussi avec le sujet qui Ă©tudie.→ À LIRE AUSSI. Un dialogue parfois difficile entre science et foiDans la complexitĂ© d’aujourd’hui, il y a donc de l’incertitude et de l’incomplĂ©tude. Mais cela ne signifie pas pour autant que la science est dĂ©lĂ©gitimĂ©e, on ne peut pas parler de dĂ©faite de la raison scientifique. Simplement, cette incomplĂ©tude est devenue la condition mĂȘme de l’exercice du scientifique. De ce fait, une vision totalement matĂ©rialiste est difficile Ă  tenir. En ce sens-lĂ , je suis d’accord avec l’idĂ©e, promue par le livre, que les dĂ©couvertes rĂ©centes nous questionnent sur le fond des choses ».Mais doit-on voir, comme le prĂ©tend cet ouvrage, dans cette incomplĂ©tude les preuves de l’existence de Dieu ? Non, car on confond alors les domaines. Le principe entropique, dont parle le livre, pose un questionnement. Mais il ne prouve pas qu’il y aurait derriĂšre les choses » un Dieu qui aurait ajustĂ© les mĂ©canismes de l’Univers et du vivant. Et le Dieu de JĂ©sus-Christ n’est certainement pas un Dieu grand horloger ».Ne pas confondre les domaines de la science et de la foiAu fond, ce questionnement de la science actuelle permet de relancer le dialogue entre Foi et science. Mais ce dialogue doit prendre garde Ă  bien articuler ces domaines, et non les confondre. Par exemple, lorsque nous examinons le rapport entre la CrĂ©ation, au sens biblique, et l’évolution, au sens darwinien. Les deux processus ne se situent pas sur le mĂȘme plan et ne doivent donc pas ĂȘtre CrĂ©ation est dans l’ordre de la transcendance. En quelque sorte, tout ce qui est existe » car Dieu le fait ĂȘtre. Alors que le principe de l’évolution nous apprend que tout ce qui est apparu dans le cours de l’histoire de la vie est le fruit de la transformation de l’énergie et de la matiĂšre. Il faut donc parvenir Ă  articuler ces deux actions, sans les confondre. Teilhard de Chardin a une belle expression Dieu fait les choses se faire. » Dieu ne prend pas son tournevis. Il donne les conditions pour que les choses se fassent. Surtout, le Dieu de l’Alliance donne une autonomie aux crĂ©atures, qui poursuivent la crĂ©ation. Dieu n’est ni le fabricant ni le grand horloger. Il crĂ©e par sa Parole, dans un Amour n’est pas un fabricantJean-Paul II, dans l’encyclique Fides et ratio, met bien en Ă©vidence ces diffĂ©rents niveaux. Il est vrai que l’on peut regretter la tendance de notre sociĂ©tĂ© Ă  sĂ©parer de maniĂšre Ă©tanche le domaine de la foi et celui de la science, tendance qui touche d’ailleurs les catholiques eux-mĂȘmes on est croyant dans l’Église, scientifique dans son laboratoire. C’est faire preuve de fidĂ©isme, et je comprends que le livre veuille lutter contre cela, dans une sociĂ©tĂ© qui se mĂ©fie du religieux. Mais entre une forme de concordance, qui ramĂšne toute la science Ă  Dieu, et un fidĂ©isme, selon lequel la raison ne nous apprend rien sur la nature vraie des choses, il y a une articulation Ă  faire, dans le respect des diffĂ©rents domaines.→ À LIRE AUSSI. Pour sortir des malentendus entre Dieu et sciencesEn particulier dans le domaine de la thĂ©ologie Dieu n’est pas un fabricant. C’est un Dieu de l’Alliance, qui a créé un monde inachevĂ©, que les crĂ©atures doivent continuer. Comme le dit joliment Basile de CĂ©sarĂ©e Dieu a permis Ă  l’homme d’entrer dans l’atelier de la crĂ©ation divine. » Mais il est diffĂ©rent d’une sorte d’intelligence supĂ©rieure, d’intelligent design » qui conduirait inĂ©luctablement le paquebot de l’Univers et de l’humanitĂ©. Ou plutĂŽt, c’est l’intelligence de l’amour et du don gratuit, qui inspire et attire cette Ă©volution d’alpha Ă  omĂ©ga. C’est tout le risque de la foi, et de la libertĂ© qu’elle nous science ne prouve pas l’inexistence de Dieu, et en cela, le livre a raison. Mais l’inverse est vrai aussi la science ne prouve pas plus l’existence de Dieu. D’ailleurs quelle serait la foi en un Dieu dont on aurait la preuve scientifique ? Ce ne serait pas la foi
 En revanche, nous devons savoir rendre compte de notre foi avec des arguments rationnels, notre raison, dans le contexte des dĂ©couvertes scientifiques notamment. Parler de l’intelligence du Dieu crĂ©ateur. Être croyant n’est pas irrationnel.

Dieun’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a dĂ©clarĂ©, ne l’exĂ©cutera-t-il pas? Voici, j’ai reçu l’ordre de bĂ©nir: Il a bĂ© L’enchantement ne peut rien contre Jacob, Ni la divination contre IsraĂ«l; Au temps marquĂ©, il sera dit Ă  Jacob et Ă  IsraĂ«l: Quelle est l’Ɠuvre de Dieu.

AprĂšs avoir vu l’énigme des trois dieux, celle-ci va vous paraĂźtre simple ! Et si vous ne connaissez pas l’énigme des 3 dieux, commencez par celle-ci ! Sommaire de l'articleÉnoncĂ©SolutionDĂ©cryptonsVariantes de l’énigmePartager sur ÉnoncĂ© Vous vous trouvez devant deux gardiens de porte l’un dit la vĂ©ritĂ©, l’autre ment toujours. Vous devez choisir une des deux portes l’une mĂšne vers la libertĂ©, l’autre mĂšne vers la prison. Vous n’avez droit de poser qu’une seule question unique Ă  un des gardiens. Ensuite, vous devez choisir ! Solution Une seule question possible pour dĂ©mĂȘler le vrai du faux et savoir Ă  coup sĂ»r quelle porte offre la libertĂ©. Pour parvenir Ă  dĂ©terminer lequel des gardiens dit vrai ou dit des mensonges, il convient de poser une question Ă  un gardien en impliquant l’autre. C’est le principe de l’encapsulation si je demande Ă  l’autre gardien si cette porte offre la libertĂ©, que me dira-t-il ? » Dans ce principe, vous impliquez dans votre question l’autre gardien et donc pouvez dĂ©duire si la rĂ©ponse donnĂ©e est donnĂ©e par celui qui ment ou celui qui dit la vĂ©ritĂ© ! DĂ©cryptons Si je demande Ă  l’autre gardien si cette porte offre la libertĂ©, que me dira-t-il ? Soit la rĂ©ponse est il vous dira que cette porte offre la libertĂ©. Il faut choisir l’autre ! Pourquoi ? Parce que si il s’agit du gardien qui dit vrai, il indique que son collĂšgue gardien vous induira en erreur; si il s’agit du gardien qui ment, il sait pertinemment que l’autre gardien garde la porte de la prison et donc vous rĂ©pondra la libertĂ© pour vous induire en erreur ! Soit la rĂ©ponse est il vous dira que cette porte est la prison. Il faut donc choisir cette porte ! Pourquoi ? Parce que si il s’agit du gardien qui dit vrai, il indique que le gardien menteur tentera de vous induire en erreur en vous rĂ©pondant prison alors qu’il sait que le gardien Ă  qui vous posez la question garde la porte de la libertĂ©; si il s’agit du gardien qui ment Ă  qui vous posez la question, il rĂ©pondra la prison dans tous les cas puisqu’il ne peut pas rĂ©pondre que son collĂšgue garde la porte de la libertĂ©. Pour faire simple si la rĂ©ponse est libertĂ©, il faut choisir l’autre porte; si la rĂ©ponse est prison, il faut prendre cette porte ! La solution de cette Ă©nigme repose sur la double nĂ©gation moins par moins donne plus ! Il ne s’agit Ă©videmment pas de la seule question que vous pouvez poser Ă  ces gardiens, la question si je demandais Ă  l’autre gardien si il dit la vĂ©ritĂ©, que me dirait-il ? » est aussi valable, au mĂȘme titre que si je demandais Ă  l’autre gardien si la pomme est un fruit, que me rĂ©pondrait-il ? » La question en soi n’a pas d’importance c’est sa structure qui compte ! Variantes de l’énigme Cette Ă©nigme est dĂ©clinĂ©e Ă  l’envi avec un Ă©noncĂ© qui peut varier, le mĂ©canisme pour parvenir Ă  la solution est toujours le mĂȘme, il faut impliquer l’autre gardien. Cette Ă©nigme est aussi connue sous les noms suivants si vous en connaissez d’autres, n’hĂ©sitez pas Ă  les indiquer dans les commentaires ! L’énigme du prisonnier L’énigme de la porte du paradis et de la porte des enfers L’énigme du gardien qui dit la vĂ©ritĂ© et du gardien qui ment À propos Articles rĂ©cents Historien, professeur, passionnĂ© par les sciences humaines, la recherche, la pĂ©dagogie, les Ă©changes culturels et les ailleurs.
Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour revenir sur sa décision. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne
Dans nos priĂšres, nous avons pris l’habitude de dresser une longue liste de nos attentes vis-Ă -vis de Dieu, mais qu’en est-il de Ses attentes vis-Ă -vis de nous ? Trop souvent, notre Ă©goĂŻsme nous fait oublier que nous sommes avant tout nĂ©s pour le servir et pour accomplir non pas notre volontĂ© mais la Sienne. Afin qu’Il croisse chaque jour et que nous diminuons, voici 6 choses que le Seigneur attend de nous mais que nous nĂ©gligeons souvent. 1 Il souhaite que nous mettions la connaissance en pratique En voulant accĂ©der Ă  la connaissance du Bien et du Mal, l’homme a cru pouvoir s’affranchir de Dieu et ne plus en ĂȘtre dĂ©pendant. Or, la libertĂ© et la connaissance sont deux choses bien difficiles Ă  gĂ©rer. En effet, seul Dieu est capable de gĂ©rer la plĂ©nitude de la connaissance. Quant Ă  la libertĂ© que l’homme rĂ©clame, elle est loin de l’affranchir mais plutĂŽt une source d’esclavage, lorsque ce dernier ignore les commandements de Dieu. L’homme doit donc aspirer Ă  une connaissance qui lui soit profitable spirituellement, et non aux savoirs qui ne permettent aucune transformation. Nous devons mettre en pratique chacun des enseignements que nous recevons de l’Esprit et de la Parole de Dieu. “L’homme est devenu comme l’un de nous, connaissant le Bien et le Mal” GenĂšse 322 2 Il souhaite que nous ne dĂ©pendions pas des hommes mais de Lui Le coeur de l’Homme est gangrenĂ© par le pĂ©chĂ©. JĂ©sus ne se fiait pas dans l’homme car Il savait qu’il n’y avait rien de bon en lui. Un jour les hommes font notre Ă©loge. Mais le lendemain, ils nous conduisent au pilori. C’est ce qui s’est passĂ© pour le Christ, scandĂ© un jour et crucifiĂ© l’autre. MĂȘme si la Parole nous invite Ă  ne pas soupçonner le mal, nous devons garder Ă  l’esprit que les hommes sont faillibles et qu’ils peuvent ĂȘtre source de dĂ©ception. Nous devons donc apprendre Ă  placer notre confiance en Dieu seul. “Le coeur de l’homme est tortueux par-dessus tout, et il est mĂ©chant Qui peut le connaĂźtre ? Moi, l’Eternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, pour rendre Ă  chacun selon ses voies, selon le fruit de ses oeuvres”. JerĂ©mie 179 3 Il souhaite que nous adoptions sa vision L’homme fait souvent preuve de partialitĂ© son coeur est incapable de juger avec justesse car il se laisse facilement influencer par ce qu’il voit. Dieu Lui, voit depuis l’éternitĂ©. Il est capable de scinder l’aujourd’hui et le demain et d’aller au-delĂ  des apparences. Il n’y a que le regard Ă©clairĂ© de l’Esprit qui peut nous permettre de voir correctement et de ne pas juger autrui. Nous devons apprendre Ă  cultiver l’art de voir avec le regard de Dieu, qui trouve des perles lĂ  oĂč l’homme ne voit que de la boue. Adopter la vision du Seigneur, c’est finalement toujours voir le verre Ă  moitiĂ© plein ! “L’homme regarde Ă  ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur”. 1 Samuel 167 4 Il souhaite que nous le suivions Lui et Sa Parole Le passage de MichĂ©e 68 rĂ©sume l’essentiel de la volontĂ© de Dieu pour l’homme, Ă  savoir qu’il vive en marchant dans l’humilitĂ© et en pratiquant la justice envers les autres. Si la Parole nous fournit des commandements, enseignements et exhortations, c’est bien parce que ce n’est pas une Ă©vidence pour tous. Tous ceux qui cherchent le chemin Ă  suivre et le but de leur existence, peuvent les trouver au travers de la Parole de Dieu. “On t’a fait connaĂźtre, ĂŽ homme, ce qui est bien ; Et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la misĂ©ricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu.” MichĂ©e 68 5 Il souhaite que nous soyons dans la vĂ©ritĂ© Le mensonge est un vĂ©ritable flĂ©au, et ce depuis la nuit des temps. Rappelons qu’il est Ă  la base du pĂ©chĂ©. MĂȘme si nous avons l’impression qu’un petit mensonge ne peut pas faire grand mal, ce n’est pas un acte anodin. Ceux qui s’adonnent au mensonge n’ont pas encore compris son impact dans leur esprit et leur Ăąme. Le mensonge ĂŽte toute clairvoyance, obscurcit la raison, enlaidit et transforme la nature humaine. En tant que croyants, nous avons endossĂ© la nature de Christ, qui est VĂ©ritĂ©. Nous sommes guidĂ©s par le Saint-Esprit. Le mensonge doit donc ĂȘtre Ă©radiquĂ© de notre vie. Dieu est LumiĂšre et les Hommes sont appelĂ©s Ă  aimer la vĂ©ritĂ©. “Dieu n’est pas un homme pour mentir”. Nombres 2319 6 Il souhaite que nous soyons de parfaits modĂšles comme son Fils Paul a exhortĂ© son fils spirituel TimothĂ©e Ă  se prĂ©senter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves et qui a dĂ©veloppĂ© des qualitĂ©s indispensables Ă  tout homme servant le Seigneur. Sa vie doit ĂȘtre disciplinĂ©e, faite d’efforts, de labeurs et de remises en question, afin que son service soit agréé. Les hommes que Dieu appelle Ă  le servir doivent ĂȘtre des modĂšles et des exemples en toutes choses. Ils doivent dignement reprĂ©senter celui qu’ils servent et ne rien faire qui porte atteinte Ă  l’Evangile. “Efforce toi de te prĂ©senter devant Dieu comme un homme Ă©prouvĂ©, un ouvrier qui n’a point Ă  rougir”. 2 ThimothĂ©e 215 .
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