Justeune question, de bonne foi: quelle est la différence entre brûler du bois sec dans une cheminée, et bruler du bois sec dehors?On revient beaucoup au bois comme La filiÚre bois française se mobilise pour mettre à disposition les arbres nécessaires à une reconstruction à l'identique de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, surnommée. Réalisée par

RavagĂ©e par un incendie, la charpente de la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris, Ă©tait une structure "de lĂ©gende" dont la complexitĂ© a "stupĂ©fiĂ© le Moyen-Age" et continuait de fasciner les artisans d'aujourd'hui, explique Ă  l'AFP Thomas BĂŒchi, maĂźtre charpentier suisse et prĂ©sident du groupe Charpente Que reprĂ©sentait la charpente de Notre-Dame pour un maĂźtre charpentier comme vous ?REPONSE C'est peut-ĂȘtre un des plus grands chefs-d'oeuvre des compagnons charpentiers du devoir. Pour un peintre, c'est un peu comme si la Joconde Ă©tait partie en cette fabuleuse charpente - que j'ai eu la chance de visiter dans les annĂ©es 80 - qui a dĂ©clenchĂ© mon amour du bois et la passion que j'ai pour mon charpente c'est un mythe, c'est une lĂ©gende pour plusieurs raisons. Elle Ă©tait tellement complexe qu'elle a stupĂ©fiĂ© tout le Moyen il a fallu 50 ans pour prĂ©parer le bois. On commence Ă  couper les arbres - environ - autour de l'an les coupe et on les couche pendant un an, la tĂȘte tournĂ©e vers le Nord pour qu'ils soient alignĂ©s avec les Ă©nergies de la terre. Puis on va les Ă©corcer et les immerger dans un marĂ©cage pendant 25 ans. Cela prĂ©serve le bois des champignons et des 1225, on va les ressortir de l'eau, puis scier les troncs en poutres et les laisser sĂ©cher pendant 25 vu de la durĂ©e de vie moyenne de l'Ă©poque, cela veut dire que ceux qui ont coupĂ© les arbres n'ont pour la plupart jamais vu la La flĂšche qui s'est effondrĂ©e lundi soir Ă©tait plus rĂ©cente. Qui l'a Ă©difiĂ©e ?R La RĂ©volution française a laissĂ© la cathĂ©drale en ruine. Sous le patronage de Prosper MĂ©rimĂ©e Ă  l'Ă©poque inspecteur des monuments historiques, NDLR, on dĂ©cide de refaire la flĂšche au milieu du XIXe cĂŽtĂ© de l'architecte, EugĂšne Viollet-Le-Duc, il y a avait un personnage crucial qu'on a un peu oubliĂ©, Henri Georges, un compagnon charpentier du maĂźtrisait comme personne l'art de la gĂ©omĂ©trie opĂ©rative. Il avait un trĂšs beau nom de compagnon, "Angevin, l'Enfant du GĂ©nie".Hier, quand j'ai vu la flĂšche brĂ»ler et tomber, c'est Ă  lui que j'ai Quels seront les dĂ©fis posĂ©s par la reconstruction ?R On ne sait pas trĂšs bien oĂč on en est, Ă  quel point la pierre a souffert. Mais tout est debout, c'est la charpente, soit on essaie de reconstruire Ă  l'identique, soit on fait quelque chose de complĂštement diffĂ©rent. Il faudra dĂ©cider. Mais ça va fĂ©dĂ©rer les mĂ©tiers du bois de reconstruire ce chef d'oeuvre. Je crois qu'il va y avoir une grande mon cĂŽtĂ©, je vais vraiment militer pour qu'on refasse une charpente en bois. Il ne faut pas faire comme pour la cathĂ©drale de Chartres dont la charpente a brĂ»lĂ© au XIXe siĂšcle et qu'on a remplacĂ©e par une charpente France, on a largement les chĂȘnes en suffisance. Le bois ne sera pas un problĂšme. Au contraire, on pourra utiliser des arbres anciens et laisser plus d'espace aux plus jeunes pour pousser. Dans la forĂȘt du Tronçais, la futaie Colbert comprend des chĂȘnes plusieurs fois ne pourra jamais prĂ©parer le bois comme il a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© en 1200. Mais la technologie d'aujourd'hui permet d'aller plus vite. On peut imaginer commencer Ă  recevoir les poutres d'ici deux ans, et parvenir Ă  Ă©difier une charpente dans les cinq prochaines annĂ©es.Propos recueillis par Marie WOLFROM16/04/2019 183045 - Paris AFP - © 2019 AFP Enfoncezun tournevis dans les trous de la charpente, si le bois s’effrite facilement, c’est qu’il a Ă©tĂ© attaquĂ©. Enlevez les parties vermoulues avec une petite hachette de charpentier. DĂ©poussiĂ©rez la charpente Ă  l’aide d’une brosse mĂ©tallique. Enfin, brĂ»lez les dĂ©chets de bois enlevĂ©s pour Ă©radiquer les parasites. Les rayons du soleil, ainsi que le passage du temps, noircissent parfois les surfaces des meubles en bois. Et comme le noircissement du bois se produit dans des zones spĂ©cifiques et non de maniĂšre uniforme, ce type de dommage est gĂ©nĂ©ralement trĂšs voyant. On cherche alors des solutions pour Ă©claircir le bois et l’un des premiers produits auquel on pense est la javel. Eclaircir le bois avec la javel est-ce possible ? Quelle action a la javel sur le bois ? L’eau de javel est une solution liquide oxydante qui est souvent utilisĂ©e pour ses propriĂ©tĂ©s dĂ©sinfectantes et dĂ©colorantes. UtilisĂ©e sur une matiĂšre comme le bois, elle va permettre de jouer sur la couleur de se dernier et de blanchir le bois sombre. La javel va avoir une action sur la couleur des bois de type rĂ©sineux comme le sapin, le douglas ou l’épicĂ©a. Avec gĂ©nĂ©ralement une concentration de 9,6% de chlore actif, l’eau de Javel va donner une patine lĂ©gĂšrement argentĂ© au bois. Ainsi, un bois sombre va blanchir sous l’action du produit. Comment utiliser la javel pour blanchir le bois ? Afin de garantir un rĂ©sultat satisfaisait, on va prĂ©parer le meuble en le nettoyant et diluer la javel dans de l’eau. Pour la prĂ©paration Ă  base d’eau de javel, il vous faudra 10 centilitre d’eau de javel 1 litre d’eau Des gants pour protĂ©ger ses mains Une brosse ou un pinceau pour appliquer le mĂ©lange Une fois l’eau et la javel mĂ©langĂ©, vous pouvez appliquer le liquide sur le meuble en bois Ă  blanchir en veillant Ă  mettre une dose suffisante de la solution blanchissante. Si vous optez pour l’application avec une brosse de mĂ©nage blanche, n’hĂ©sitez pas Ă  frotter un peu le produit sur le bois de sorte Ă  ce que le liquide pĂ©nĂštre bien le bois. A noter que, quel que soit le volume de prĂ©paration que vous prĂ©parez, vous devez respecter une dosage de la solution Ă  10% pour Ă©viter de laisser un aspect jaunĂątre sur le meuble. Plus le dosage en chlore dans la javel est faible, moins le meuble ne sera Ă©claircit. Le rĂ©sultat apparaĂźt seulement au sĂ©chage pas de panique donc si votre meuble en bois ne devient pas plus clair au passage du produit. Pour obtenir le ton d’éclaircissement souhaitĂ©, rĂ©pĂ©tez la technique autant de fois que nĂ©cessaire. Toutefois, gardez Ă  l’esprit que l’eau de Javel ne transformera pas un meuble sombre en un meuble blanc, mais qu’elle ne fera qu’attĂ©nuer certains tons. Pour terminer l’opĂ©ration, nettoyez le bois avec un mĂ©lange de vinaigre et de deux volumes d’eau. Vous obtiendrez ainsi le meilleur rĂ©sultat possible. Quels autres produits utiliser pour blanchir un meuble en bois ? Parmi les autres solutions Ă  adopter pour rendre un meuble en bois plus clair, on note L’acide oxalique Avant de utiliser cette solution, veillez Ă  diluer 100 grammes d’acide oxalique dans 1 litre d’eau. La solution devra alors ĂȘtre appliquĂ©e avec un pinceau Ă  chaud pour augmenter son pouvoir blanchissant en protĂ©geant le sol surtout s’il s’agit d’un parquet. Une fois le traitement appliquĂ©, frottez avec une brosse pour faire pĂ©nĂ©trer la solution. Lorsque le bois est sec, nettoyez bien le meuble en rinçant et frottant dans le sens des veinures du bois car le produit est considĂ©rĂ© comme toxique. L’hydrosulfite de sodium La poudre cristalline blanche d’hydrosulfite de sodium a une odeur distincte de soufre. Cette substance est soluble dans l’eau et s’utilise dans une solution aqueuse Ă  10%, comme pour la javel. Si vous optez pour cette solution, il sera Ă©galement nĂ©cessaire d’essuyer la surface du bois aprĂšs l’application en raison de la toxicitĂ© du produit. L’eau oxygĂ©nĂ©e L’eau oxygĂ©nĂ©e est souvent utilisĂ©e pour la coloration des cheveux. MĂ©langĂ©e avec de l’ammoniaque, cette solution vous permet Ă©galement de blanchir un meuble en bois. Pour cela, il vous suffit de mĂ©langer 95 centilitres d’eau oxygĂ©nĂ©e Ă  5 centilitre d’ammoniaque et d’appliquer le mĂ©lange sur le meuble Ă  Ă©claircir. DĂšs l’application du mĂ©lange, une rĂ©action chimique se produit et des bulles se forment Ă  la surface du meuble. Patientez ensuite 24 heures et dĂšs l’apparition de taches plus claires, veillez Ă  rincez abondamment le meuble Ă  l’eau claire. Pour fixer le tout sĂ©chez le meuble avec un chiffon blanc imbibĂ© d’un mĂ©lange d’alcool Ă  brĂ»ler avec de l’eau. Cette derniĂšre action va permettre aux essences du bois de s’éclaircir progressivement. Le peroxyde d’hydrogĂšne L’application de peroxyde d’hydrogĂšne sur le bois est un moyen idĂ©al de redonner sa tonalitĂ© d’origine Ă  un meuble devenu trop sombre. Le mieux est de poncer la surface du bois et d’utiliser un chiffon blanc pour appliquer le composant chimique. Suite Ă  ce traitement blanchissant, il est conseillĂ© d’ajouter une couche de vernis au meuble pour Ă©viter qu’il ne fonce Ă  nouveau, surtout s’il est directement exposĂ© aux rayons du soleil. A noter que l’utilisation du peroxyde d’hydrogĂšne permet d’assainir le bois. Son action blanchissante ne va que trĂšs peu pas endommager les fibres du bois. Aussi, comme les composants du peroxyde d’hydrogĂšne s’évaporent en sĂ©chant, il pourra ĂȘtre utilisĂ© sur tout type de bois sans avoir besoin d’ĂȘtre rincĂ©. Notez que l’utilisation de ces produits reste dangereux et qu’il s’agit de prendre des prĂ©cautions pour les manipuler. L’utilisation de gants, masques et lunettes de protection n’est pas une option pour Ă©viter tous risque de brĂ»lure ou d’empoisonnement. Enfin, il existe aussi des produits colorants blancs Ă  appliquer directement au pinceau mais ces derniers sont moins efficaces que les mĂ©thodes prĂ©cĂ©demment citĂ©es. Pourcomprendre pourquoi la charpente de la cathĂ©drale Notre-Dame n'a pas rĂ©sistĂ© au feu, il faut s'interroger sur ce qui a jouĂ© le rĂŽle du petit bois pour entretenir les flammes. Sur cette De nombreux propriĂ©taires rencontrent des problĂšmes avec le tirage des conduits de fumĂ©e. MĂȘme dans des constructions neuves. Pour vous aider, voici une liste de conseils et astuces pour amĂ©liorer le tirage de votre cheminĂ©e, en commençant par les actions les plus simples et en finissant avec les mesures les plus drastiques Assurer un dĂ©marrage rapide et chaud En dĂ©marrant le feu avec des matĂ©riaux facilement inflammables et Ă  combustion rapide comme des journaux et des morceaux de bois spĂ©cifiques pin, saule, aulne, etc., on crĂ©e un courant d’air rapide et chaud Ă  travers la cheminĂ©e, ce qui accĂ©lĂšre immĂ©diatement le tirage. BrĂ»ler du bois sĂ©chĂ© pendant deux ans Si vous brĂ»lez du bois trop humide, il est plus difficile de faire un bon feu et de le maintenir longtemps. AprĂšs avoir commencĂ© l’allumage avec des matĂ©riaux Ă  combustion rapide, nourrissez le feu avec des bois Ă  combustion lente comme le chĂȘne, le hĂȘtre et le bouleau. Ces types de bois doivent ĂȘtre sĂ©chĂ©s au moins deux ans afin de brĂ»ler correctement. N’utilisez pas les bois mentionnĂ©s au point 1 dans cette phase du feu, car cela entraĂźne une quantitĂ© dangereuse d’étincelles. Entretenir le feu A l’aide d’un soufflet, assurez-vous que le feu continue de bien brĂ»ler, car cela participe aussi au tirage de la cheminĂ©e. Augmenter la hauteur de la grille En augmentant la hauteur de la grille, le feu est plus proche du canal de la cheminĂ©e, ce qui amĂ©liore le tirage. Vous pouvez effectuer un test en Ă©levant la grille du foyer avec des pierres. Ouvrir la fenĂȘtre et Ă©teindre la hotte Une cheminĂ©e ouverte utilise environ 250 Ă  350 m3 d’air par heure pour l’échappement des gaz de combustion. Dans les maisons bien isolĂ©es, un tel mouvement d’air peut poser problĂšme. Cela crĂ©e une pression inverse, et la fumĂ©e entre alors dans la maison. Cette pression inverse peut Ă©galement ĂȘtre due Ă  une hotte de cuisine en marche. Ce problĂšme Ă  une solution » simple ouvrir la fenĂȘtre. Malheureusement, ce n’est pas vraiment ce qu’on recherche lorsqu’on fait du feu en hiver. Installer une grille d’aĂ©ration En installant une grille d’aĂ©ration prĂšs de la cheminĂ©e, le dĂ©bit d’air augmentera. Si vous optez pour cette solution, demandez l’avis d’un professionnel qui pourra vous conseiller sur le type de grille Ă  choisir. AmĂ©liorer le conduit de la cheminĂ©e Si toutes les mesures ci-dessus n’ont pas aidĂ©, il va falloir recourir Ă  des travaux pour amĂ©liorer le conduit de cheminĂ©e. Cela peut se faire en augmentant le diamĂštre, en supprimant les courbes, en rendant les parois plus lisses ou en allongeant le conduit. Pour cette solution drastique, s’adresser Ă  une professionnel est nĂ©cessaire.
DĂ©couvrezl’importance du traitement curatif ou prĂ©ventif de la charpente en bois ainsi que de vos meubles. Les bonnes raisons de traiter sa charpente . Vous ne verrez pas de dĂ©gĂąts immĂ©diatement sur votre bois de charpente. Mais tant que vous ne traitez pas le problĂšme, les larves transformeront lentement la boiserie en poudre. Et elles se rĂ©pandent
Accueil Conseils Conseils Bois ExtĂ©rieur Conseils pour Bardage Bois brĂ»lĂ© qu’est-ce que c’est ? Le bois brĂ»lĂ©, ou yakisugi, est issu d’une technique de protection naturelle du bois d’origine japonaise, aussi appelĂ©e shou sugi ban. Elle consiste Ă  brĂ»ler profondĂ©ment la surface d’une planche pour obtenir une couche de carbone superficielle. Les planches de bois ainsi transformĂ©es servaient Ă  l’époque de bardage pour les maisons en bois. Le shou sugi ban s’utilise encore aujourd’hui au Japon pour les maisons traditionnelles mais aussi pour habiller des bĂątiments modernes et ce procĂ©dĂ© de traitement est rĂ©alisĂ© en assemblant trois planches de cĂšdre japonais sugi de maniĂšre Ă  former une cheminĂ©e au pied de laquelle on allume un feu. La flamme dĂ©marre du bas et se propage vers le haut en brĂ»lant le bois. Lorsque que le temps de brĂ»lage est atteint, on stoppe le feu avec de l’ si on attribue souvent son origine au Japon, cette technique est vieille comme le la prĂ©histoire dĂ©jĂ , le durcissement du bois au feu Ă©tait utilisĂ© pour chasser le mammouth comme en tĂ©moigne la romanciĂšre prĂ©historique Jean M. Auel dans sa sĂ©rie de livres Le Clan des Ours des cavernes. De façon plus contemporaine, au Moyen-Ăąge, on brĂ»lait le bas des piquets en bois avant de les enfoncer en terre lors de la conception de clĂŽture. De mĂȘme au Canada, cette technique est trĂšs rĂ©pandue, les canadiens parlent de torrĂ©fier le la technique a Ă©voluĂ© et le brĂ»lage du bois se fait dans des fours spĂ©cialisĂ©s. MĂȘme si chacun peut brĂ»ler son bois Ă  la un tel engouement ?Les plus grands designers mondiaux se sont appropriĂ©s cette technique permettant d’obtenir une gamme infinie de variations d’aspect. Ainsi on retrouve une gamme de couleurs allant du noir intense au noir avec des reflets gris ou bleu. Des textures variĂ©es selon l’intensitĂ© avec laquelle le bois a Ă©tĂ© grattĂ© ou brĂ»lĂ©. Au toucher, on peut obtenir une surface aussi soyeuse que la peau ou Ă  contrario conserver les irrĂ©gularitĂ©s du bois et son rendu Ă©cailles de tortue ». Chaque lame de bois est revĂȘtue d’une couche de carbone Ă  l’aspect restaurant Encore dans le port de Scheveningen au Pays-Bas, au chalet Courchevel conçu par Olivier Gay, en passant par la maison des enfants de Meudon, Ă  la villa Barcelona en Espagne conçue par l’architecte RaĂŒl Sanchez Esteban, cette technique n’en finit plus de faire des Ă©mules Ă  travers le Japon, c’est l’architecte rĂ©putĂ© Terunobu Fujimori qui a rĂ©alisĂ© plusieurs projets en bois traitement s’utilise autant en intĂ©rieur qu’en extĂ©rieur, en bardage de façades, clĂŽtures, meubles et habillage mural. Il se marie parfaitement au style contemporain ! Vous pouvez trouver des idĂ©es de crĂ©ations en bois brĂ»lĂ©s ici Quelles vertues prĂ©cisĂ©ment ? Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le but premier du bois brĂ»lĂ© Ă©tait de protĂ©ger les maisons 
 des incendies. Construites en bois, le risque de propagation du feu d’une maison Ă  une autre dans un village Ă©tait trop important et aurait causĂ© des ravages. Ainsi brĂ»lĂ©s, les bardages revĂȘtus de cette couche de carbone retardaient considĂ©rablement la propagation du feu. Un vĂ©ritable retardateur de flamme mĂȘme cette technique permet de lutter contre des nuisibles tels que les insectes xylophages qui ne peuvent plus se nourrir de la cellulose et de la lignine du bois puisqu’ils ont Ă©tĂ© transformĂ©s en carbone, Ă©lĂ©ment non comestible pour ces insectes. Les champignons lignivores ne se dĂ©veloppent pas non plus. Ainsi, on peut conserver le bois pendant plus de 80 cette jolie couche superficielle de carbone protĂšge naturellement des rayons UV du soleil, principale source d’altĂ©ration du bois en point de vue Ă©cologique, le procĂ©dĂ© est entiĂšrement naturel. On parle de construction verte. Et cela sĂ©duit de plus en plus les jeunes gĂ©nĂ©rations qui recherche quelque chose de plus naturel et s’y prendre pour rĂ©aliser un vrai shou sugi ban ?Sugi signifie cĂšdre japonais. Il s’agit du bois que l’on protĂšge traditionnellement par cette technique. Mais ce traitement peut s’appliquer Ă©galement au pin douglas et plus gĂ©nĂ©ralement Ă  tous les rĂ©aliser cette technique, il faut compter une dizaine de minutes par planche tout dĂ©pend de l’aspect recherchĂ© pour la brĂ»ler soit dans un grand lit de braises soit Ă  l’aide d’un simple chalumeau. Pour que la carbonisation protĂšge suffisamment le bois, il faut qu’elle atteigne Ă  3-5 millimĂštres d’épaisseur. Une fois brĂ»lĂ©e, on arrose d’eau la surface pour stopper la carbonisation. On peut par la suite Ă©liminer le surplus de charbon Ă  l’aide d’une brosse pour jouer sur l’état de s’agit du traitement du bois le plus naturel et durable. Son seul inconvĂ©nient, il laisse des traces noires Ă  son contact et la couche de carbone est fragile et sensible aux frottements et aux trouverez de nombreuses vidĂ©os montrant le processus de rĂ©alisation. Cela demande un peu d’équipement et de patience mais attention aux brĂ»lures, cette technique peut s’avĂ©rer dangereuse. En cas de doute, mieux vaut laisser faire les pour Ă©viter toute dĂ©gradation de surface et conserver l’aspect du carbone intact durablement, un produit spĂ©cialement conçu est disponible sur notre boutique le Protecteur Bois BrĂ»lĂ© PB600. Il peut s’utiliser pour les bardages en bois brĂ»lĂ© extĂ©rieur, mais aussi pour les lambris et habillage muraux intĂ©rieur, les meubles et autres amĂ©nagements en Shou Sugi Ban. Nos autres conseils pour bois extĂ©rieurs Conseils Bois ExtĂ©rieurDĂ©couvrez nos conseils / guides / tutos pour tous les bois extĂ©rieurs !
Non! Il est en effet interdit de brĂ»ler les feuilles dans son jardin et autres dĂ©chets verts. Que ce soit Ă  l'air libre (un espace dĂ©diĂ© au milieu du jardin) ou dans un incinĂ©rateur de jardin. À savoir : il est Ă©galement interdit de vendre et de prĂȘter un incinĂ©rateur de jardin. Il existe des dĂ©rogations (comme souvent en droit) Ă 
Forum Futura-Maison les forums de la maison Habitat bioclimatique, isolation et chauffage bruler des tasseaux en sapin  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 1 Ă  12 sur 12 23/11/2010, 20h05 1 stesty bruler des tasseaux en sapin - bonjour, je sais qu'il n'est pas bon de brĂ»ler du sapin dans une cheminĂ©e. mais est-ce que c'est Ă©galement vrai pour des tasseaux en sapin, dans la mesure oĂč ils sont complĂ©tement secs ? en effet, je dĂ©molis un Ă©tage complet avec des parois en ossature par tasseaux et un plancher lambourdĂ©. et je me dis que plutĂŽt que d'emmener tout cela Ă  la dĂ©chĂ©terie, je pourrais le brĂ»ler dans ma cheminĂ©e Ă  foyer ouvert, et faire d'une pierre deux coups moins de manutention, et profiter de la chaleur. merci d'avance. - 23/11/2010, 20h19 2 sebastien49 Re bruler des tasseaux en sapin Bonjour, Les tasseaux en sapin sont gĂ©nĂ©ralement traitĂ©s, les brulĂ©s dans une cheminĂ©e n'est pas gĂ©nial pour l'environnement. A la dĂ©cheterie ils seront soit brulĂ©s dans un incinĂ©rateur en thĂ©orie c'est mieux que dans ta cheminĂ©e soit enfouis. Concernant ta santĂ© et celle de ta famille, je pense que les Ă©manations doivent ĂȘtre anecdotique, l'ĂȘtre humain Ă  une capacitĂ© d'adaptation Ă©tonnante. A toi de voir. SĂ©bastien 23/11/2010, 20h25 3 stesty Re bruler des tasseaux en sapin EnvoyĂ© par sebastien49 Bonjour, Les tasseaux en sapin sont gĂ©nĂ©ralement traitĂ©s, les brulĂ©s dans une cheminĂ©e n'est pas gĂ©nial pour l'environnement. A la dĂ©cheterie ils seront soit brulĂ©s dans un incinĂ©rateur en thĂ©orie c'est mieux que dans ta cheminĂ©e soit enfouis. Concernant ta santĂ© et celle de ta famille, je pense que les Ă©manations doivent ĂȘtre anecdotique, l'ĂȘtre humain Ă  une capacitĂ© d'adaptation Ă©tonnante. A toi de voir. SĂ©bastien j'ai l'impression que les tasseaux sont bruts...mais peut-ĂȘtre que je me trompe. comment en ĂȘtre sĂ»r? 23/11/2010, 22h04 4 sebastien49 Re bruler des tasseaux en sapin Je ne sais pas, dĂ©solĂ©. La plupart du temps ils sont traitĂ©s, si ils sont prĂ©sents depuis plus d'une trentaine d'annĂ©e il ne doit plus rester grand chose des COV d'origine. Personnellement je trouve que c'est une belle fin de vie pour le bois de charpente de finir en bois de chauffage quand il ne peut ĂȘtre utilisĂ© autrement. Si le bois est plus jeune j'hĂ©siterais plus Ă  le bruler et j'essaierai de lui trouver une autre utilitĂ©. Pour mon information, pourquoi il est dĂ©conseillĂ© de bruler du sapin dans une cheminĂ©e? Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 24/11/2010, 07h18 5 jego Re bruler des tasseaux en sapin Bonjour Ă  tous Je pense que tu peux bruler du bois de sapin dans ta cheminĂ©e, mĂȘme s'ils sont traitĂ©s de longue date, veille Ă  leur bonne combustion ... Que vont ils devenir sinon, tu vas les porter en dĂ©chĂšterie, ils seront recyclĂ©s en compost, charbon de bois, ils seront incinĂ©rĂ©s, enfouis, ou que sais-je encore ... Si tu les brules dans de bonnes conditions, tu Ă©conomiseras au moins le carburant et et la masse de COÂČ se rapportant Ă  ton transport, ainsi que toute l'Ă©nergie nĂ©cessaire au traitement sans oublier l'Ă©nergie pour ton chauffage Certaines marques de poĂȘles dĂ©conseillent interdisent le brulage de rĂ©sineux dans leurs appareils, sous peine de voir la garantie invalidĂ©e en cas de problĂšme Bonne journĂ©e 24/11/2010, 10h22 6 stesty Re bruler des tasseaux en sapin c'est le ramoneur qui m'a dit de ne pas utiliser de rĂ©sineux au titre que cela encrasse le conduit de ma cheminĂ©e et que je risque d'avoir un feu dans le conduit... 24/11/2010, 12h06 7 jego Re bruler des tasseaux en sapin Bonjour Ă  tous Stesty, nous brulons toutes sortes de bois, des feuillus, des rĂ©sineux, mĂȘme du pin, tout est mĂ©langĂ© on alimente en fonction de ce qui vient ou en fonction de la durĂ©e de la flambĂ©e souhaitĂ©e. Lors du ramonage tout retombe dans l'insert conduit vertical au dessus il n'y a que des poussiĂšres, on ne peut mĂȘme pas parler de suie, en tout cas pas de quoi ramasser quoi que ce soit ! Tout le monde dans le coin brule du rĂ©sineux, il semblerait que plus de suie soit produite en cas de sortie coudĂ©e par l'arriĂšre ou elles restent accumulĂ©es poĂȘles ou fourneaux mais est-ce vraiment Ă  cause des rĂ©sineux ? Un plus important encrassement, peut ĂȘtre en ne brulant que du rĂ©sineux, mais dans notre cas rien ne laisse penser que nous risquons un feu de cheminĂ©e !!! Bonne journĂ©e 24/11/2010, 12h12 8 stesty Re bruler des tasseaux en sapin super, je vais Ă©viter la manutention jusqu'Ă  la dĂ©chĂšterie, et profiter de la chaleur de bons feux. merci pour vos Ă©claircissements. 24/11/2010, 12h18 9 poulif Re bruler des tasseaux en sapin Est ce que quelqu'un a des infos plus prĂ©cises quels produits de traitements sont utilisĂ©s pour les bois de construction, quel impact Ă  la combustion, est ce que la teneur diminue avec les annĂ©es, etc. Cette question revient souvent mais on a peu d'Ă©lĂ©ments scientifiques Ă  exposer. 24/11/2010, 12h50 10 jego Re bruler des tasseaux en sapin Re bonjour Ă  tous Les bois de charpente sont Ă©taient souvent traitĂ©s avec des sel de bore, ne m'en demandez pas plus je ne sais pas. Je sais qu'il existe des normes classes pour les traitements du bois ... Les charpentes, poutres et planchers apparent ne sont pas encore interdits et il se construit de plus en plus de maisons "bois" , si c'Ă©tait si toxique on nous le dirait peut ĂȘtre ! Merci 24/11/2010, 17h55 11 Re bruler des tasseaux en sapin Bonjour. J'ai rĂ©cemment coupĂ© un demi chevron traitĂ© de chez Brico dxxx, le traitement ne vas pas bien profond, s'il atteint un demi millimĂštre c'est bien, donc en quantitĂ© les Ă©ventuels produits de traitement, cela doit ĂȘtre pas vraiment beaucoup. + Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules CĂ©sar 25/11/2010, 11h10 12 Re bruler des tasseaux en sapin J'ai brulĂ© des vieux bois resineux de charpente archi-sec 1959. tout va bien et c'est un super bois pour demarrer un feu cela brule vite et bien. Je les brules avec les clous et les recupĂšres les clous dans les cendres avec un aimant. Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 32 Dernier message 16/06/2013, 21h16 RĂ©ponses 21 Dernier message 21/11/2011, 16h32 RĂ©ponses 11 Dernier message 28/01/2010, 08h24 RĂ©ponses 40 Dernier message 29/12/2008, 23h17 RĂ©ponses 2 Dernier message 30/09/2006, 10h18 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 11h24.
JamaisbrĂ»ler traitĂ© sous pression, peint ou autrement traitĂ© bois comme des panneaux de particules ou des panneaux pressĂ©s dans votre cheminĂ©e ou chauffage au bois poĂȘle. Le bois flottĂ© de l’ocĂ©an contient Ă©galement des produits chimiques potentiellement toxiques lorsqu’ils sont brĂ»lĂ©. De plus, peut-on brĂ»ler du bois pressĂ© Ă  l’extĂ©rieur ? Beurk. La pourriture se dĂ©veloppe sous l’action de champignons dont les spores prolifĂšrent sur les bois non traitĂ©s et soumis Ă  une humiditĂ© latente. L’extension de ces colonies fongiques peut aboutir Ă  la destruction de la structure des Ă©lĂ©ments attaquĂ©s. En inspectant rĂ©guliĂšrement les boiseries et charpentes des locaux rarement frĂ©quentĂ©s et non chauffĂ©s, vous pouvez dĂ©celer un dĂ©but de pourriture et la traiter avant que les dĂ©gĂąts ne soient importants. DĂ©celer la pourriture S’il est facile de repĂ©rer la prĂ©sence de colonies fongiques, il importe de bien les identifier, car certains champignons sont plus nuisibles que d’autres. Les moisissures du bois, rĂ©sultant souvent de la condensation, se traduisent par la prĂ©sence de dĂ©pĂŽts blanchĂątres pulvĂ©rulents ou de taches noirĂątres. Quand on les gratte, on dĂ©couvre que le bois est rongĂ©. Éliminez d’abord l’origine de la condensation, puis traitez la zone infectĂ©e avec un fongicide ou une solution d’eau de Javel diluĂ©e dans 16 fois son volume. Pourriture humide La pourriture humide ne se dĂ©veloppe que sur les bois fortement imprĂ©gnĂ©s d’humiditĂ©. Les dĂ©gĂąts ne progressent plus dĂšs qu’on a supprimĂ© l’origine de cette imprĂ©gnation. Ce dĂ©sordre se produit le plus souvent sur les boiseries extĂ©rieures dont le revĂȘtement ne joue plus son rĂŽle protecteur, et entre les huisseries en bois et la maçonnerie. La peinture ou le vernis Ă©caillĂ© trahissent l’attaque, dont on dĂ©couvre l’ampleur en grattant. On voit alors un bois spongieux, qui prend une teinte brunĂątre en sĂ©chant. Si rien n’est fait, la pourriture progresse, nourrissant une colonie de champignons bruns. Pourriture sĂšche Quand elle s’incruste dans le bois, la pourriture sĂšche devient dangereuse pour l’intĂ©gritĂ© des piĂšces qu’elle atteint et le traitement est urgent. Ce dĂ©sordre survient dans une ambiance certes moins humide que celle qui favorise la pourriture humide, mais toujours dans une zone trĂšs mal ventilĂ©e, donc toujours Ă  l’intĂ©rieur. Les caractĂ©ristiques de l’attaque dĂ©pendent de son extension. Elle se rĂ©pand en dĂ©veloppant des filaments grisĂątres dans toutes les directions mĂȘme dans la maçonnerie, infectant les bois secs en pompant de l’eau dans les endroits humides. Cette progression peut ĂȘtre trĂšs rapide quand l’environnement est trĂšs humide. Les filaments se couvrent alors de boules cotonneuses de mycĂ©lium. La pourriture sĂšche Ă©tablie dĂ©veloppe des excroissances en forme de galettes plissĂ©es qui produisent des spores couleur de rouille, lesquels vont dissĂ©miner le mal alentour. Le bois attaquĂ© brunit, devient craquant et se fendille en tous sens, rĂ©duisant la piĂšce en dĂ©s de bois. Une odeur caractĂ©ristique de champignon trahit la prĂ©sence de cette attaque. Traiter la pourriture humide AprĂšs avoir Ă©liminĂ© la cause de l’humiditĂ©, dĂ©coupez les Ă©lĂ©ments gravement attaquĂ©s et remplacez-les. Appliquez trois bonnes couches de traitement sur la partie neuve et sur celles qui la jouxtent, en insistant dans le sens du fil et sur les extrĂ©mitĂ©s. Vous pouvez renforcer les parties. seulement atteintes en surface en y appliquant un durcisseur, puis, 6 heures aprĂšs, enduire avec une pĂąte Ă  bois avant de peindre ou de vernir. Passez enfin un durcisseur sur les bois peu attaquĂ©s. Traiter la pourriture sĂšche Le traitement de la pourriture sĂšche doit ĂȘtre beaucoup plus Ă©nergique. Si l’attaque est importante en profondeur et en surface, seul un professionnel peut apporter une rĂ©ponse efficace. Le champignon arrive Ă  pĂ©nĂ©trer dans la maçonnerie. Examinez soigneusement les murs Ă  double paroi, les piĂšces adjacentes Ă  l’infestation et le dessous des lames de parquet. Éliminez la source d’humiditĂ© et amĂ©liorez la ventilation sous les toitures et les planchers, au besoin en posant des Ă©vents et des chatiĂšres. Coupez toutes les parties infestĂ©es jusqu’à au moins 45 cm aprĂšs la limite visible du pourrissement. Cassez le plĂątre jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s des filaments mycĂ©liens et poursuivez au-delĂ  sur encore 45 cm. Ramassez tous les dĂ©bris dans des sacs-poubelle et brĂ»lez-les. Passez Ă  la brosse un fongicide appropriĂ© en dĂ©bordant largement de la zone nettoyĂ©e, pour Ă©liminer toutes les spores. Brossez la maçonnerie Ă  la brosse mĂ©tallique, puis appliquez gĂ©nĂ©reusement Ă  la brosse ou au pistolet trois couches du produit sur 1,50 m tout autour de la zone infectĂ©e. Dans un mur oĂč des filaments de mycĂ©lium se sont infiltrĂ©s, percez des trous Ă  intervalles rĂ©guliers en quinconce sur chaque face, descendant vers le cƓur de la maçonnerie. Imbibez l’ouvrage Ă  cƓur avec le traitement. Traitez les poteaux avec un fongicide spĂ©cifique en enduisant leurs surfaces et en les laissant tremper debout au moins 10 minutes dans un rĂ©cipient rempli avec du liquide de traitement. ReplĂątrez le mur avec un enduit chargĂ© d’oxychlorure de zinc. Abonnez-vous Ă  notre newsletter gratuite ! Je confirme vouloir m'abonner Ă  la newsletter gratuite de Forumbrico
Selonle Chimney Safety Institute of America, le bois vert frais peut ĂȘtre composĂ© d'environ 45 % d'eau, ce qui rend sa combustion difficile, voire impossible. AprĂšs avoir coupĂ© du bois vert, laissez-le reposer Ă  l'extĂ©rieur pendant six Ă  12 mois pour lui permettre de "saisonner" ou de sĂ©cher correctement. BrĂ»ler du bois vert est-il
L'utilisation des bois tropicaux de qualitĂ© infĂ©rieure King KING est Sous-Directeur gĂ©nĂ©ral et responsable du DĂ©partement des forĂȘts de la FAO. Il reprend dans cet article les Ă©lĂ©ments d'une allocution qu'il a prononcĂ©e en 1977 Ă  l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la Commonwealth Forestry Association, Londres. Dans ses publications rĂ©centes sur la commercialisation des bois tropicaux, la FAO qualifie de commerciales» toutes les essences tropicales dont la production annuelle dĂ©passe le millier de mĂštres cubes et range dans le groupe des essences peu utilisĂ©es» celles dont la production commercialisĂ©e est infĂ©rieure Ă  1 000 mĂštres cubes par an, ou qui ne sont pas actuellement commercialisĂ©es mais qui ont Ă©tĂ© reconnues comme offrant des possibilitĂ©s d'utilisation sous forme de sciages, placages ou contreplaquĂ©s. Les essences vĂ©ritablement inconnues seraient, pense-t-on, assez peu nombreuses. Selon la FAO, l'Afrique occidentale et centrale compterait 105 essences commerciales» et 112 essences peu utilisĂ©es», tandis que dans le Sud-Est asiatique il y en aurait respectivement 634 et 465 et en AmĂ©rique du Sud tropicale 210 et 263, soit dans les trois grandes rĂ©gions productrices de bois du tiers monde, 949 essences commerciales et 840 peu utilisĂ©es. Autrement dit, environ la moitiĂ© des essences sont inutilisĂ©es ou trĂšs sous-exploitĂ©es Erfurth, 1976.Enorme gaspillage Cette incapacitĂ© de tirer parti de toutes les ressources ligneuses des forĂȘts tropicales a des consĂ©quences bien connues coĂ»ts de production Ă©levĂ©s, coĂ»t exorbitant de la rĂ©gĂ©nĂ©ration des forĂȘts naturelles ou artificielles dĂ» Ă  la grande quantitĂ© de bois laissĂ©s sur pied qu'il faut Ă©liminer, et enfin, ce qui est sans doute le plus important, Ă©norme gaspillage de bois. Le monde ne saurait tolĂ©rer plus longtemps qu'on abatte, qu'on brĂ»le, qu'on empoisonne les arbres comme le font les forestiers dans presque tous les pays tropicaux qui ont la chance de possĂ©der des forĂȘts naturelles. Chacun sait qu'un bois considĂ©rĂ© comme de qualitĂ© infĂ©rieure dans une concession forestiĂšre de Sarawak, par exemple, peut fort bien en Inde centrale ĂȘtre jugĂ© comme une essence de valeur. De mĂȘme, une essence peut ĂȘtre de qualitĂ© infĂ©rieure pour un usage dĂ©terminĂ© et de qualitĂ© supĂ©rieure pour un autre. A chaque situation particuliĂšre correspond une conception diffĂ©rente de ce qu'on entend par qualitĂ©s des bois et, par consĂ©quent, un classement diffĂ©rent. Nous pouvons qualifier de bois de qualitĂ© infĂ©rieure tout bois qui, dans des conditions dĂ©terminĂ©es, n'est pas utilisĂ©, parce que - Ses propriĂ©tĂ©s physiques et chimiques ne conviennent pas pour fabriquer les produits effectivement demandĂ©s. - On ne dispose pas des techniques voulues pour l'exploiter et ou le transformer ultĂ©rieurement. - Son utilisation n'est en gĂ©nĂ©ral ni intĂ©ressante ni rentable pour les investisseurs. - Il n'existe pas dans le pays ou la rĂ©gion d'infrastructure et de circuits commerciaux adĂ©quats. Tous ces facteurs ont des consĂ©quences dont certaines mĂ©ritent d'ĂȘtre soulignĂ©es. PremiĂšrement, il en suffit d'un pour empĂȘcher l'utilisation d'une essence ou d'une catĂ©gorie de bois dĂ©terminĂ©e. DeuxiĂšmement, il se peur qu'une essence ou certaines qualitĂ©s de bois ne soient acceptĂ©es ou rejetĂ©es que pendant un temps. TroisiĂšmement, ce revirement peut aussi bien tenir Ă  des circonstances qui n'ont rien Ă  voir avec le secteur des forĂȘts et des industries forestiĂšres, par exemple au climat socio-Ă©conomique du pays, Ă  l'imposition, par certains pays importateurs, de barriĂšres douaniĂšres Ă  certaines catĂ©gories de bois ou de produits dĂ©rivĂ©s du bois, au niveau technologique gĂ©nĂ©ral d'un pays donnĂ©, Ă  la facilitĂ© plus ou moins grande avec laquelle on peut transfĂ©rer les techniques d'un pays Ă  l'autre, ainsi de suite. QuatriĂšmement, enfin, la rĂ©putation de qualitĂ© plus ou moins bonne d'un bois dĂ©pend souvent du jeu rĂ©ciproque des facteurs socio-Ă©conomiques et physico-chimiquesUne solution simple Et c'est pourquoi il est si difficile de trouver une solution simple au problĂšme de l'utilisation d'un bois de qualitĂ© infĂ©rieure; c'est lĂ  un problĂšme qu'il faut attaquer sur plusieurs fronts et de maniĂšre systĂ©matique. La mĂ©thode le plus couramment prĂ©conisĂ©e pour exploiter et commercialiser les bois tropicaux de qualitĂ© infĂ©rieure est, dans ses grandes lignes, la suivante 1. Inventorier toutes les essences, notamment celles qui sont mal connues de façon Ă  en dĂ©terminer l'emplacement et l'abondance. 2. Etudier les propriĂ©tĂ©s physiques des essences peu utilisĂ©es. 3. Classer ces essences en fonction de leurs caractĂ©ristiques d'emploi, notamment en ce qui concerne leurs possibilitĂ©s d'utilisation finale. 4. Regrouper les essences qui prĂ©sentent des propriĂ©tĂ©s physiques semblables, mais ne se trouvent pas individuellement en quantitĂ©s commercialisables. DÉBUSQUAGE DANS UNE HAUTE FUTAIE EN INDONÉSIE il faut savoir tirer parti de tout Bien que cette approche ait incontestablement sa valeur, les nombreuses tentatives faites par les pays du tiers monde pour vendre aux pays industrialisĂ©s des groupes d'essences, ou mĂȘme une seule essence peu utilisĂ©e mais se trouvant en quantitĂ© abondante, ont dans l'ensemble Ă©tĂ© infructueuses et ce, essentiellement pour deux raisons. Tout d'abord, la vente de nouvelles essences a souvent Ă©tĂ© tentĂ©e par l'entremise de nĂ©gociants intermĂ©diaires. C'est de loin le bĂątiment et l'industrie du meuble qui absorbent la plus grande part des bois tropicaux importĂ©s par les pays industrialisĂ©s. Or ces deux industries reprĂ©sentent en rĂ©alitĂ© un ensemble hĂ©tĂ©roclite d'utilisations variĂ©es. C'est particuliĂšrement vrai pour la menuiserie du bĂątiment, qui demande des qualitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes selon qu'il s'agit de chĂąssis et appuis de fenĂȘtres, de portes, de parquets, de charpentes, de lambris, de rayonnages de placards, etc., et a besoin, dans chaque cas, d'une gamme d'essences appropriĂ©es. Etant donnĂ© qu'il en va plus ou moins de mĂȘme pour toutes les grandes catĂ©gories d'utilisations couramment reconnues, l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de la demande est presque aussi grande que celle de l'offre. Vu cette multiplicitĂ© d'usages et le compartimentage poussĂ© des industries, il est fatal que le traitement final des bois tropicaux s'effectue dans un trĂšs grand nombre d'usines, qui ont chacune leurs besoins, leurs mĂ©thodes et leurs dĂ©bouchĂ©s. Les bois tropicaux parviennent donc au consommateur par des voies diffuses, mal dĂ©finies et changeantes. C'est ce polymorphisme des marchĂ©s du bois qui est au cƓur mĂȘme du problĂšme des essences peu utilisĂ©es. Quels que soient les efforts que l'on fasse pour Ă©tudier les disponibilitĂ©s et les propriĂ©tĂ©s de ces bois, leur trouver des procĂ©dĂ©s de fabrication et des emplois, ils seront de peu d'effet s'ils n'influent pas sur la demande au niveau de l'utilisateur final. A l'heure actuelle, on a beaucoup de chances de pouvoir lancer de nouveaux bois sur le marchĂ© en agissant plutĂŽt sur les derniers maillons de la chaĂźne de distribution que sur ceux de la production, Ă  l'autre bout. Le producteur n'a normalement Ă  faire qu'aux distributeurs et presque jamais aux utilisateurs. Pourtant ce contact avec l'utilisateur est essentiel. Tous les efforts que pourront dĂ©ployer les pays en dĂ©veloppement pour vendre de nouveaux bois seront vouĂ©s Ă  l'Ă©chec s'ils n'Ă©tablissent pas dans les pays gros consommateurs des services commerciaux et des bureaux d'Ă©tude de marchĂ©s. Le pays peut s'en charger lui-mĂȘme ou, mieux encore, passer par les associations de producteurs existant au niveau rĂ©gional ou subrĂ©gional. Le monde ne peut se permettre de dĂ©boiser, de brĂ»ler et d'empoisonner les arbres comme le font les forestiers de presque tous les pays tropicaux qui ont la chance de possĂ©der des forĂȘts naturelles de haute futaie La seconde raison Ă  laquelle tient l'Ă©chec gĂ©nĂ©ralisĂ© des tentatives pour commercialiser des essences tropicales peu connues dans les pays industrialisĂ©s, par les mĂ©thodes traditionnellement prĂ©conisĂ©es, rĂ©side dans la tendance des pays exportateurs en dĂ©veloppement Ă  Ă©couler leurs bois sous forme de grumes ou de sciages. Cette prĂ©fĂ©rence est due en partie Ă  l'habitude et en partie aux barriĂšres douaniĂšres dressĂ©es par de nombreux pays dĂ©veloppĂ©s contre l'importation de produits manufacturĂ©s. Quoi qu'il en soit, il est dĂ©montrĂ© que le consommateur moyen des pays dĂ©veloppĂ©s sera plus disposĂ© Ă  acheter un meuble, un placard, des Ă©lĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s de fenĂȘtres en bois d'essences peu connues, que ne le seront ceux qui, dans ces pays, fabriquent ou vendent ces articles Ă  utiliser ces mĂȘmes bois. Outre l'avantage de percevoir lui-mĂȘme la valeur ajoutĂ©e du fait de la transformation industrielle des bois, le pays d'origine pourra d'autant mieux Ă©couler des nouveaux bois sur le marchĂ© s'il exporte des produits finis ou semifinis au lieu de grumes et de sciages. A cette fin, il faut naturellement des investissements et des connaissances techniques, mais, ce qui est peut-ĂȘtre plus important encore, il est Ă©galement nĂ©cessaire que les pays du tiers monde, soucieux de contrĂŽler l'exploitation de leurs ressources naturelles et le dĂ©veloppement des industries basĂ©es sur ces ressources, s'organisent sur le plan transnational. Les pays qui possĂšdent la matiĂšre premiĂšre bois doivent Ă©tendre leur action par-delĂ  les ocĂ©ans jusque dans les pays dĂ©veloppĂ©s. Les industries du bois doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es verticalement, les activitĂ©s amont se situant dans les pays en dĂ©veloppement, et les activitĂ©s aval dans les pays dĂ©veloppĂ©s, en contact Ă©troit avec le consommateur. Quels que soient la structure de la propriĂ©tĂ© et le partage des responsabilitĂ©s, il est indispensable qu'il y ait un enchaĂźnement continu depuis l'extraction de la matiĂšre premiĂšre jusqu'Ă  la vente des produits finis, en passant par les stades primaire, secondaire et tertiaire de la transformation, si l'on veut que des bois peu connus percent vraiment sur les marchĂ©s d'outre-mer. Jusqu'ici nous avons supposĂ© que les bois de qualitĂ©s infĂ©rieures Ă©taient destinĂ©s aux marchĂ©s Ă©trangers. Cependant, les marchĂ©s locaux offrent souvent de bien meilleures conditions pour leur utilisation. L'exemple d'une entreprise au NigĂ©ria peut servir Ă  montrer comment une essence jusque-lĂ  dĂ©daignĂ©e peut trouver des utilisations. La demande de bois et de produits ligneux s'accroĂźt rapidement au NigĂ©ria. Consciente de cette tendance, cette entreprise, qui auparavant produisait surtout pour l'exportation, y a vu une possibilitĂ© de tirer un meilleur parti des bois en les vendant aux utilisateurs locaux. Elle a constatĂ© en effet que l'identitĂ© de l'essence passait, aux yeux de l'utilisateur, aprĂšs la qualitĂ© du produit. Aussi s'est-elle mise Ă  fabriquer des Ă©lĂ©ments de panneaux de bois pour le bĂątiment avec un mĂ©lange d'essences choisies pour leurs propriĂ©tĂ©s physiques. Le bois est traitĂ© avec des agents de conservation. De mĂȘme, on fabrique des portes et des chĂąssis de fenĂȘtres avec toutes sortes d'essences, souvent de couleurs diffĂ©rentes, ce que l'utilisateur accepte aisĂ©ment lorsque les bois sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre peints. Il ne faut pas croire qu'un pays doive connaĂźtre un boom Ă©conomique pour que ses consommateurs acceptent des bois dits de qualitĂ© infĂ©rieure. En Guyane, oĂč le greenheart, Ocotaea rodiaei Schomb., a Ă©tĂ© durant des siĂšcles l'espĂšce la plus apprĂ©ciĂ©e, la population locale utilise maintenant une grande variĂ©tĂ© de bois. Pour faire Ă©voluer ainsi le goĂ»t du public, on a attentivement Ă©tudiĂ© les caractĂ©ristiques physiques de plusieurs dizaines d'essences, on leur a donnĂ© une large publicitĂ© pour les faire connaĂźtre des utilisateurs, et on a veillĂ©, moyennant entre autres un sĂ©chage convenable, Ă  ce que les qualitĂ©s d'emploi de ces bois rĂ©pondent bien aux normes annoncĂ©es. Ce genre de rĂ©ussite se multiplie un peu partout dans le monde, corroborant la thĂ©orie selon laquelle, une fois dĂ©terminĂ©es matĂ©riellement les propriĂ©tĂ©s technologiques du bois, il faut avant tout, pour pouvoir utiliser des essences de qualitĂ© infĂ©rieure, apprĂ©cier les besoins de l'utilisateur, y pourvoir et le convaincre que les approvisionnements seront maintenus en quantitĂ© et qualitĂ©. Si j'ai insistĂ© autant sur la promotion des essences peu utilisĂ©es, c'est que l'on peut douter de l'efficacitĂ© des procĂ©dĂ©s habituellement recommandĂ©s. Je suis convaincu que si nous consultons l'utilisateur et si nous en analysons les besoins, nous ferons un grand pas vers la conquĂȘte des marchĂ©s mondiaux aussi bien que locaux. Les plus grands progrĂšs dans l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure, toutefois, ne seront pas obtenus par une amĂ©lioration de la commercialisation, mais par un perfectionnement des techniques d'emploi. Il peut ĂȘtre utile de mentionner Ă  ce propos quelques exemples touchant Ă  des domaines techniques relativement simples comme le sĂ©chage et la prĂ©servation des bois et les mĂ©thodes de construction. Jusqu'Ă  ce qu'on ait dĂ©couvert le procĂ©dĂ© de reconditionnement du bois d'eucalyptus pour Ă©liminer les effets du collapse» ou effondrement c'est-Ă -dire retrait excessif et dĂ©sastreux, la moitiĂ© des volumes sur pied de bois d'eucalyptus en Australie Ă©tait considĂ©rĂ©e de qualitĂ© infĂ©rieure, sans intĂ©rĂȘt pour le sciage. GrĂące au reconditionnement, c'est-Ă -dire au traitement Ă  la vapeur aprĂšs sĂ©chage, tous ces bois, de mĂȘme que les autres essences sujettes au collapse, sont maintenant utilisĂ©s. Si les pays en dĂ©veloppement exportent plus de produits finis et semi-finis, ils peuvent bĂ©nĂ©ficier de la valeur ajoutĂ©e tout en utilisant des espĂšces moins connues Dans le domaine de la prĂ©servation des bois, les exemples sont si connus qu'il serait fastidieux de les Ă©numĂ©rer ici. A souligner cependant que la prĂ©servation reprĂ©sente probablement l'outil technologique le plus puissant pour promouvoir l'emploi des essences tropicales de faible valeur. C'est ainsi qu'en Nouvelle-GuinĂ©e le gouvernement a dĂ©crĂ©tĂ© que tous les bois de sciage employĂ©s dans le bĂątiment devraient ĂȘtre traitĂ©s avec des agents de conservation. Le gros de la production ligneuse est soumis Ă  une simple diffusion avec trempage dans un mĂ©lange de sels, qui assure Ă  n'importe quel bois, quelle qu'en soit la sensibilitĂ© Ă  la pourriture ou aux attaques de termites, une protection suffisante pour l'utiliser en permanence dans les habitations, dĂšs l'instant oĂč il n'est pas en contact avec le sol. Le rĂ©sultat est que, du point de vue des scieurs, le problĂšme des essences secondaires ou inexploitĂ©es a pratiquement disparu dans ce pays. Dans les rĂ©gions infestĂ©es de termites souterrains, il fallait autrefois employer pour la construction des maisons des bois naturellement rĂ©sistants Ă  leurs attaques. On sait aujourd'hui se protĂ©ger de ces attaques pendant bien plus de 30 ans en empoisonnant le sol sous le bĂątiment Ă  l'aide d'insecticides organochlorĂ©s. Ainsi, la gamme des bois propres Ă  la construction se trouve Ă©ntendue puisque le problĂšme de la rĂ©sistance aux termites souterrains, propriĂ©tĂ© exigĂ©e par les constructeurs, est Ă©liminĂ©. Toutefois, dans les rĂ©gions oĂč les termites du bois sec Cryptotermes et les Lyctus sont Ă  craindre, la prĂ©servation par diffusion ou imprĂ©gnation des bois sensibles Ă  leurs attaques reste nĂ©cessaire. On emploie traditionnellement pour les charpentes de maisons des bois Ă  faible retrait, mis en Ɠuvre sans sĂ©chage prĂ©alable. Dans de nombreux pays, notamment sous les tropiques, de grandes quantitĂ©s de bois feuillus restent inutilisĂ©es, bien que ces bois aient les propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques et technologiques requises, parce qu'ils prĂ©sentent un retrait trop fort. On a maintenant rĂ©ussi, grĂące Ă  des procĂ©dĂ©s particuliers de construction, Ă  Ă©largir la gamme des bois feuillus utilisables en charpente Ă  l'Ă©tat non sec, malgrĂ© des caractĂ©ristiques de retrait Ă©levĂ©es. Le principe consiste Ă  modifier le mode d'assemblage des charpentes de façon Ă  rĂ©duire au minimum les effets du retrait du bois. Ainsi, lorsqu'il s'agit de placer une poutre au-dessus d'une large embrasure de fenĂȘtre, il faut choisir une piĂšce de 25 Ă  30 centimĂštres d'Ă©paisseur pour supporter la charge du toit. Si cette poutre est faite d'un bois feuillu non sec Ă  fort retrait, et assemblĂ©e selon la maniĂšre classique, le retrait ultĂ©rieur peut entraĂźner un affaissement de la ligne du toit allant jusqu'Ă  2,5 centimĂštres, ce qui est inesthĂ©tique et donne lieu Ă  des problĂšmes d'assemblage et de finition. On peut y remĂ©dier en s'y prenant diffĂ©remment, c'est-Ă -dire en clouant Ă  l'angle infĂ©rieur du linteau un solide tasseau sur lequel on fait reposer de courts jambages qui supporteront le reste de la charpente. La poutre peut alors se rĂ©tracter librement en hauteur sans qu'il en rĂ©sulte de dĂ©formation de la charpente. On peut aussi, en construction, employer des lames de parquet Ă  l'Ă©tat vert d'une largeur maximale de 10 centimĂštres pour rĂ©duire entre les planches l'Ă©cart qui se produit lors du sĂ©chage, des planches de revĂȘtement mural extĂ©rieur, de 10 Ă  12 centimĂštres de large, fixĂ©es par un seul clou au bord infĂ©rieur de chaque montant afin que le retrait ne provoque pas de fente, ou encore prĂ©voir un recouvrement assez large 12 millimĂštres environ pour que le revĂȘtement reste Ă©tanche Ă  la pluie aprĂšs retrait. On peut aussi utiliser des charpentes mixtes comprenant des bois secs pour certaines piĂšces telles que poteaux d'angle, solives de plafond, linteaux et des bois non secs pour le reste, et associer dans la charpente bois rĂ©sineux et feuillus, les bois rĂ©sineux, Ă  retrait plus faible, Ă©tant placĂ©s aux endroits oĂč une contraction excessive prĂ©senterait des inconvĂ©nients. Tous ces procĂ©dĂ©s ont permis d'Ă©largir la gamme des bois utilisables dans le bĂątiment qui, au lieu de se limiter comme autrefois Ă  quelques essences, embrasse presque le tout-venant de la forĂȘt. On pourrait citer bien d'autres exemples. Mais le point sur lequel le tiens Ă  insister, et sur lequel je reviendrai souvent, c'est que dans beaucoup de cas les efforts Ă  faire pour intensifier l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure doivent surtout venir non du secteur forestier proprement dit, mais de l'extĂ©rieur. Je suis convaincu Ă©galement que l'utilisation optimale de ces bois est indissolublement liĂ©e au dĂ©veloppement des industries forestiĂšres. Voyons maintenant quel peut ĂȘtre Ă  ce propos le rĂŽle de l'industrie papetiĂšre d'une part et celui des panneaux dĂ©rivĂ©s du bois d'autre part. Les usines de pĂąte et papier sont les plus gros consommateurs de bois industriel. Selon les prĂ©visions, la consommation mondiale de bois d'industrie s'Ă©lĂšvera en 1985 Ă  1900 millions de mĂštres cubes, dont 800 millions pour les seules fabriques de pĂąte et papier. Les pays en dĂ©veloppement possĂšdent 55 pour cent des superficies forestiĂšres du globe, mais ne produisent que 6 pour cent de la consommation mondiale de papier. Bien que les recherches sur l'utilisation des feuillus tropicaux se poursuivent depuis des dizaines d'annĂ©es, il n'y a encore que trois pays qui se servent de mĂ©langes de feuillus tropicaux comme seule source de matiĂšre premiĂšre pour la papeterie. On sait que, en raison des amples disponibilitĂ©s de pĂąte Ă  fibres longues dans les pays dĂ©veloppĂ©s de la zone tempĂ©rĂ©e au moins jusqu'au dĂ©but des annĂ©es cinquante, il y avait une certaine rĂ©ticence de la part des industriels de la papeterie Ă  utiliser la pĂąte de feuillus Ă  fibres courtes pour la fabrication de papier. Cependant, lorsque certains de ces industriels se rendirent compte qu'il viendrait un temps oĂč le bois de pĂąte Ă  fibres longues se rarĂ©fierait, on s'aperçut que des pĂątes Ă  base de bouleau, de hĂȘtre, d'eucalyptus et autres feuillus convenaient parfaitement pour la fabrication de certaines qualitĂ©s de papier. Depuis lors, les techniques d'utilisation de pĂątes de feuillus tempĂ©rĂ©s ont pris un rapide essor. On a Ă©galement Ă©tudiĂ© la possibilitĂ© d'employer des feuillus tropicaux en papeterie. Malheureusement, on a commencĂ© par examiner, individuellement les caractĂ©ristiques papetiĂšres des diverses essences, ce qui n'Ă©tait guĂšre logique puisqu'il Ă©tait difficile d'extraire Ă©conomiquement une essence donnĂ©e dans une forĂȘt mĂ©langĂ©e. Il Ă©tait Ă©galement malaisĂ©, dans bien des cas, de se procurer suffisamment de grumes d'une certaine essence pour alimenter une usine de pĂąte de dimensions normales. Ce n'est que depuis que des essais de trituration portant sur un grand nombre d'essences en mĂ©lange ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec succĂšs que l'on a pu progresser dans ce domaine de l'industrie forestiĂšre. Pour commercialiser avec succĂšs le bois de qualitĂ© infĂ©rieure il faut estimer les besoins des consommateurs et leur assurer des qualitĂ©s et des approvisionnements constants Il fallait cependant abattre certains prĂ©jugĂ©s fortement enracinĂ©s et montrer que certaines croyances apparemment logiques Ă©taient dĂ©nuĂ©es de fondement. C'est ainsi, par exemple, qu'on a longtemps cru que les bois de forte densitĂ© n'Ă©taient pas intĂ©ressants pour la pĂąte. On pensait Ă©galement que la consommation de produits chimiques serait Ă©levĂ©e et en rapport avec les exigences des bois les plus difficiles Ă  cuire. On affirmait catĂ©goriquement que, dans la cuisson du mĂ©lange, certains bois seraient trop cuits et d'autres pas assez. Pourtant la pratique a montrĂ© que la consommation de produits chimiques pour les mĂ©langes de feuillus tropicaux Ă©tait la mĂȘme que pour les bois feuillus classiques, que la qualitĂ© de la pĂąte obtenue Ă©tait tout Ă  fait acceptable, et que pour certaines qualitĂ©s de papier ces mĂ©langes de feuillus Ă©taient mĂȘme plus intĂ©ressants que les feuillus traditionnels. Il semble que ce soient aux interactions des propriĂ©tĂ©s trĂšs diverses qu'offre le mĂ©lange d'essences qu'on doive cette rĂ©ussite inattendue dans la fabrication de la pĂąte. Certaines essences continuent Ă©videmment de poser quelques problĂšmes par exemple, une forte usure des lames de dĂ©chiqueteuses causĂ©e par les bois trĂšs durs, ou les difficultĂ©s suscitĂ©es par les essences riches en matiĂšres extractibles et en silice. Mais ces problĂšmes ne sont nullement insurmontables et peuvent tout au plus entraĂźner l'Ă©limination de ces essences si elles se trouvent en grande proportion. L'important c'est que dĂšs l'instant oĂč l'utilisation des mĂ©langes de feuillus tropicaux en papeterie aura Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement admise nous aurons fait un grand pas vers la solution du problĂšme que soulĂšve l'emploi des essences secondaires. Un dĂ©ficit dans l'approvisionnement des matiĂšres premiĂšres classiques dĂ» Ă  la concurrence d'autres industries forestiĂšres et Ă  l'accroissement de la demande dans tout le secteur des panneaux dĂ©rivĂ©s du bois a contraint l'industrie du bois Ă  recourir Ă  des matiĂšres premiĂšres plus diversifiĂ©es et Ă  utiliser plus efficacement celles qui Ă©taient disponibles. L'industrie du contreplaquĂ© a toujours Ă©tĂ© la plus exigeante de ces industries quant Ă  la qualitĂ©. Pourtant, mĂȘme dans cette branche, les essences dites peu utilisĂ©es sont de plus en plus employĂ©es. Il y a beaucoup de raisons qui font que certains bois dĂ©roulables ne sont pas considĂ©rĂ©s comme aptes Ă  la fabrication de contreplaquĂ©. Certains ont une faible rĂ©sistance Ă  la rupture et sont sujets Ă  des dĂ©tĂ©riorations mĂ©caniques qui les rendent inacceptables, par exemple pour les meubles. D'autres ont une teneur Ă©levĂ©e en glucides et ne peuvent donc ĂȘtre employĂ©s pour les coffrages Ă  bĂ©ton. D'autres encore sont d'une couleur qui les fait rejeter pour certains usages ou qui s'altĂšre lorsqu'on les expose Ă  la lumiĂšre solaire. Dans tous ces cas, les placages dĂ©roulĂ©s peuvent ĂȘtre utilisĂ©s en intĂ©rieurs. Plus l'Ăąme du contreplaquĂ© est Ă©paisse, plus grand est le volume de bois d'essences secondaires qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour sa fabrication. En outre, dans certains cas, les placages d'aspect dĂ©fectueux peuvent ĂȘtre revĂȘtus ou stratifiĂ©s, ce qui permet de les utiliser en faces dans le contreplaquĂ©. La stratification permet aussi de se servir des bois riches en glucides en placages de surface pour les coffrages Ă  bĂ©ton, en opposant aux micro-organismes avides de glucides une barriĂšre infranchissable. L'utilisation de certaines essences pour la fabrication de contreplaquĂ© peut parfois donner lieu Ă  des difficultĂ©s d'usinage, telles que dissociation de placages ayant une certaine texture, ruptures au sĂ©chage et problĂšmes de collage. Certaines de ces difficultĂ©s peuvent ĂȘtre surmontĂ©es. Ainsi, dans certains cas, on peut remĂ©dier aux problĂšmes de sĂ©chage dus Ă  une rĂ©partition irrĂ©guliĂšre de l'humiditĂ© comme c'est le cas avec Terminalia spp. en faisant passer le placage plusieurs fois dans le sĂ©choir. Certains bois ont une rĂ©action chimique qui empĂȘche un collage satisfaisant. On a mis au point un test chimique rapide qui permet d'identifier les bois qui posent des problĂšmes de collage ou de coulure des matiĂšres extractibles. Une fois ces bois identifiĂ©s, il est possible d'ajuster les paramĂštres de fabrication tels que type de colle, temps de pressage, etc., pour surmonter ces difficultĂ©s. Les essences dĂ©roulables qui se trouvent en petites quantitĂ©s peuvent ĂȘtre employĂ©es en intĂ©rieurs ou mĂȘme comme placages de faces, Ă  la condition que l'usine fabrique des produits finals tels que des portes planes. Celles-ci peuvent ĂȘtre peintes, de sorte que l'acheteur ne prĂȘtera pas attention aux variations d'aspect de surface dues Ă  l'emploi de bois diffĂ©rents. Tous les efforts dĂ©ployĂ©s pour vendre de nouvelles essences sont vouĂ©s Ă  l'Ă©chec si les pays en dĂ©veloppement ne crĂ©ent pas de services de commercialisation et l'Ă©tude de marchĂ© dans les pays grands consommateurs, dans ce domaine, les grands progrĂšs seront rĂ©alisĂ©s grĂące Ă  l'amĂ©lioration et Ă  l'application des techniques existantes, ingĂ©nieurs, chimistes et biochimistes devraient s'attaquer au problĂšme. Il faut noter par ailleurs que les forts diamĂštres autrefois exigĂ©s pour les grumes de dĂ©routage n'ont plus cours actuellement et qu'il est dĂ©sormais possible d'utiliser des grumes qui, il y a 10 ans, Ă©taient considĂ©rĂ©es comme de qualitĂ© infĂ©rieure. On sait maintenant dĂ©rouler des billes de 150 millimĂštres de diamĂštre, avec un noyau de dĂ©routage de 60 Ă  65 millimĂštres de diamĂštre seulement, grĂące Ă  la mise au point de dĂ©rouleuses spĂ©ciales et aux perfectionnements apportĂ©s aux techniques de sĂ©chage et de collage. Les techniques de fabrication de panneaux de particules et panneaux de fibres ont fait, ces derniĂšres annĂ©es, d'Ă©normes progrĂšs. Ainsi, les dĂ©chets de fabrication et rĂ©sidus d'exploitation de presque n'importe quelles formes et dimensions et une gamme trĂšs Ă©tendue d'essences peuvent maintenant ĂȘtre utilisĂ©s. L'industrie des panneaux de particules emploie maintenant dans le monde entier des qualitĂ©s infĂ©rieures de dĂ©chets industriels, y compris sciures, poussiĂšres de ponçage, mĂ©langes de rĂ©sineux et de feuillus et mĂ©langes d'essences tropicales. C'est ainsi qu'au PĂ©rou une usine de panneaux de particules utilise jusqu'Ă  45 essences feuillues. Etant donnĂ© que c'est lĂ  le secteur des industries forestiĂšres qui se dĂ©veloppe le plus rapidement 9 Ă  10 pour cent de taux de croissance annuelle au cours de la dĂ©cennie s'achevant en 1974, des quantitĂ©s croissantes de bois de basse qualitĂ© trouvent des dĂ©bouchĂ©s. Les procĂ©dĂ©s de fabrication prĂ©sentent une grande souplesse et peuvent ĂȘtre adaptĂ©s en fonction de diffĂ©rentes qualitĂ©s de matiĂšres premiĂšres. L'utilisation de mĂ©langes hĂ©tĂ©rogĂšnes de dĂ©chets est possible grĂące aux divers types de machines qui permettent de les fragmenter en particules appropriĂ©es dĂ©chiqueteuses Ă  tambour ou garnies de couteaux, raffineurs Ă  crible annulaire, raffineurs sous pression, etc. Les produits d'Ă©claircie dont l'Ă©coulement posait autrefois de sĂ©rieux problĂšmes dans de nombreuses rĂ©gions du monde peuvent maintenant ĂȘtre profitablement utilisĂ©s dans les usines de panneaux de particules. L'industrie des panneaux de fibres est encore moins exigeante quant Ă  l'emploi de matiĂšre premiĂšre de qualitĂ© infĂ©rieure ou mĂ©langĂ©e. Elle tend, dans le monde entier, Ă  se servir de plus en plus de dĂ©chets industriels, de bois non Ă©corcĂ©s, de bois feuillus mĂ©langĂ©s et de feuillus tropicaux. Comme, dans le passĂ©, cette industrie a eu du mal Ă  lutter contre la concurrence de l'industrie de la pĂąte, force lui a Ă©tĂ© de chercher Ă  utiliser une proportion croissante d'essences peu connues et d'adapter ses techniques en consĂ©quence, et elle y a trĂšs bien rĂ©ussi. Aux Etats-Unis, presque boutes les nouvelles usines de panneaux de fibres durs et bon nombre des anciennes recourent toujours plus aux bois feuillus mĂ©langĂ©s et toujours moins aux bois produits On voit sans cesse apparaĂźtre de nouveaux produits dĂ©rivĂ©s du bois, qui vont offrir pour les essences de faible valeur de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. L'un de ces produits est le contreplaquĂ© composite, formĂ© d'une Ăąme de particules avec des faces en placage dĂ©roulĂ©. La mise au point de ce panneau rĂ©pondait au souci d'obtenir Ă  partir du mĂȘme volume de bois en grumes un volume de panneaux sensiblement plus important qu'avec le contreplaquĂ© classique. Ce procĂ©dĂ© permet d'utiliser, pour l'Ăąme du panneau, des quantitĂ©s relativement importantes de rĂ©sidus et de bois de qualitĂ© infĂ©rieure. Un autre nouveau produit est le press-lam», mis au point par le laboratoire des produits forestiers du Forest Service Ă  Madison Wisconsin. La technique employĂ©e se rapproche beaucoup de celle du contreplaquĂ© on sĂšche sous pression des placages dĂ©roulĂ©s, dont l'Ă©paisseur peut atteindre 12 millimĂštres, et on les contrecolle en feuilles continues alors qu'ils sont encore chauds. On les scie ensuite Ă  la dimension voulue pour en tirer des Ă©lĂ©ments de construction. Le rendement par rapport Ă  la matiĂšre premiĂšre est supĂ©rieur Ă  celui du sciage et on obtient un produit de haute qualitĂ© Ă  partir de grumes de faible dimension et de basse qualitĂ©. L'avantage de ce procĂ©dĂ© est qu'il permet d'Ă©liminer tous les dĂ©fauts et toutes les parties du bois ne prĂ©sentant pas les qualitĂ©s voulues; le placage purgĂ© de dĂ©fauts peut alors ĂȘtre collĂ© pour donner des feuilles de haute qualitĂ©, prĂ©sentant des propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques et autres prĂ©dĂ©terminĂ©es. Un produit qui a pris beaucoup d'importance au cours de ces derniĂšres annĂ©es et qui semble appelĂ© Ă  jouer un rĂŽle croissant sur le marchĂ© du bois est le panneau de grandes particules waferboard, qui est composĂ© de larges copeaux collĂ©s avec une rĂ©sine phĂ©nol-formaldĂ©hyde en poudre. On l'utilise en extĂ©rieur et en intĂ©rieur dans la construction des maisons d'habitation principalement au Canada; il concurrence directement le contreplaquĂ© de rĂ©sineux. Le succĂšs qu'a connu dĂšs le dĂ©but ce nouveau panneau est dĂ» entre autres au fait qu'il permet d'utiliser une essence peu demandĂ©e sur les marchĂ©s, le tremble. Cependant, d'autres bois de faible et moyenne densitĂ© conviennent aussi pour sa fabrication. Ce produit prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt pour les pays qui ont besoin de panneaux pour le bĂątiment mais qui manquent de matiĂšres premiĂšres de qualitĂ© propre Ă  la fabrication de dĂ©rivĂ©s du bois Les panneaux de flocons, formĂ©s de paillettes ou copeaux longs orientĂ©s reprĂ©sentent un progrĂšs important dans la mise au point de panneaux dĂ©rivĂ©s du bois dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s technologiques prĂ©dĂ©terminĂ©es et offrant un rapport rĂ©sistance/poids favorable. Dans ce type de panneaux, les particules, copeaux longs ou paillettes sont alignĂ©s par des moyens mĂ©caniques ou Ă©lectrostatiques pour former un panneau monocouche dont la rĂ©sistance est orientĂ©e dans une direction, ou un panneau Ă  trois couches dans lequel les particules de l'Ăąme sont orientĂ©es perpendiculairement Ă  celles des couches extĂ©rieures. Ces panneaux concurrencent maintenant directement les contreplaquĂ©s, bien que faits Ă  partir de matiĂšres premiĂšres de qualitĂ© trĂšs infĂ©rieure. Toute une gamme d'autres types de panneaux utilisant des bois de basse qualitĂ© et comportant des particules ou fibres orientĂ©es sont actuellement Ă  divers stades de mise au point. On peut mentionner, par exemple, les panneaux de fibres durs Ă  fibres orientĂ©es, les panneaux de particules Ă  liant de ciment et particules orientĂ©es, etc. Tous ces produits offrent des dĂ©bouchĂ©s d'avenir intĂ©ressants pour les bois de qualitĂ© d'utilisation Mais les industries des panneaux dĂ©rivĂ©s du bois et leurs techniques ne sont pas les seules qui permettent de tirer de bois de faible valeur des produits de haute qualitĂ©. D'autres branches de l'industrie du bois disposent de techniques et d'Ă©quipements qui offrent les mĂȘmes possibilitĂ©s. Il existe depuis un certain temps des chaĂźnes de fabrication pouvant produire des lames de parquet continues Ă  partir de morceaux de faible dimension, pas forcĂ©ment de la mĂȘme essence de bois, et d'autres qui donnent des Ă©lĂ©ments de menuiserie Ă  partir de sciages courts, dont on Ă©limine les dĂ©fauts. Les possibilitĂ©s d'utilisation de bois de faible valeur semblent, dans ce domaine, n'avoir pas de limites. A propos, enfin, de ces possibilitĂ©s, il semble Ă©vident qu'Ă  l'avenir on utilisera le bois de plus en plus et sous diverses formes comme source de combustible. Peut-ĂȘtre les combustibles fournis par la forĂȘt seront-ils surtout sous forme de bois de chauffage et de charbon de bois, mais il n'est nullement improbable que l'on puisse aussi tirer des forĂȘts des quantitĂ©s croissantes de combustibles liquides et gazeux, en utilisant des essences et des catĂ©gories de bois Ă  prĂ©sent considĂ©rĂ©es comme de faible valeur. En outre, dans de nombreux pays dĂ©jĂ , on produit Ă  partir de ce genre d'essences du charbon de bois Ă  usage industriel. Cette pratique paraĂźt Ă©conomiquement intĂ©ressante, et on espĂšre beaucoup pouvoir l'Ă©tendre aux forĂȘts tropicales mĂ©langĂ©es, dont les ressources ligneuses seraient ainsi plus pleinement utilisĂ©es. Nous ne devons pas voir dans nos forĂȘts qu'une source de bois de sciage et de contreplaquĂ©, mais aussi une ressource naturelle complexe susceptible de procurer une grande variĂ©tĂ© de produits, un rĂ©servoir de cellulose. Nous devons comprendre Ă©galement que la liste des usages du bois n'est pas close, que l'imagination et la technique humaines en trouvent sans cesse de nouveaux et, enfin, que les progrĂšs techniques, non seulement dans le domaine des industries forestiĂšres mais dans tous les domaines, ont Ă©normĂ©ment contribuĂ©, et continueront Ă  contribuer, Ă  la solution du problĂšme que pose l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure. Je crois que l'on peut dire qu'il n'y a en fait pas de problĂšme technique, ou du moins que, si problĂšme il y a, il ne rĂ©side pas dans la forĂȘt. Il nous faut chercher de nouvelles mĂ©thodes de construction et faire preuve d'imagination pour adapter et dĂ©velopper les techniques existantes. Pour intensifier l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure, il faut avant tout rĂ©gler le problĂšme de leur macĂ©ration, de leur pulvĂ©risation, de leur fragmentation et de leur emploi sous une forme reconstituĂ©e Ă  partir de pĂąte, de fibres et de particules. Ce problĂšme est l'affaire des ingĂ©nieurs, des chimistes et des biochimistes. Si j'Ă©tais chargĂ© de gĂ©rer une forĂȘt, je n'en Ă©liminerais pas les essences que l'on considĂšre aujourd'hui comme invendables, car je crois que d'ici Ă  la fin du siĂšcle, c'est-Ă -dire dans la plupart des cas en moins que l'espace d'une rĂ©volution, les essences classĂ©es comme sans valeur et les arbres mal conformĂ©s jugĂ©s indĂ©sirables seront intĂ©gralement utilisĂ©s, dans un monde oĂč les ressources ne cessent de s' ERFURTH, T. 1976 DĂ©veloppement de produits choix et application effective des mesures promotionnelles visant Ă  favoriser une plus large utilisation des produits des forĂȘts tropicales humides. Rome. FAO. FOFDT/76/10b. ERFURTH, T. & RUSCHE, H. 1976 Commercialisation des bois tropicaux. Rome. FAO. FOMISC/76/12. TOWLER, 1975 The possibilities of increased consumption of the lesser-known tropical hardwood species. Commonwealth Forestry Review, 543 et 4 nos 161 et 162.
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Commentsavoir si charpente est saine. InsĂ©rez un tournevis dans les trous du cadre, si le bois se coupe facilement, il sera attaquĂ©. Enlevez les piĂšces rongĂ©es par les vers avec un petit arrĂȘt de charpentier. Cadre de poudre avec une brosse mĂ©tallique. Enfin, brĂ»lez les chutes de bois enlevĂ©es pour Ă©liminer les nuisibles. Bonjour, voici ce qui m'amĂšne et me fait un peu angoisser depuis 1 mois J'ai dans mon garage du bois de chauffage hĂȘtre et un peu de chĂȘne achetĂ© et entreposĂ© depuis 2 ans et donc bien sec maintenant. L'Ă©tĂ© dernier rien Ă  signaler et subitement cet Ă©tĂ© aprĂšs les fortes chaleurs mon bois s'est mis Ă  "crĂ©piter", et je me suis apercu qu'il s'agissait de larves dans l'Ă©corce de mon bois qui grignotent celui ci en faisant retomber de la sciure. En cherchant sur internet et en comparant les photos avec ce que j'ai chez moi ca pourrait bien ressembler aux larves du capricorne des maisons. Ma question est la suivante, peu importe mon bois puisque les larves vont cramer avec et que je devrais brĂ»ler une bonne partie de la pile cet hiver, par contre EST CE QU'IL Y A DANGER POUR MES POUTRES qui ont du ĂȘtre traitĂ©es avant que j'achĂšte la maison mais ca fait donc un bout de temps, + de 10 ans et est ce qu'il y a danger pour mes autres piles de bois entreposĂ©es aussi dans mon garage du bois + rĂ©cent que celui qui me pose problĂšme ou est ce que les larves vont rester dans mon bois sans risque de migrer ailleurs il n'y a pas de contact direct avec les autres piles de bois ni avec les poutres ? VoilĂ , en tout cas merci beaucoup d'avance pour vos Ă©claircissements.... Cordialement Enfin l’utilisation d’un stĂ©thoscope sur les bois de votre charpente peut aussi vous permettre de remarquer leur prĂ©sence. Lyctus. Le Il est important d’enlever toutes les parties contaminĂ©es jusqu’à ce qu’on obtienne l’apparition du bois sain. Ensuite, il faudra brĂ»ler tous les dĂ©bris retirĂ©s afin de bien dĂ©truire les larves xylophages et les potentielles spores de 13 novembre 2012 Voici quelques conseils pour rĂ©aliser un barbecue au feu de bois. Vous n’ĂȘtes pas sans savoir que certains charbons valent une petite fortune. Vous avez donc dĂ©cidĂ© d’opter pour le bois. A profusion et gratuit dans nos jardins et dans nos campagnes, c’est le barbecue de Dame Nature ! Le barbecue au feu de bois est le plus compliquĂ© Ă  rĂ©aliser mais c’est aussi la plus naturelle des cuissons. Par rapport aux autres barbecues, les parfums libĂ©rĂ©s par la combustion du bois vont venir parfumer et enfumer vos mets. Les inconvĂ©nients sont RapiditĂ© de combustion et flammes omniprĂ©sentes. Et si l’on ajoute que dĂšs l’automne il devient compliquĂ© de trouver du charbon dans le commerce, nous n’avons plus le choix ! C’est comme si le barbecue Ă©tait interdit 6 mois de l’annĂ©e, un scandale pour youbarbecue, mais c’est un autre dĂ©bat ! Voici un exemple de ce que l’on trouve dans le commerce en hiver du bois de chauffage. Sec et de combustion longue il sera un substitut efficace. I Have A Dream Barbecue au feu de bois » – PremiĂšres Ă©tincelles Minimum 1h avant la cuisson, – La combustion des braises de bois est trĂšs rapide. N’attendez surtout pas de n’avoir que des braises. Quelques buches en flamme sur les cĂŽtĂ©s? C’est pas gĂȘnant, et au contraire, rĂ©cupĂ©rez la chaleur du rayonnement des flammes pour cuire vos aliments. – Exploitez donc les flammes pour votre cuisson. Vous pouvez mĂȘme avoir un peu de bois enflammĂ© que vous poserez sur votre grille, autour des aliments. – Le bois s’enflamme trĂšs rapidement au contact des graisses. Écartez les sur les cĂŽtĂ©s pour Ă©viter d’avoir des flammes qui viennent lĂ©cher et brĂ»ler vos aliments, sacrebleu !
 – Bois et humiditĂ© Bien sĂ»r pour votre barbecue ou votre cheminĂ©e il est important d’utiliser du bois qui sera le plus sec possible. Ce dernier agit comme une Ă©ponge dĂšs l’automne en stockage extĂ©rieur. PrĂ©voyez vos flambĂ©es et pensez Ă  en avoir toujours de cĂŽtĂ© dans un endroit sec Un grenier par exemple sera idĂ©al. – DĂ©couvrez la recette et les techniques pour rĂ©aliser un barbecue au feu de Bois plein d’histoire Le Poulet BoucanĂ© A Legend Yb The TEChNIK Wood ULtime Ça vient de Scandinavie, lĂ  bas les gens dĂ©coupent les arbres Ă  mains nues ! Inclinez votre grille de barbecue avec vos aliments dessus. Cela vous laissera de la place pour dĂ©placer le bois qui se sera enflammĂ© sur les cĂŽtĂ©s. Armez vous d’un un pic Ă  bois pour remuer vos braises, vous Ă©viterez ainsi de bouger votre grille en permanence ! Vous maĂźtrisez la cuisson au feu de bois ? Inscrivez-vous au prochain championnat rĂ©gional de barbecue You Barbecue c’est QUOI ? UNE AUTRE TECHNIQUE ? DERNIÈRES ACTUS Yb Rejoignez-nous sur Facebook .
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